mercredi 18 mai 2011
PAUSE
jeudi 5 mai 2011
LA STIB : FAIRE PUIS DEFAIRE PUIS REFAIRE
La STIB, qui avait récemment (fin 2010) installé les nouvelles bornes de contrôle Porte de Hal ... les a enlevés cette semaine. Une nouvelle illustration de la redoutable capacité de bricolage, d'improvisation et de gaspillage de la société des transports en commun (que nous aurions envie de rebaptiser en "transports en comique" si ces travaux inutiles n'étaient si coûteux pour la collectivité).
En réalité, la société a finalement décidé d'installer des portiques en verre comme dans les autres stations qui en sont déjà équipées.
Depuis ce mercredi, donc, le matériel s'achemine dans la station (sur les quais des lignes 3, 4 et 51). Le personnel s'active à installer les machines. Nous sommes prêts à parier que ces travaux n'en resteront pas là et qu'une nouvelle opération aura lieu - disons : en septembre prochain. Pourquoi ? Pour installer à ce moment des bornes de contrôle à la sortie. Comme si on ne pouvait tout faire d'un coup. Ce serait effectivement trop simple.
RUPTURES DE CHARGE : SELON GROUWELS, LA STIB DOIT REVOIR LA COPIE
Le Comité claironne depuis des mois - voire des années maintenant - que ces ruptures de charge n'occasionnent que des désagrément pour les voyageurs et n'ont strictement aucune répercussion ni sur la qualité du service des transports ni sur la vitesse commerciale. Pourvu que l'intervention de la Ministre modifiera la donne et que sera prise la direction d'une une situation de service de transports en commun efficace, efficiente et digne d'une grande ville européenne.
RUE DU FORT : TWIST AGAIN
LE GRUYERE DES VOIRIES
mercredi 4 mai 2011
L'ECAM PART EN 2011 : QUID DU FUTUR DU SITE ?
Cette demande a été rejetée. La Commission de Concertation a notamment pointé - à juste titre - la densification de l'îlot, les gabarits trop importants des immeubles projetés, leur hauteur aussi. De plus, l'alignement des constructions lui-même était jugé inapproprié. A noter que l'école flamande n'est en principe pas concernée dans ce dossier.
Ci-dessus : L'îlot cerclé des rues Théodore Verhaegen (en haut), Bernier (à gauche), du Tir (en bas - le bâtiment en gris étant l'entrée principale) et de Monténégro (à droite).
Le site est en fait d'une sorte de domaine résidentiel refermé sur lui-même, accessible par un parking et fermé au quartier et actuellement occupé par l'Institut Supérieur Industriel (dont la journée "portes ouvertes" a précisément lieu ce samedi 7 mai 2011 de 9 à 14.00 - Rue du Tir 14).
Pour rappel encore, l'ECAM a entamé un chantier long de 18 mois en 2010 en vue de permettre d'organiser la rentrée académique 2011-2012 dans les nouvelles infrastructures sur le site de l'UCL [à un jet de pierre de la station de métro Alma]. En principe, les étudiants et le corps professoral devraient quitter les lieux fin juin 2011.
Voilà qu'aujourd'hui, un nouveau projet concernant une grande partie de l'îlot occupé par la Haute Ecole Léonard de Vinci (de laquelle fait partie l'ECAM, donc) sort des cartons.
Bien que n'ayant pas, à ce jour, pu voir de dossier concret, voici ce que nous en avons appris :
L'îlot «ECAM» (rue Verhaegen, rue Bernier, rue du Tir, rue de Monténégro) a été vendu il y a quelques années à une société appartenant à Jean Boghossian. Belge, Libanais, Arménien et un peu Syrien, Jean Boghossian a bâti sa fortune dans le diamant. Il a refait de la Villa Empain un joyau du patrimoine bruxellois.
Précédemment, il avait mis sur pied la Fondation Boghossian, qui a surtout œuvré à l'amélioration des conditions de vie des jeunes en Arménie et au Liban, afin d'encourager leurs potentiels pour un avenir meilleur.
La Fondation Boghossian finance des projets d'ordre social, éducatifs, artistiques et environnemental, ayant par exemple en 2009 redonné la vie au parc public à Erevan, la capitale d’Arménie.
Pour en revenir à Bruxelles, l'homme d'affaire s'est donc surtout intéressé à la Villa Empain [Avenue Franklin Roosevelt 67]. Pierre précieuse de l'architecture des années 1930, la Villa du baron Louis Empain avait vu sa beauté faner au bout de vingt ans d'abandon. Jean Boghossian a dépensé pas moins de 5,5 millions d'euros dans sa restauration après l'avoir rachetée en 2006.
La Villa Empain abrite depuis avril 2010 le siège de la Fondation Boghossian. Ce trésor mondial de l'Art déco a en effet ouvert ses portes de bronze et d'or pour emmener le public sur les routes de l'élégance de l'art entre l'Orient et l'Occident.
Ce dernier a donc chargé l'architecte Philippe De Bloos (déjà à l'affaire dans le projet de la Villa Empain) de faire un projet de lofts et logements de luxe sur le site évoqué plus haut.
La concertation du 20/04/2010 avait donc émis un avis négatif sous de multiples motifs. Monsieur Boghossian étant déçu et occupé à d'autres projets, l'îlot est actuellement à revendre en bloc ou en morceaux.
La vente s'annonce cependant au prix fort du logement potentiel (pourtant refusé!).
Le Comité de Défense de Saint-Gilles s'oppose, sur le principe, à la modification d'affectation d'équipement public en logement - vraisemblablement de standing de surcroit.
Nous invoquons deux raisons essentielles :
1. Nous répétons inlassablement que le besoin de logements moyens et pour les bas revenus est indispensable à Saint-Gilles. Avec de nombreux partenaires qui travaillent sur le terrain (avec la population) et en nous reposant sur de nombreuses études faisant autorité, c'est cette niche qu'il faut privilégier. C'est particulièrement le cas au sein de la coordination sociale du CPAS de Saint-Gilles où les constats de tous les participants [associatifs et services communaux] s'accordent à dire que la problématique est gravissime.
2. A un moment où les écoles sont en manque cruel de place, il serait abstrus, vu la poussée démographique de gommer purement et simplement du paysage saint-gillois un établissement scolaire. D'ailleurs, si nos sources sont exactes, il semble que l'école des Filles de Marie (qui occupa d'ailleurs autrefois des locaux à cet endroit) se verrait bien candidate à une future occupation du site. Bien entendu, le "prix fort" attendu par le propriétaire constituera un obstacle à ces desseins.
Il nous semble inacceptable de se passer d'un équipement collectif dans un quartier qui en a un besoin intense.
Tous, au CODES et avec l'appui de nos partenaires, nous serons vigilants quant au maintien absolu des surfaces affectées au scolaire dans ce quartier de Saint-Gilles où toutes les écoles (communales et libres) maternelles, fondamentales, secondaires et techniques se voient confrontées à une augmentation régulière et importante des demandes d'inscriptions. Et ne parlons pas du manque dramatique de crèches !
Ce n'est donc pas le moment d'accepter la disparition des zones d'équipement collectif.
A fortiori pour créer des ghettos de riches dans un quartier où cela ne peut qu'engendrer des tensions sociales !
En outre, le fait, pour le propriétaire, de songer vendre ces parcelles alors que le permis de construction de logements est rejeté est totalement spécieux. Il est lamentable que la spéculation et l'appât du gain soient les seuls moteurs de promoteurs peu scrupuleux des dégâts colossaux qui frapperaient le tissu humain et social local.
Si, pour la commune, l'arrivée de "nouveaux riches" peut certes être une relative aubaine pour renflouer les caisses, nous insisterons lourdement auprès d'elle pour ne pas succomber aux chants des sirènes de tous les projets mégalomanes et spéculatifs. Les tours de l'avenue Fonsny, le projet Aténor (gare du Midi), le (re)nouveau du projet de tour en V de Jean Nouvel sur la gare, la rénovation de l'ancien centre de tri de Bruxelles X [une tirette de blocs de 70 mètres de haut] sont autant de quasi réalités qui nous laissent dubitatifs quant à leur opportunité. D'ailleurs, les quatre tours de l'avenue Fonsny récemment érigées n'ont vraiment pas apporté la preuve d'un réel apport - social, humain, économique même - à la commune.
des photos prises lors de la journée "portes ouvertes" du 7 mai 2011. Elles témoignent de l'espace gigantesque des lieux - et du type d'ateliers de grande qualité de l'école.
DES TENTES POUR EXPLIQUER LE CONTRAT DE QUARTIER
Comme prévu, dans le cadre du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg, la commune a organisé ce mercredi 4 mai 2011 une journée d'information sur les 5 projets d'aménagement de placettes situées grosso modo de part et d'autre de l'axe Théodore Verhaegen : les 6 coins, les 2 bancs, le "bateau", le plateau de la rue des Villas. Le projet, qui s'attaquera aussi aux aménagements de la rue des Fortifications et du Céleri, a été exposé aux habitants en cet après-midi radieux. Il y fut également question de l'ouverture (hors des heures de cours) de la cour de l'école 1-2.
De nombreux documents et plans étaient disponibles sur place. Les personnels ont pu expliquer les orientations décidées et ont été à l'écoute des idées des badauds venant aux nouvelles [ou passant simplement par là].
C'était parfois bien nécessaire (sur un des panneaux, les voitures ont été dessinées à l'envers, prêtant donc à confusion - comme si le sens unique rue de Lisbonne allait être inversé ... ce qui ne sera heureusement pas le cas).
Le personnel communal des contrats de quartier était présent sur le terrain pour expliquer les projets. Tout comme l'Echevine de l'urbanisme et des représentants du bureau d'études Beliris +. Une initiative bienvenue ... à récidiver plus tard.
De ce que nous avons entendu, les habitants accueillent ces projets avec enthousiasme ... sauf quelques uns face à la perspective de voir enlever quelques places de parking devant leur porte (5 places en moins rue de Lisbonne par exemple, pour n'en garder "que" 11).
Sur la photo du panneau ci-dessous, on découvre la future [probable] configuration de la rue de Lisbonne. A gauche : vers les six coins; à droite : la rue d'Andenne. Les voitures resteront parquées à gauche vers la rue Dethy dans le sens inverse de ce qui est dessiné. Des arceaux pour parquer les vélos sont prévus (rue d'Andenne) et de nouvelles plantations vont apparaître de-ci de-là.
mardi 3 mai 2011
TOUJOURS PLUS DE PRESSION AUTOMOBILE
Un projet d'aménagement du quartier a provoqué l'ire des habitants qui estiment que la commune compte supprimer une centaine de places de parking. Selon les riverains - qui ont fait circulé une pétition - les environs sont en pénurie de places de stationnement. De fait, la commune enlève, par exemple, tout trottoir. Son objectif : rendre l'espace public plus convivial. Les habitants rétorquent que les piétons sont, du coup, en danger. Dans ce véritable argumentaire de gamins, les autorités communales avancent quen fait si on perd des emplacements à certains endroits, on en retrouve ailleurs.
Dans ce petit jeu, on ne s'y retrouvera jamais ! Ce n'est pas ainsi que le nombre d'automobiles diminuera de sitôt. Les autorités publiques ont le devoir de mener des politiques viables, durables et utiles en regardant vers l'avenir et avec le courage qui s'impose face au petit confort égoïste de certains. Chacun s'accorde à dire que rouler en ville aujourd'hui est de plus en plus insupportable (embouteillages quasi permanents, pollution [sonore, olfactive, gaz et particules toxiques, ...], insécurité, parquage de plus en plus problématique,...). Et tout à la fois, beaucoup estiment que c'est « à l'autre » de faire l'effort. On est mal barre. Un sursaut de citoyenneté ne fera pas de tort non plus ...
lundi 2 mai 2011
REDUCTION DU PRECOMPTE IMMOBILIER
Pour avoir droit à la réduction pour enfants à charge, vous devez, au 1er janvier de l'exercice d'imposition, avoir au moins 2 enfants en vie dont l'un au moins est encore à votre charge.
Une récupération plus importante pour chaque enfant handicapé.
Le taux de réduction est majoré si vous avez une (ou plusieurs) personne(s) handicapée(s) à charge. L'occupant (propriétaire ou locataire) obtient une réduction de 10% pour chaque enfant non handicapé à charge.
Dans ce cas, vous devez au 1er janvier de l'exercice d'imposition :
1.avoir une personne handicapée à votre charge. L'occupant (propriétaire ou locataire) obtient alors une réduction de 20% pour chaque personne handicapée à charge;
ou
2.avoir votre conjoint handicapé. L'occupant (propriétaire ou locataire) obtient une réduction de 20% pour le conjoint handicapé.
Cette réduction n'est pas automatique. Que vous soyez propriétaire ou locataire, vous devez introduire vous-même la demande de réduction.
Vous pouvez en faire la demande :
dans les 6 mois à compter de la date d'envoi de l'avertissement-extrait de rôle
sous la forme d'une réclamation. (vous pouvez vous adresser à la recette des Contributions directes dont vous dépendez ; celle-ci possède un modèle de réclamation),
au Directeur régional des Contributions directes compétent dont l'adresse figure sur l'avertissement-extrait de rôle que vous avez reçu,
(pour ce qui a trait aux personnes handicapées : )en joignant un certificat officiel établissant la qualité de grand invalide de guerre ou de personne handicapée si vous demandez une de ces réductions.
Un droit que beaucoup de locataires ignorent. Ce sont toujours quelques euros de gagner sur un loyer. Pourquoi cette mesure ne fait pas l'objet d'information systématique - par exemple dans la déclaration d'impôts ?
Où se renseigner et en faire la demande ?
L'art.257 du code des impôts sur les revenus fait référence à cette réduction. On peut y lire que la demande de réduction doit être adressée au directeur des contributions compétent ou au receveur des contributions selon que l'avertissement extrait de rôle a déjà été enrôlé ou que le précompte immobilier ne l'a pas encore été. [la demande peut donc être partiellement rétroactive]
L'art.259 du même code précise que ces réductions « sont déductibles du loyer, nonobstant toute convention contraire; elles ne sont pas applicables à la partie de l'habitation ou de l'immeuble occupé par des personnes ne faisant pas partie du ménage du grand invalide, handicapé ou chef de famille intéressé. »
A cette fin le receveur informe chaque année le locataire qui remplit les conditions pour le bénéfice de la réduction, au moyen d'une carte n° 179.4, du montant de la réduction comprise au rôle ou consentie par décision du directeur des contributions.
CERTIFICAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE OBLIGATOIRE
Tout bâtiment, donc - soit un logement, soit un bureau de plus de 500 m2 - situé en Région de Bruxelles-Capitale qui est mis en vente devra être muni d'un certificat de performance énergétique des bâtiments (PEB).
Selon le site internet de Bruxelles Environnement, le certificat PEB est un document exprimant le résultat du calcul de la performance énergétique globale du bien, exprimé en un ou plusieurs indicateurs numériques ou alphabétiques, basé sur les caractéristiques du bien et de ses installations.
Cette obligation fait suite à l'arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale adopté le 17 février 2011. Le certificat PEB établi par un certificateur agréé est valable pendant 10 ans si aucune modification n'est apportée aux caractéristiques énergétiques du bien.
Pour l'obtention d'un certificat, le propriétaire d'un studio devra débourser 100 euros. Pour un appartement, le prix s'élèvera à 150 euros et de 200 à 300 euros pour une maison. Quant aux immeubles de bureaux, le prix dépendra de la surface d'exploitation.
Comme à l'acoutumée, le législateur a prévu une période d'adaptation qui, dans ce cas précis, court jusqu'au 1er septembre 2011.
Un propriétaire qui ne dispose pas de certificat peut se voir confronter à une amende administrative comprise entre 200 et 650 euros. Tout logement mis en location à partir du 1er novembre 2011 devra également disposer d'un certificat énergétique (1). Le certificat de performance énergétique (CEP) est un document officiel qui renseigne la performance énergétique d'un bâtiment. C'est la carte d'identité énergétique du bâtiment.
Vous trouverez facilement sur internet un annuaire des certificateurs, des sites de comparaison de tarifs, la réglementation, ...
Mais il y a cependant un « couac » : il n'y a pour l'instant, sur le marché, qu'une trentaine de certificateurs. Or, il en faudrait, selon le Ministère, au moins 200 à 250 à temps plein. C'est ce qu'exige le nombre de logements vendus par an - environ 15.000 à Bruxelles (2).
Le Comité espère que d'ici peu, le même type de certificat soit exigé pour la mise en circulation de locaux en location. Et pourquoi pas, même, exiger ce certificat pour un logement déjà en location. Cela éviterait tout à la fois de désagréables surprises, obligerait le propriétaire à garantir des installations plus économiques et écologiques.
(1) Le certificat de performance énergétique (CEP) est un document officiel qui renseigne la performance énergétique d'un bâtiment. C'est la carte d'identité énergétique du bâtiment.
Que prend en compte le certificat de performance énergétique ? Il détaille la performance des différents éléments de l'habitation que forment :
•l'enveloppe (murs, sols, toiture,...);
•le système de chauffage;
•le système d'eau chaude sanitaire;
•le système de ventilation;
•le système de production d'énergie renouvelable.
(2) Pour information, 63.000 logements se louent à Bruxelles chaque année (source : Le Soir).