dimanche 30 mai 2010

L'AGORA SPACE DES TOURS JACQUES FRANCK VA DISPARAITRE


Dans le cadre du Contrat de Quartier Fontainas, la CLDI a annoncé que le terrain de sport au pied des tours Jacques Franck allait disparaître pour faire place à un aménagement plus verdurisé. Un espace de jeu pour les jeunes est-il prévu dans les ascenseurs des logements sociaux ? Il est vrai que les incivilités, les bagarres, les sacs jackings dans le quartier ont donné des cheveux gris aux agents de prévention (comme aux passants et aux habitants). Est-ce pour autant une raison de sacrifier sur l'autel de la prévention un espace qui est très utilisé - positivement - par les ados et les élèves des écoles avoisinnantes.

vendredi 28 mai 2010

Nouvelle Ecole des Devoirs

Une bonne nouvelle dans le cadre du Contrat de quartier Parc-Alsemberg : une Ecole des Devoirs a récemment ouvert ses portes au 55 rue Dethy. Elle est accessible aux élèves de 3ème et 4ème secondaire habitant le périmètre.

Renseignements : Ecole des Devoirs - Tél. : 02/536.02.69

Photo : Peu d'indication sur la façade de l'école de devoirs.


Mais c'est quoi, une école de devoirs ?

C'est 1968 que naît le mouvement des écoles des devoirs, alternatives à l'école. Le mouvement s'effrite rapidement et disparaît.

Pour revenir à la charge vers 1973-1974 qui voit apparaître les premières "aides aux devoirs", notamment à Bruxelles. L'origine de la plupart des écoles de devoirs repose sur le problème que pose la scolarisation des enfants issus de milieux défavorisés.

Dans les années 80, c'est la "professionnalisation" du mouvement. Complémentaires à l'école, les écoles des devoirs se centrent davantage encore sur le social et le culturel. Elles se multiplient à Bruxelles et en Wallonie.

Les objectifs des écoles des devoirs sont essentiellement :

1. De favoriser l'épanouissement global de l'enfant en développant, en intensifiant et en élargissant les activités qui lui sont proposées de manière à lui ouvrir de plus en plus de perspectives et à lui faire découvrir son environnement.

2. D'éveiller l'enfant à la créativité: l'école des devoirs propose des ateliers où l'enfant a l'occasion de créer.

Les écoles de devoirs sont encadrées par l'O.N.E. (L'Office de la Naissance et de l'Enfance) qui assure - dans le respect des législations en vigueur et selon la mission opérationnelle visée - l'agrément, le subventionnement, l'organisation, l'accompagnement, le contrôle et l'évaluation de l'accueil de l'enfant de moins de 12 ans en dehors de son milieu familial - et donc notamment l'accueil extrascolaire.

Pour plus d'informations sur les écoles des devoirs, vous pouvez surfer sur le site de la Fédération Francophone des écoles de Devoirs
http://www.ffedd.be/

Au moment d'écrire ces lignes, le site de la coordination des écoles de devoirs de Bruxelles est - pour changer- injoignable. On vous le donne quand même ici au cas où vous auriez plus de chance que nous.

RENOVER OU EMBELLIR SA MAISON ?

Dans le cadre du Contrat de quartier « Parc-Alsemberg », la commune a fait savoir sur son site que les propriétaires (dont d'immeuble est situé dans le périmètre) peuvent bénéficier de primes régionales majorées.


Vous voulez rénover votre maison ou embellir votre façade ? Vous pouvez dans ce cas contacter la coordinatrice, Aurore Lorenzi, qui vous accompagnera dans la constitution de votre dossier.

Renseignements :
Primes à la rénovation et à l’embellissement de façades
Tél. : 02/533.34.80

Photo : L'arrière du Match (rue du Fort) a été rénové : n'aurait-on pas oublié de rendre ces fenêtres - aveugles - plus sexy ?

MARIE JANSON : 2 MILLIONS D'EUROS

Nous l'avons appris par la presse : la place Marie Janson va faire l'objet d'un lifting important. La commune a annoncé un budget de près de 2 millions d'euros pour enfin donner du lustre à cette place de 10.000 m². Le parking ne figurerait apparemment pas dans cette phase du projet qui serait soumis à enquête publique en septembre 2010.

La commune avait annoncé précédemment (en juin 2007 : voir communiqué de presse) ses objectifs : la création d’un véritable espace vert en surface permettra d’améliorer la convivialité du lieu. L’étude de réaménagement de la place sera financée à 100% par le Programme Politique des Grandes Villes. Ultérieurement, l’enveloppe d’investissements «Beliris» prendra en charge les travaux d’aménagement de la surface.

La commune considère qu’il est important de pouvoir disposer d’un avant-projet qui détermine clairement les options urbanistiques répondant aux objectifs communaux et aux besoins du quartier. Elle a donc décidé de confier l’étude du réaménagement à un bureau spécialisé, via la passation d’un marché public. Le coût de l’étude est estimé à 75.000 EUR.


A suivre.

TOILETTES PUBLIQUES : COOL, LE MUR D'EAU



Dans le cadre de l'aménagement des abords de l'église du Parvis de Saint-Gilles, l'une des propositions était d'installer un mur d'eau. Il en exite encore à Bruxelles. Leur entretien est souvent très laborieux. Quand ce ne sont pas des tags qui défigurent l'ensemble (photo du bas), ce sont des déchets en tout genre. Sur la photo du haut, prise sur le flan de l'église Sainte-Catherine dans le centre de Bruxelles, on peut voir dans la rigole des papiers, des mégots de cigarette et une flasque d'alcool. J'ai vu pire encore ...

jeudi 27 mai 2010

TOILETTE PUBLIQUES MODERNES


Les habitants de Saint-Gilles se plaignent souvent de l'incivilité des gens qui urinent en rue. C'était d'ailleurs une demande récente des habitants dans le projet d'aménagement des abords du Parvis.

La Ville de Bruxelles a massivement investi en urinoirs et toilettes publics. (Photo : un urinoir sur la place de l'Yzer, près de la place Sainte-Catherine)Ce type de toilette demande néanmoins un entretien quotidien. Régulièrement aussi, les deux cuvettes sont détruites : les incivilités ont la peau dure ...

ABORDS DU PARVIS


Voici un dessin assez limpide de ce que les habitants ont proposé comme alternative au projet communal. Merci à Ulric.

On voit que l'option que retiennent les habitants imagine un tracé venant de la rue Jean Volders qui descend la rue des Vieillards pour rejoindre la rue de l'église Saint-Gilles en formant un angle droit. La placette inverse sensiblement l'espace vert qui occupe une grande partie du côté droit dans la descente. Un arbre majestueux dans l'angle droit et d'autre arbres dans l'alignement du début de la rue des Vieillards accentuent la végétalisation des abords de l'église. On devine aussi les trottoirs plus larges le long de l'église - actuellement, le trottoir n'y est pas réglementaire, puisque les piétons ne peuvent remonter la rue de l'église à cet endroit sans ... marcher sur la rue.

On garde évidemment le passage pour piétons dans cette "vision" du quartier.

mardi 25 mai 2010

IMPRESSIONS A PROPOS DE LA CONCERTATION SUR LE PROJET AYANT TRAIT AUX ABORDS DE L'EGLISE DU PARVIS

La concertation portant sur le futur aménagement des abords de l'église a eu lieu ce mardi 25 mai 2010 (voir à ce propos l'article mis en ligne sur les propositions des habitants).

Qu'avons-nous appris et que s'y est-il dit ?

Le sujet intéresse évidemment énormément de monde. Nous avons senti une grande frustration dans le chef de plusieurs habitants et commerçants qui estiment ne pas avoir été suffisamment informés et dont les nombreuses propositions faites depuis deux ans et demi n'apparaissent pas - ou si peu - dans le projet.

D'emblée, la commune (représentée par deux échevins et des membres du personnel du service de l'urbanisme) a précisé qu'elle ne ferait pas le forcing pour faire passer ce projet. La commune a ainsi garanti que le dialogue serait maintenu avec les habitants. C'est déjà une bonne nouvelle.

On l'a vu, tous s'accordent à saluer l'initiative de s'atteler à rendre ce coin perdu, sans cachet et sans âme plus convivial et agréable.

Avec insistance, des habitants ont plaidé pour une plus grande verdurisation - pourquoi donc supprimer des arbres ? - de sorte à insuffler une véritable coulée verte descendant du Parvis vers la chaussée de Forest. Garder les arbres et planter un ou deux beaux arbres majestueux est une option réclamée par les habitants. Le minéral est trop présent en regard du végétal. Regret des habitants. Valoriser le patrimoine est évidemment un "plus".

Deux pétitions ont été déposées - l'une de 140 signatures et l'autre de 40 environ (si je me souviens bien) pour évoquer les positions des habitants (grosso modo celles abordées dans l'article précédent de ce blog).

Il a été redit aussi l'importance de s'attaquer aux incivilités : nuisances sonores, dépôts clandestins, présence de drogues (et d'alcool), urine et défécations le long de l'église, ... Un urinoir est réclamé - ce à quoi la commune rétorque que ce type de décision ne se prend pas à la légère. Il est exact que le Ministre en charge de ce dossier à la Région compte investir massivement en installation d'urinoirs et toilettes, mais la commune soulève la grande difficulté à gérer ce mobilier urbain. Les habitants insistent : un mur d'eau est assez facile à entretenir et offre un aspect décoratif indéniable.

Le sentiment d'insécurité doit être plus encore pris en compte par les autorités communales.

L'un des points fondamentaux pour les habitants est la lutte contre le trafic de transit. Cela a été rappelé également. Tout comme la réduction de la largeur des trottoirs (de 3 mètres, ils passeraient à 2 mètres)qui ne satisfait pas les habitants. La placette, elle, comporterait deux niveaux : chaussée et trottoirs - une dénivellation de 15 cm. Les habitants auraient plutôt souhaité un traitement en un seul niveau. Le revêtement de la place doit aussi être mûrement réfléchi - comme les luminaires.

L'idée du marché thématique (artisanal, exotique,...) a été abandonnée. Ce qui rencontre le souhait des riverains.

L'assemblée a également, très sereinement, invité les autorités à se pencher sur des propositions et des plans imaginés par les habitants. Ces éléments ont également été remis à la concertation.

Nous avons aussi eu une clarification quant au budget : le projet bénéficierait d'une enveloppe de 310.000 €.

De manière plus générale, enfin, quelques remarques ont clôturé la séance :

1. Le dossier présenté par les architectes comprenait des éléments qui ne se retrouvaient pas dans le dossier consultable à l'enquête publique. Il aurait aussi été souhaitable que des alternatives eussent été présentées dans le dossier, ainsi que le cheminement de la réflexion qui a abouti à ce projet plutôt qu'à un autre.

2. Les habitants insistent sur la lutte contre le trafic de transit qui ne peut sérieusement se concevoir sans une réflexion globale sur la mobilité.

3. Dans le même ordre d'idées, il eut été intéressant de relier les deux contrats de quartier (Parc-Alsemberg et Fontainas) de sorte à envisager une approche globale de l'aménagement. La commune a évoqué ce type de rencontre dans le futur, son analyse étant également que la réflexion transversale doit permettre une approche plus intégrée. Le bureau d'études a par ailleurs précisé que l'enveloppe budgétaire n'avait pas permis d'envisager un périmètre plus étendu.

4. Les habitants espèrent que le projet présenté sera revu et tiendra compte des remarques pratiques émises, et qu'il sera soumis régulièrement aux habitants dans sa phase de mise en oeuvre.


La Commission remettra son avis dans une dizaine de jours - comptons plutôt deux semaines. Nous en ferons l'écho dans ce blog.

ABORDS DE L'EGLISE DU PARVIS : LA POSITION DES HABITANTS

Le Comité de Défense de Saint-Gilles a pris connaissance du - famélique - dossier concernant le réaménagement des abords de l’Eglise Saint-Gilles. Nous avons invité les habitants et commerçants, ainsi que les frères de la communauté de l'église à une rencontre. Le but : préparer l'intervention à la commission de concertation de ce mardi 25 mai 2010.

La réunion fut très documentée. Nous avons appris qu'un comité s'était formé depuis plus de deux ans afin de défendre le quartier des abords de l'église - notamment auprès de la CLDI du Contrat de Quartier Fontainas. Ce CdQ ne couvrait pas, au départ, les rues citées plus haut. Les habitants ont insisté pour que le périmètre soit étendu à ces abords. Depuis ce temps, de nombreuses propositions et avis ont alimenté la réflexion de la CLDI - propositions qui se retrouvent peu dans le projet en discussion.

Voici la position qu'ont défendu les habitants (et les personnes concernées par le quartier, dont les Fraternités Monastiques de Jérusalem) des rues J. Volders, rue des Vieillards et rue de l’église Saint-Gilles (et des alentours). Elles ont été relayées par le Comité de Défense de Saint-Gilles et ont été déposées en concertation.

La revalorisation de l’espace public autour de l’Eglise Saint-Gilles intéresse les habitants de l'espace comprenant la rue de l’église Saint-Gilles, la rue des Vieillards et la rue Jean Volders. Mais aussi l’ensemble du quartier – et même tous les saint-gillois. L’initiative est bienvenue de s’intéresser à ce coin perdu et sans âme. Redessiner la voirie et les trottoirs permettra de lutter contre le trafic de transit. La diminution de la pression automobile, la limitation du trafic parasite dans les quartiers résidentiels et l’instauration d’une zone 30 sont des pistes intéressantes. L’actuel mobilier urbain est très pauvre : les habitants applaudissent l’idée de la réorganisation de l'éclairage public, notamment.

Le projet est situé dans le périmètre de protection d’un bien classé, l'église, et s’inscrit dans les objectifs du Plan Communal de Développement.

L’ensemble mérite effectivement une réflexion globale visant à unifier des vides de différents caractères, pour éviter les « non lieux » actuellement laissés pour compte. Il est aussi tout-à-fait exact qu’à l’heure actuelle, les zones autour de l’église sont des espaces résiduels mal vécus.

Les habitants ont exprimé au Comité de Défense de Saint-Gilles un certain nombre de remarques sur le – maigre – projet. Reprenons les éléments point par point :

1. Le parking.

Le parking rue des Vieillards serait supprimé. Dix nouvelles places seraient réorganisées le long de la rue de l’église. Le site comprenait 23 emplacements légaux dont 13 seraient supprimés. La suppression de plusieurs places de parking contribuerait éventuellement à diminuer la pression automobile. Mais ce n’est pas sûr du tout, parce que, au regard du projet, les voitures vont continuer à tourner dans ces petites rues pour trouver une place où se garer.

Quant au petit parking de la rue de l'église qui passerait de 7 à 10 places, il pose question. Pour l’instant, les 7 places sont disposées en épi. Le projet les dispose perpendiculaires à la placette. Cela n’est pas réaliste. Tout au plus peut-on en disposer 8. La place du côté de l’église empêcherait les piétons de passer, tandis que la dernière (vers la pointe du triangle) n’est pas tenable non plus. Il est vrai que les 15 places existantes sur la placette sont trop exigües (2m10 de large au lieu de 2m50 nécessaires) ce qui contraint souvent les usagers à se garer avec deux roues sur le trottoir aux extrémités.

Les dix emplacements pour le stationnement de vélos envisagés sur le site, du côté du Parvis, sont insuffisants.

Nous faisons remarquer que depuis quelque temps, des panneaux de signalisation « stationnement alterné » ont curieusement disparu sans préavis. On ne diminuera pas la pression automobile dans ces conditions ! D’un côté réduire le parking de quelques places et de l’autre l’augmenter massivement. Le Comité interpellera d’ailleurs l’échevin de la mobilité pour lui demander d’éclaircir ce choix – temporaire, accidentel ou définitif ?

2. Le mobilier urbain
Le long de l’église, face à la rue Jean Volders, l’espace serait élargi et débarrassé de ses « encombrants » : les poubelles et les bulles à verre. L'ensemble serait réorganisé. Nous encourageons le déplacement des bulles à verre entre le commissariat et l’église (et de préférence enterrées si le sous-sol le permet), la cabine téléphonique et l’abri des transports en commun sont réimplantées en recul, parallèlement à la façade de l’église, afin de ne plus constituer un avant-plan gênant dans la perspective vers l’édifice depuis la rue Jean Volders. Nous sommes par contre opposés aux « tabourets urbains ». Cette véritable invitation à s’arrêter et à s’asseoir n’est pas une solution. Il est également hors de question, si cette option était maintenue, d’imaginer ces plots en béton. En matière de design, de nombreux exemples réussis peuvent être transposés dans nos rues.

L’un des principaux problèmes dans ce micro-quartier est le bruit et le passage (et la présence) de personnes indélicates. Des ivrognes, des drogués viennent régulièrement casser la quiétude des lieux.

De nombreuses bagarres ont aussi lieu – particulièrement la nuit. La police n’intervient quasi jamais ! La configuration des lieux en entonnoir crée un effet de résonnance. Les abords de l’église sont aussi le théâtre de dépôts clandestins. Quand ce ne sont pas les fêtards rentrant des cafés du Parvis, urinant et criant le long de l’église. Une idée serait d’ailleurs d’intégrer dans le projet un urinoir – pourquoi pas un mur d’eau, à la fois décoratif et pratique sur l’un des pans de l’église. Il semblerait qu’un projet régional vise à placer 200 urinoirs dans les communes de Bruxelles : c’est également une manière de lutter contre les nuisances et incivilités.

Les cacas de chiens sont aussi une nuisance très désagréable … Si l’idée de construire une canisette, il serait important de la concevoir en long : les chiens ont besoin de trotter pour déféquer.

On le voit : les incivilités sont très nombreuses. C’est à tout cela qu’il faut donc s’attaquer. Et notamment aborder la question de la surveillance des rues à l’arrière de l’église.


3. L'éclairage

Dans le projet, l’éclairage est revu entièrement. Selon les concepteurs, son intensité est actuellement insuffisante. C’est exact. L’amélioration de l’éclairement nocturne doit consister à densifier l’éclairage de base en un système également décoratif qui mettrait en évidence le patrimoine – le flanc de l’église - et les arbres.

4. Les plantations

Les quatre arbres épars situés actuellement sur le triangle Eglise-Vieillards seraient abattus ainsi que les 6 tilia cordata. Cet abatage serait donc compensé par la plantation de 5 gleditsia.

Les habitants se demandent bien pourquoi abattre ces arbres !

L’aménagement propose la plantation d’un alignement de cinq arbres. L’idée de l’alignement est pauvre. Si cette option est maintenue, les habitants suggèrent d’augmenter le nombre plantations et de réfléchir sur un aménagement intéressant. Il serait plus judicieux de planter dans le nouvel espace du triangle un bel arbre majestueux, voire deux (floraison et feuillage à des horaires différents dans l’année). De « faux acacias » seraient bienvenus, par exemple. Quelques idées ont aussi été émises quant au type de plantation : des graminées au pied de l’église, des clématites, des plantes grimpantes sur les murs de l’église, …

En regard aux nuisances sonores évoquées plus haut, les habitants soulignent que la végétation devrait également avoir pour objectif de constituer une masse-tampon.

Quant à l’organisation de la place selon l’insolation, les habitants se demandent également quel sens a le fait, dans le projet, de disposer les arbres et les espaces pour les piétons dans l’ombre …

5. L'espace partagé et la zone 30

Le projet considère que la volonté d’un espace partagé entre les différents usagés (piétons et automobilistes) et les rues des Vieillards et de l’Eglise Saint-Gilles impliquent l'instauration d'une zone 30. Pour la zone 30, nous attendons toujours le Plan de Mobilité, toujours invisible.

Il est envisagé, dans le projet, que le passage piéton situé actuellement le long de l’avenue Jean Volders soit supprimé : c’est inacceptable. Par contre, on pourrait imaginer le quartier en zone résidentielle. La vitesse des voitures qui empruntent les rues de l’église et des vieillards est actuellement problématique. C’est un réel danger – surtout pour les piétons. Il faut réduire cette vitesse (et lutter contre le trafic de transit). Pourquoi pas, par exemple envisager un angle droit entre les rues de Vieillards et la rue de l’église ? La modération de la vitesse sera incontournable.

Nous avons compté dans le projet dix emplacements pour le stationnement de vélos : si tel est le cas, c'est un peu chiche. La tendance est que de plus en plus de citoyens roulent à vélo. C’est une voie qu’il faut encourager.

Le projet prévoir de diminuer les trottoirs à 2 mètres : c’est inacceptable. Il est également trop peu sensible aux difficultés que rencontrent les personnes à mobilité réduite. La déclivité de l’espace est très problématique. Le revêtement devra aussi tenir compte de l’inclinaison – ne pas recourir à la pierre bleue par exemple. Mais finalement : quels sont les matériaux prévus ?
Les habitants apprécieraient que l’on innove en mettant au sol un matériau qui aurait aussi la particularité de diminuer la réverbération sonore.

En conclusion, le Comité et les habitants émettent quelques autres remarques :
La diminution de la pression automobile est une bonne chose. Mais le plan de mobilité promis depuis belle lurette n’est toujours pas disponible. Depuis novembre 2008, lors des premières esquisses, aucune information consistante n’a été diffusée.

Il semble être question d’inverser le sens de la circulation dans la rue du Fort. Qu’en est-il ?

Une idée émise par les habitants est de réfléchir globalement le quartier. Une option serait de fermer le bas de la rue du Fort ou de la transformer en rue semi-piétonne. Cette possibilité entraînerait de facto une réduction du trafic de transit et une augmentation de l’activité locale.

Le projet pourrait imaginer les rues et l’espace public tout autour de l'église. En effet, l'espace entre l'église et la Justice de Paix est presque parfait comme terrain de jeu local pour des enfants, par exemple.

Une question qui vaut la peine d'être posée, également : avec plus de recul, on pourrait faire la jonction entre les deux contrats de quartier à l'occasion de ce projet, et inclure des idées du futur plan communal de mobilité et, peut-être déjà aller dans le sens de la fermeture de l'entrée de la rue du Fort et d'autres mesures de blocage du transit à travers le quartier.

La cohérence avec l’aménagement du Parvis s’en retrouverait consolidée. Bien sûr, les voitures de police doivent pouvoir partir facilement lors de toute intervention.

De toute façon, l’évaluation du Plan de Stationnement et le lancement du Plan communal de mobilité doivent intégrer les projets locaux. Mais cela doit se faire dans l’ordre. Dans le cas contraire, les habitants soulignent le manque de vision globale et l’improvisation navrante du présent projet.

Enfin, nous n'avons pas vu dans le projet d'aménagement réellement visibles permettant, pour les personnes âgées ou à mobilité réduite de faire face à la grande déclivité des abords de l'église (bien que quelques petits aménagements soient indiqués - deux rampes).

Nous craignons que la placette ne serve à (court) terme à une extension du marché. Idée qui est d’ailleurs intégrée dans le projet. Les habitants sont totalement contre cette éventualité.

Les habitants sont mécontents du fait d’avoir exprimé pendant plus de deux ans de nombreux souhaits – notamment lors des réunions de la Commission Locale de Développement Intégré et l’Assemblée Générale du Contrat de quartier Fontainas – qui ne sont pas illustrés dans le projet. Des propositions ont été émises tout au long de ces nombreuses rencontres. Des architectes du bureau d’étude ont également accompagné les habitants, sans que les remarques et suggestions de ceux-ci ne se retrouvent dans le dossier discuté ce 25 mai en concertation

Un autre élément pointé par les habitants est que le dossier ne comporte aucune solution alternative, ni aucune autre option justifiant finalement le seul rachitique dossier soumis à enquête publique.

Qu’en est-il aussi de cette rumeur qui rapporte que le plan « grandes villes » n’aurait plus la possibilité de financer les travaux de ce type dès le mois de juin ?
Qu’en est-il également du financement de l’aménagement ? Il semblerait qu’au départ, le projet ait été rajouté au contrat de quartier Fontainas puis en avait été « sorti ». Un budget de 900.000 € aurait été porté en compte. La Dernière Heure de ce vendredi 21 mai évoquait plutôt une somme de 250.000 €.

En réalité, le projet souffre de plusieurs gros problèmes :
il ne tient pas suffisamment compte des réactions précédentes des habitants ;
il ne formule qu’une seule option sans possibilité de pouvoir comparer avec d’autres alternatives ;
il semble, vu la minceur du dossier, être précipité, sans réelle consistance, sans « vision ».

Ces éléments ne peuvent pousser les habitants qu’à tirer la conclusion que ce projet n’est pas mûr et qu’il faut faire marche arrière.

jeudi 20 mai 2010

PROMETHEA : AMERTUME (remembering Morichar)

Il y a trois ans maintenant, deux architectes saint-gillois avaient remporté un prix lors d'un concours annuel organisé par l'asbl Prométhéa. Cette année, six projets ont été retenus pour la huitième édition qui vise à soutenir des projets liés à l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement urbain des bruxellois.

Les projets doivent contribuer à la création, la rénovation et la sauvegarde du patrimoine non classé.

En 2007, donc, ce prix de 25.000 €, qui bénéficie de l'appui du secrétaire d'Etat à l'Urbanisme, a été décerné à un projet qui visait à réaffecter les colonnes de la place Morichar.

Que disait-on à cette époque sur notre blog 1.0 ?

... de nombreux citoyens réfléchissent aussi sur le réaménagement de la place, souhaitant un réel débat avec les habitants et usagers de la place. Plutôt que de détruire purement et simplement la colonnade ou de concevoir un projet pharaonique, nous demandons un plan d'ensemble. Avec ou sans colonnade.

Dernièrement, une quinzaine d'entreprises bruxelloises se sont réunies autour d'un projet de mécénat structurel visant à l'amélioration de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire à Bruxelles. Développée par la Fondation Prométhéa et ayant bénéficié d'emblée du soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, cette initiative s'est concrétisée par la création du « Prix Bruocsella » dont le but est de soutenir collectivement des projets, ayant une dimension culturelle, sociale ou architecturale. Cette année, le lauréat est une asbl, le collectif "la Galerie" pour un projet de réaffectation de la galerie couverte.

En réalité, les deux architectes qui ont conçu le projet visent à aménager les colonnes en atelier artistique. Des formations artistiques pourraient s'y dérouler avec la complicité des établissements scolaires proches. Les promoteurs du collectif allient le respect du patrimoine, les fonctions culturelles du bâtiment et l'intégration sociale et urbanistique du lieu. Autant d'orientatinos qui collent avec les objectifs de réhabilitation urbaine du gouvernement : la rénovation de lieux dégradés, la préservation des espaces verts et une large concertation avec les habitants, les usagers de la place et les associations.


Depuis, la colonnade a été détruite. L'asbl Pométhéa a souligné récemment qu'elle avait très mal digéré son échec. Le résultat est qu'aujourd'hui, Prométhéa veut s'assurer de la pérennité d'un projet quitte à laisser d'autres projets séduisants mais dont la visibilité à terme semble plus fragile.

Au Comité, on comprend ... et on regrette.

L'art au secours de l'habitat


L'ASBL Convivence organise une expo sur le thème de « L'art au secours de l'habitat ». Le vernissage de l'exposition a lieu le vendredi 04 juin 2010, de 18h00 à 21h00 à la Gare de Bruxelles Congrès - Bd Pacheco 25 - 1000 Bruxelles à proximité du Passage 44 - Metro Botanique.

Peinture,sculpture,dessin,photographie,graf en live,happening : Une vingtaine d'artistes soutient l'asbl Convivence, un service d'aide et d'accompagnement au logement pour les habitants du centre de Bruxelles. Une partie du bénéfice de la vente des oeuvres servira à financer les missions de l'association.

Exposition les 05 et 06 juin 2010 de 12h00 à 19h00.

Les exposants : François-Charles Bazelaire / Benoit Beth / Yvonne Cattier / Elvira Cerda / Karine Coekelberghs / Patryck de Froidmont / Bob de Groof / Patricia Descamps / Miguel Fernandez / Françoise Harlez / Pablo Merino / Ghislaine Migneaux / Annick Moranduzzo / Azita Rhimpoor / Véronique Sabban / Smo / Jacques Schwers / Arnaud Vivane / Cris Squifflet / Gaëtan Tarantino / Laetitia van de Werve / Mario Villaggi (Peinture en tête d'article - merci Mario).

C'EST QUOI UNE COMMISSION DE CONCERTATION ,


Le Comité accompagne régulièrement les habitants dans l'examen de dossiers soumis à enquête publique. Une commission de concertation émet des avis sur les demandes de permis d'urbanisme ou d'environnement.

Qu'est-ce qu'une commission de concertation et à quoi sert-elle ?

La commission de concertation est un organe consultatif qui existe dans chacune des 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Elle regroupe les représentants des instances publiques et entend les observations des riverains.

Elle est chargée d'émettre un avis destiné à éclairer l'autorité administrative dans sa prise de décision. Son avis est requis préalablement à la délivrance d'un permis chaque fois que la législation urbanistique le prévoit, lors de l'élaboration de certaines réglementations (plans particuliers d'affectation du sol, règlements communaux d'urbanisme ...) ou encore à l'initiative de l'autorité.

Cet avis, consultatif, ne lie pas l'autorité administrative qui statuera sur la demande de permis d'urbanisme. L'autorité administrative qui prendra la décision finale de délivrer ou de refuser le permis motivera les raisons pour lesquelles elle s'écarte de l'avis de la commission de concertation, le cas échéant.

Quelle est sa composition ?

Sa composition est réglementée par arrêté (arrêté du 1er juin 1992 relatif aux commissions de concertation) et veille à la représentation des différents intérêts urbanistiques, patrimoniaux, économiques et environnementaux.

Sont donc représentés au sein de chaque commission de concertation :

L'Administration communale, qui assure par ailleurs la présidence de la commission ainsi que son secrétariat ,
L'Administration de l'Aménagement du Territoire et du Logement du Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale (AATL), en particulier la Direction de l'Urbanisme et la Direction des Monuments et des Sites ,
La Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SDRB), active dans les domaines de l'expansion économique et de la rénovation urbaine, par le biais de la production d'infrastructures d'accueil pour entreprises et de logements pour habitants à revenus moyens ,
L'Institut bruxellois pour la Gestion de l'Environnement (IBGE), organisme de recherche, de planification, d'avis et d'information dans le domaine de l'environnement.


Comment se déroule une séance de la commission de concertation ?

Le secrétaire de la commission de concertation convoque, en vue de leur audition, le demandeur du permis, toute personne ayant demandé à être entendue lors de l'enquête publique, ainsi que toute autre personne que la commission souhaiterait entendre.

Chaque personne entendue peut être accompagnée de deux conseillers : le demandeur du permis est donc bien souvent assisté de l'architecte, auteur du projet. Mais c'est parfois aussi un avocat qui se présente avec le demandeur.

Au cours de la séance, le projet est présenté à l'ensemble des participants, lesquels auront l'occasion de poser les questions utiles à la compréhension et à l'appréciation du dossier. Ils sont ensuite invités à exprimer leur opinion sur l'opportunité du projet, sur son impact dans le cadre de vie, ...

Les éventuels opposants font entendre leurs revendications. Les membres de la commission de concertation délibèrent ensuite à huis clos pour émettre à un avis circonstancié sur le projet.

La commission de concertation peut décider de reporter son avis, par exemple dans l'attente de renseignements complémentaires ou si un dossier est incomplet.

Le procès-verbal de la séance ainsi que l'avis de la commission de concertation sont consignés dans un registre tenu à la maison communale. Quiconque peut demander à le consulter.

Plus d'infos sur les commissions à Saint-Gilles ?

Le site internet de la commune propose une série d’informations sur les matières d’urbanisme, mais son fonctionnement est assez médiocre. Sur le lien consacré aux concertations, par exemple, on pouvait lire aujourd'hui l'ordre du jour de la prochaine concertation du ... 20 avril 2010 ! Sur le site, on peut cependant trouver les derniers avis - pas les plus anciens, malheureusement.

mercredi 19 mai 2010

LES VISIONS DE LA STIB


Toute la presse en parle : la STIB prépare sa vision du transport à l'horizon 2030. Elle planchera bientôt sur un plan pour les transports en commun dans la capitale.

Dans sa communication à l'occasion de la présentation du rapport annuel, la STIB ne fait qu'aborder sa vision qu'en regard du plan "Cityvision" des principales associations de l'environnement et de la mobilité de la capitale, qui vise à tourner le dos à un réseau basé sur le métro. Diffusée à l'occasion de la restructuration du réseau de métro bruxellois, Cityvision consiste notamment à optimiser l'usage des tunnels existants, tant de métro que de pré-métro, en y faisant circuler 24 lignes directement connectées aux principaux points névralgiques de la capitale (centre, haut de la ville, grandes gares, quartiers des bureaux) au départ de tous les coins de la ville.

Le Comité, qui fait pourtant partie de la plate-forme SMOB(Sustainable Mobility in Brussels), a toujours été assez sceptique sur le projet alternatif à la Métrovision de la STIB. Celle-ci affirme ne pas vouloir se limiter à une vision axée sur le métro.

En réalité, la STIB craint qu'en période de difficultés budgétaires, ce plan fasse son chemin dans le landernau politique sans avoir fait l'objet d'une analyse en profondeur.

Selon la STIB, Cityvision adopte une posture un peu caricaturale envers le métro. Sans remettre en cause le développement du réseau tram auquel la STIB consacre actuellement beaucoup de moyens, le directeur général de la STIB a estimé que l'option du métro léger était une "fausse bonne idée" car elle impose des modifications importantes aux infrastructures existantes, des problèmes de compatibilité avec les systèmes existants, et de longs convois en surface (jusqu'à 90 mètres). C'est précisément aussi l'avis du Comité.

Un autre obstacle est le spectre d'un généralisation des engorgements auxquels on a assisté sur l'axe nord-sud de la capitale, où ont co-existé avec beaucoup de difficulté plusieurs lignes venant des faubourgs de la ville. Le seul remède dans ce cas est de limiter les fréquences, et donc les capacités que l'on cherche précisément à augmenter.

Impossible, par ailleurs, a-t-il dit, de supprimer les correspondances liées à la diversité de plus en plus grandes de déplacement des usagers et des pôles urbains en développement. C'est pourtant ce que préconise Cityvision (ce avec quoi nous sommes d'accord).

Le patron de la STIB dit pourtant partager avec le SMOB une vision ambitieuse pour le transport public, et la nécessité de prendre des mesures plus volontaristes.

Plus que 7.300 fois dormir pour découvrir ce plan ambitieux.

HORODATEURS POUR DALTONIENS


Chouette initiative de la commune qui, il y a quelque temps déjà, a aposé des stickers de couleur sur les horodateurs. Chaque couleur correspond à la zone dans laquelle on se trouve. Simple, mais efficace. Et sans texte : ce qui n'incitera donc pas certains esprits à y trouver prétexte à polémique sur l'usage de l'anglais, par exemple. Lors du placement des bornes en novembre 2008, en effet, une indication en anglais avait ému un parti de l'opposition qui en avait fait tout un fromage. Mais soyons prudents : l'usage de certaines couleurs pourrait dans ce cas fâcher un parti dont les siennes ne se retrouveraient pas sur les bornes. Surtout en pleine campagne électorale ...

OU PASSENT LES PANNEAUX ?


La mobilité douce est l'un des enjeux que défend le Comité dans le cadre du développement durable. C'est aussi une préoccupation de nos décideurs politiques. Lors du plan de stationnement, nous avons donné le point de vue de notre association sur le projet. Force est de constater que la pression automobile a diminué. Récemment, la commune a une nouvelle fois montré qu'elle avait compris le message en réduisant le nombre de places de parkink à l'arrière de l'église du Parvis. Une décision certes peu populaire mais qui a le courage d'assumer ce choix d'inciter lespersonnes à se déplacer autrement.

Mais curieusement, nous avons observé une incongruité dans certaines rues : les panneaux de stationnement alterné ont été enlevés. Nous n'avons pas fait le relevé de ces "enlèvements", mais la situation pose question. Est-ce la commune qui a décidé cela - et dans l'affirmative : dans quel but ? Est-ce temporaire ou définitif ?

N'oublions pas que ces rues ne sont pas à sens unique. L'idée du stationnement alterné (jours pairs / jours impairs) permettait aux véhicules de se croiser sans heurts. En permettant de se garer des deux côtés de la chaussée, on rend plus malaisée la circulation : est-ce l'objectif ? En ce sens que cela participe de facto à la volonté de décourager les automobilistes ?

Ou est-ce simplement une manière de remplir les caisses de la commune : deux fois plus de voitures pouvant se garer, les horodateurs tournent à plein rendement.

Quoiqu'il en soit, ce n'est pas la peine de supprimer quelques places de parking derrière l'église si c'est pour en rajouter des dizaines dans les rues du quartier.

Nous poserons la question de l'enlèvement de ces panneaux à la commune et rapporterons dans ce blog sa réponse.

Le Poinçonneur des Lilas



L'image ci-dessus a été prise en 2009 rue de Lisbonne. Le trou béant dans la voirie montre l'état des rues dans la commune. Ci-contre, l'illustration montre des p'tits trous,des p'tits trous,toujours des p'tits trous dans les rues de Saint-Gilles - d'où le malheureux titre de cet article. L'entretien des routes est conséquent dans le budget communal. La rigueur de l'hiver dernier n'a rien arrangé ...

REMISE EN ETAT DES VOIRIES

La commune a fait savoir qu'afin de remettre en état des voiries, elle a décidé d’effectuer les travaux pour la sécurité et le confort des usagers. Pour ce faire, elle a dégagé un budget de 62.000 €.

Ces réfections ponctuelles de la voirie seront effectuées prioritairement dans les rues les plus dégradées et les plus fréquentées.

A savoir :
avenue des Villas
avenue du Mont-Kemmel
rue Wafelaerts
avenue de la Jonction
rue de Tamines
rue de Roumanie
rue Coenen
avenue Demeur
place Van Meenen
rue de Savoie
rue de Lombardie
rue Dethy
rue Delhasse
rue d’Ecosse

Une partie de ces travaux est en cours depuis peu en utilisant la technique dite de l’asphalte à froid. En ce qui concerne l’asphalte à chaud, sa réalisation nécessite une température ambiante supérieure à 10°C. Parallèlement aux réparations, le service en charge des voiries poursuivra son diagnostic afin d’identifier d’éventuelles nouvelles zones dégradées.

lundi 17 mai 2010

A propos de la plantation de Gleditsia


La revalorisation du Parvis de l’Eglise de Saint-Gilles prévoit la plantation de Gleditsia. Nous ne sommes pas spécialistes. Nous supposons donc qu'il s'agit de l'espèce d'arbre décrite ainsi dans wikipédia :

Le Gleditsia est un genre d'arbre de la famille des Fabaceae originaire d'Amérique du Nord et d'Asie. Ce genre a été nommé en l'honneur de Gottlieb Gleditsch, directeur du Jardin botanique de Berlin, qui mourut en 1786. L'arbre ressemble au robinier. Nous avons lu aussi que certaines espèces avaient des épines. On espère qu'il ne s'agit pas de celles-là ...

Pour le sport, voici comment est décrit le Févier d'Amérique, le nom commun du Gleditsia triacanthos : L’arbre peut atteindre entre 120 et 150 ans. Le févier d'Amérique peut mesurer jusqu'à 25 mètres de haut. Sa cime irrégulière étalée et ovale, porte un feuillage au couvert léger qui évoque celui de l'acacia.

Le tronc et les branches sont garnis d'épines très acérées mesurant jusqu'à 30 cm; il existe une variété sans épine ou inerme. Le bois du févier est particulièrement dense pour une croissance assez rapide. Les épines sont de type tripartites de couleur marron brillant et peuvent atteindre 6 à 9 mm.

Les feuilles sont alternes, paripennées et mesurent entre 14 et 25 cm. Les fleurs en grappes apparaissent en juin-juillet donnent de longues gousses brunâtres aplaties persistantes à la pulpe sucrée et comestible. Ces gousses atteignent 20 cm de long et contiennent 30 à 40 graines ressemblant à des grains de café (de 7 à 10 mm).

AMENAGEMENT DES ABORDS DE L'EGLISE


Prochainement, un investissement de l'ordre de 900.000 € va être consenti (avec l'aide de Beliris) pour la revalorisation de l’espace public autour de l’Eglise Saint-Gilles. Le projet intéresse aussi les habitants de l'espace comprenant la rue des Vieillards et la rue Jean Volders.

Le projet que nous avons pu consulté à l'occasion de l'enquête publique modifie le profil de la voirie, du trottoir et de la placette le long du flanc de l’église. Il comprend l’abatage d’arbres (les 4 pommiers et les 6 tilia cordata) et la plantation de 5 gleditsia.

Il prévoit aussi la suppression de plusieurs places de parking (rue des vieillards - 16 places seront supprimées) tandis que le petit parking de la rue de l'église passera de 7 à 10 places.

Le mobilier urbain sera également réorganisé (notamment l'éclairage, l'abri transport public et la cabine téléphonique, notamment. Nous n'avons pas d'information précise quant à ce volet.

Dans sa notice architecturale, quelques réflexions sont émises :

Le projet est situé dans le périmètre de protection d’un bien classé, l'église, et s’inscrit dans les objectifs du Plan Communal de Développement.

C'est ainsi qu'il prévoit la revalorisation du centre ancien, la poursuite du programme de rénovation des trottoirs en privilégiant les matériaux naturels dans les Zones d’Intérêt Culturel, Historique, Esthétique et d’Embellissement (ZICHEE) ainsi que les élargissements des trottoirs, il prévoit la diminution de la pression automobile, la limitation du trafic parasite dans les quartiers résidentiels et l’instauration d’une zone 30.

Le projet s’inscrit dans une réflexion élargie concernant le Parvis de Saint-Gilles et les espaces publics attenants. L’ensemble mérite une réflexion globale visant à unifier des vides de différents caractères, pour éviter les « non lieux » actuellement laissés pour compte. A l’heure actuelle, les zones autour de l’église sont des espaces résiduels mal vécus.

Les trottoirs longeant l’église sont encombrés d’une somme de mobilier inutile, ils sont trop étroits, imposant des proximités dérangeantes avec l’édifice. La pointe de l’espace concerné, à l’intersection des rues des Vieillards et de l’Eglise est occupée par du parking, comme si le lieu n’avait pas d’intérêt.

C’est pourtant la manière dont seront revalorisés ces espaces qui assurera la mise en valeur de l’édifice patrimonial. La qualité architecturale de l’église Saint-Gilles mérite qu’on la mette en scène.


Le texte que nous avons pu consulté était particulièrement avare en précisions, mais il évoque deux axes de réflexion principaux :

1. La revalorisation de l’espace public par la réunification des espaces résiduels autour de l’église pour une plus grande cohérence et un meilleur vécu du maillage des espaces publics.
2. L’évacuation des différents « objets » encombrant l’espace pour une remise en valeur du patrimoine architecturale existant et l’utilisation éventuelle de l’espace par le marché du parvis de Saint-Gilles.


Le projet est ensuite expliqué plus concrètement :

Le site est réunifié par un seul et unique revêtement de sol, composé de petits pavés en matériau naturel, en incluant la rue des Vieillards destinée à être « vécue » comme un espace partagé entre ses différents utilisateurs, piétons, automobilistes, cyclistes. La largeur de la chaussée est diminuée de manière à accroître l’espace public le long de l’église Saint-Gilles.

1. Le parking

Le parking rue des Vieillards est supprimé. Dix nouvelles places sont réorganisées le long de la rue de l’église. Le site comprenait 23 emplacements légaux dont 13 sont supprimés.

Les 15 places existantes sur la placette étaient exigües (2m10 de large au lieu de 2m50 nécessaires) ce qui contraignait souvent les usagers à se garer avec deux roues sur le trottoir aux extrémités.

Les parkings sont rassemblés dans les zones les plus ombragées de la placette, afin de rendre aux piétons les zones ensoleillés.

Une rangée d’arbres crée la limite entre la zone de parking et la zone piétonne.
Dix emplacements pour le stationnement de vélos sont implantés sur le site, du côté du Parvis.

2. Le mobilier urbain

Le long de l’église, face à la rue Jean Volders, l’espace est élargi et débarrassé de ses « encombrants » : les poubelles et les bulles à verre. L'ensemble serait réorganisé. Les bulles à verre pourraient être déplacées entre le commissariat et l’église (voire même enterrées si le sous-sol le permet), la cabine téléphonique et l’abri des transports en commun sont réimplantées en recul, parallèlement à la façade de l’église, afin de ne plus constituer un avant-plan gênant dans la perspective vers l’édifice depuis la rue Jean Volders. Des « tabourets urbains » (les plans les appellent des "plots assises") seront installés un peu partout.

3. L'éclairage

L’éclairage est revu entièrement. Selon les concepteurs du projet, son intensité est actuellement insuffisante. L’amélioration de l’éclairement nocturne consiste à densifier l’éclairage de base en console sur les façades de la rue des Vieillards et, l’ajout d’un mât dans le prolongement de la rue Jean Volders. Un deuxième système, plus décoratif, met en évidence le flanc de l’église et les arbres.

4. Les plantations

Les quatre arbres épars situés actuellement sur le triangle Eglise-Vieillards seront abattus. L’aménagement propose la plantation d’un alignement de cinq arbres. Les cinq arbres existants dissimulant le pied de l’église et créant de ce fait un lieu insécurisant sont enlevés ainsi que celui qui se situe au premier plan avenue Jean Volders (en face du n°70). C'est à cet endroit que sera installé à leur place l’abribus, la cabine téléphonique et le parking à vélos.

5. L'espace partagé et la zone 30

Le projet considère que la volonté d’un espace partagé entre les différents usagés (piétons et automobilistes) et les rues des Vieillards et de l’Eglise Saint-Gilles impliquent l'instauration d'une zone 30. Dans ce cadre, il est envisagé que le passage piéton situé actuellement le long de l’avenue Jean Volders soit supprimé (la présence d’une grille de métro compromet son tracé dans l’alignement des trottoirs, suivant le règlement régional d’urbanisme difficile).


Le Comité émet quelques remarques :
La diminution de la pression automobile est une bonne chose. Par contre, nous pressentons que les habitants ne l'entendront peut-être pas de cette oreille ... Plus aucune voiture ne pourra se parquer dans la rue des Vieillards - ni le long du trottoir, ni sur le petit parking (qui comprend actuellement 8 places).

Pour la zone 30 évoquée plus haut, nous attendons toujours le Plan de Mobilité, toujours invisible.

Nous avons compté dix emplacements pour le stationnement de vélos : c'est un peu chiche ...

Enfin, nous n'avons pas vu dans le projet d'aménagement réellement visibles permettant, pour les personnes âgées ou à mobilité réduite de faire face à la grande déclivité des abords de l'église (bien que quelques petits aménagements soient indiqués - deux rampes).

La petite place publique qui sera créée le long de la rue de l'église se trouvera face au parking : belle perspective de pollution pour les usagers qui se reposeront en avalant les gaz d'échappement des voitures venant et allant.

Nous avons demandé à être entendu lors de la Commission de Concertation qui a été fixée au mardi 25 mai 2010 - l'heure ne nous a pas encore été communiquée.

dimanche 16 mai 2010

Les grands axes du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg

Vous trouverez ci-dessous les grandes lignes de la réponse de la commune à une question orale de l'opposition au Conseil Communal de janvier 2010.

Quatre grandes thématiques et axes d’intervention ont été fixés, dont les objectifs généraux sont les initiatives en faveur de l’accès au logement et à la mixité sociale, l’amélioration des conditions de logement, l’amélioration du cadre de vie dans l’espace public et la cohésion sociale, l’insertion socioprofessionnelle et en général une politique de lutte contre l’exclusion.

Les actions développées s’appuient sur un diagnostic préalable et répondent aux objectifs et cadres réglementaires établis par la Région dans son programme de revitalisation des quartiers. Le volet 1 du contrat de quartier est consacré au logement. Dix immeubles ont été identifiés comme étant prioritaires prioritaires. Il s’agit d’immeubles incendiés, insalubres ou à l’abandon, qui représentent souvent des sources de nuisances.

Dans l’élaboration du contrat, la commune a également cherché à identifier des immeubles permettant de développer des projets collectifs.

Le volet 4 concernera, lui, les interventions sur l’espace public: verdurisation, restitution d’une partie de l’espace public aux piétons, création d’espaces récréatifs…

Les espaces et les rues qui seront concernées par le contrat de quartier sont les suivants:

le plateau Villas-Alsemberg-Garibaldi, le «Diabolo», c’est-à-dire l’ensemble formé par les rues Defnet-Monténégro-Verhaegen, la «Placette du bateau», comprenant l’espace formé par les rues Crickx-Perche-Fort, le triangle Cluysenaar-Robie, les 6 coins, carrefour formé par les rues «Dethy, Lisbonne, Prague, Dethy, Prague», ainsi que les rues du Fort, des Fortifications et du Céleri. Un traitement spécifique sera accordé aux rues Garibaldi et de Lisbonne. Les réaménagements de voiries seront repensés en tenant compte du Plan communal de Mobilité actuellement à l’étude.

Dans le cadre de ce nouveau contrat de quartier, la commune a le projet de créer deux crèches de 24 places chacune et deux plaines de jeux à l’école 1-2,…

Des initiatives socio-économiques seront également développées: accompagnement de la population fragilisée, développement d’actions en faveur du logement, de projets de gestion publique, des actions en faveur de la réussite scolaire…

Tous les projets présentés à ce stade ont fait l’objet de discussions en CLDI, au Collège,avec la Région et ont été présentés pour être soutenus et approuvés pour leur mise en oeuvre. Parmi ces derniers, deux projets sont cependant un peu moins aboutis. Il s’agit du projet d’insertion socioprofessionnelle en éco-rénovation et du le projet de maisons de jeunes pour activités en néerlandais. Et ce parce que la commune ne dispose pas des moyens financiers nécessaires pour acheter la maison. Des discussions et des pourparlers sont actuellement en cours.

Le volet 1 «logement» représente 53% du budget du contrat, sur environ 15 millions €. Le volet 4 compte pour 22% et le volet 5 pour 25%. Les opérations de volet 1 seront mises en oeuvre par la Régie foncière qui est l’opérateur communal en matière de logement et une grande partie du volet voirie sera confié à Beliris.

mardi 11 mai 2010

LE MARCHE DU JEUDI


Depuis le 6 mai 2010, le marché du Parvis de Saint-Gilles n'a plus lieu le jeudi matin : au départ annoncé dès 13 heures, il est dorénavant accessible de 12 à 19 heures. L'inauguration s'est faite en grandes pompes. On savourait une ambiance de campagne électorale - pourquoi pas ? On a particulièrement savouré la prestation déjantée de la fanfare "Commando Fête‏" (voir ici une prestation captée au Festival international de Théâtre de Sibiu, Roumanie).