mardi 29 avril 2014

Parcours d'artistes de Saint-Gilles : c'est LA MOINDRE DES CHOSES

"La moindre des choses" est une plateforme de réflexions et d’actions en ligne qui touchent différents domaines . Ils l'annoncent sur leur site ce sont des choses qui  "leur parlent, leur posent question". Il s'agit aussi d'un lieu où il peut se passer des tas de choses. Plusieurs expositions ont déjà été programmées dans ce lieu à un jet de pierre de la rue du Fort [21 rue Dethy].

Le lieu participe cette année au parcours d'artistes de Saint-Gilles et Forest. C’est la moindre des choses, disent-ils. Le minimum. Autrement dit, “le moins qu’on puisse faire” selon nous : partager sur différents sujets avec engagement, accepter d’être goutte d’eau dans la mer, devenir grain de sable dans le rouage.  La moindre des choses, une manière d’agir à notre échelle.

A l’occasion du parcours d’artistes 2014 de Saint-Gilles et de Forest, "la moindre des choses" accueille les travaux de Bulu, Raphaëlle Goffaux, Philippe Jadin, Nicolas Sherban Vidick et Tania Viteri Saenz.
Photo, sculpture et vidéo à découvrir trois weekend à partir du 17 mai de 14 à 19h. Une nocturne est proposée le 16 à partir de 20h.

                                 Ci-dessus : une oeuvre de Tania Viteri Saenz
Vous pouvez découvrir une oeuvre de  Raphaëlle Goffaux, Philippe Jadin, sur leur site :
Quant au programme complet du parcours, il est disponible sur le site suivant : cliquez ici ou copiez l'URL 

lundi 28 avril 2014

Nouvelle brocante rue du Fort

La rue du Fort suffoque ? Plusieurs commerces ont mis la clé sur le paillasson ? Le marché dominical s'essouffle ? Nous avons, en janvier dernier, déposé un livre blanc auprès des autorités communales, reprenant de nombreuses revendications pour redonner du peps à la rue. La commune propose dès ce dimanche, sur la lancée de "Fort(s) en Fête 2014" proposée par l'association des commerçants "Forts Ensemble", une brocante depuis le Parvis, sur la rue du Fort.  Nous ne résistons pas à la tentation de croire que l'initiative de cette nouvelle brocante est l'une des conséquences de nos actions dans le cadre d'ID Fortes entre 2012 et 2014. On applaudit des deux mains. 


A partir du 4 mai prochain, donc, la rue du Fort accueillera chaque dimanche une brocante pendant les heures du marché du Parvis


Les objets de brocante pourront être offerts à la vente à l’exclusion des vêtements et du textile.

Les inscriptions sont enregistrées chaque dimanche à partir de 6h auprès du concessionnaire du marché, devant la brasserie Verschueren. L'emplacement coûte 2,5 € par mètre d'emplacement et se paie sur place.


Renseignements:
Service du Développement économique
Tél.: 02/536.02.32
E-mail: developpement.economique@stgilles.irisnet.be

mercredi 16 avril 2014

DOM DAR, «NOTRE» TONTINE : C'EST PARTI

Ce mercredi 16 avril marquait le "vrai coup d'envoi de la tontine de Saint-Gilles. Mise en place il y a quelques mois, la troisième Assemblée Générale a permis d'annoncer l'ouverture du compte d'épargne, de rencontrer le Fonds du Logement et de renforcer des liens. Le Comité de Suivi avait organisé la séance comme de vrais pros.

Ci-dessus : une partie des ménages faisant partie de "Dom Dar". Les autres étant auprès des enfants dans une salle annexe ou préparant les interventions suivantes.

Revenons sur la genèse de Dom Dar dès demain.



vendredi 11 avril 2014

QUARTIERS DURABLES CITOYENS 2014

Vous avez des idées pour rendre votre quartier plus respectueux de l’environnement et plus convivial ? C’est le moment de passer aux actes ! Bruxelles Environnement lance son appel à projets "Quartiers durables citoyens": s’il est retenu, votre quartier bénéficiera des conseils d’un coach, d’une méthode de travail, d’outils de communication et d’un soutien financier pour lancer des projets.

"Quartiers durables citoyens": plus vert et plus convivial

Depuis 2008, les habitants de vingt quartiers de Bruxelles se sont progressivement engagés dans la démarche. Le principe est simple : se mobiliser ensemble, dans son quartier, pour identifier des nécessités et développer des projets concrets en faveur de notre cadre de vie.

Ensemble, on est plus fort

Le véritable enjeu, c’est de se mettre en projet entre voisins, avec d’autres quartiers et avec les institutions. La réussite passe aussi par la mobilisation de partenaires comme la commune, le CPAS, le centre culturel ou les associations, pour obtenir par exemple une salle pour se réunir, l’accès à un espace public, l’autorisation d’être présents sur un marché ou des outils de sensibilisation...

Notre quartier a des idées 

Au départ, il s’agit de rassembler un groupe pilote et une dizaine de personnes motivées qui ont envie que ça bouge « vert » dans le quartier. Si la candidature de votre quartier est retenue, le dispositif « Quartiers durables » met à votre disposition un coach qui va vous accompagner pas à pas dans votre projet.

Un exercice de démocratie participative

Et qui prend les décisions ? Vous, eux, nous, tous ceux qui veulent en être ! Une assemblée citoyenne décidera des orientations selon lesquelles seront affectés les moyens ! L’important est d’arriver à l’adhésion de chaque participant qui s’engage à titre bénévole et parce qu’il est motivé. Le coach de « Quartiers durables citoyens » vous aide à gérer la dynamique de groupes et à alimenter la réflexion.

Plus d’info…

Les dossiers de candidature sont à remettre avant le 2/05/14. 




Votez virtuellement pour le droit au logement

Nous relayons via notre blog l'appel suivant :

En Région bruxelloise, les loyers ne cessent d’augmenter et cette augmentation est plus rapide que celle des revenus des Bruxellois. Partant de ce constat, « Virtus electorum » (en latin : « la force de l’électeur ») a créé une liste électorale virtuelle pour laquelle vous pouvez voter en ligne.
L’idée est de proposer une liste de candidats de la société civile (qui ne sont pas inscrits sur les listes des prochaines élections) qui mettent au centre des préoccupations « le droit au logement pour tous » et font des propositions fortes qui sont trop peu présentes dans les programmes des partis de la Région de Bruxelles-Capitale.
Le Syndicat des Locataires et ses partenaires veulent provoquer un véritable électrochoc auprès des politiques et de dénoncer les échecs en matière d’accès au logement.
« Virtus electorum » a pour ambition de mettre la pression sur le futur gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. Rappelons qu’au 31 décembre 2013, il y avait plus 44 000 personnes sur les listes d’attentes des Sociétés Immobilières de Service Public.
Les revendications portées par « Virtus electorum » sont :
1) Gel des loyers : pour éviter toute spéculation préventive de la part des propriétaires face à l’encadrement des loyers.
2) Encadrement des loyers assorti d’une allocation « loyer » pour les ménages qui seraient malgré tout amenés à consacrer plus de 30% de leurs revenus au logement. Ce plafond doit être ramené à 20% pour les ménages aux revenus les plus limités.
3) Construction massive de logements publics accessibles aux faibles revenus, avec une priorité pour les logements sociaux. Les communes sont invitées à atteindre l’objectif minimal de 15% de logement sociaux (tels que définis par le Gouvernement) sur son territoire.

Quelques exemples slogan des candidats
  • Un toit pour toi, un toit pour moi.
  • Logement pour tous et tous pour le logement.
  • Mieux sous son toit que sous les ponts.
  • Besoin de rien à part de toit.
  • Pour un vote avec toits.

Les partenaires
  • CSC Bruxelles.
  • Équipes Populaires.
  • FGTB Bruxelles.
  • La Ligue des Droits de l’Homme.
  • Inter-Environnement Bruxelles.
  • Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat.
  • MOC Bruxelles.
  • Syndicat des Locataires.
  • Front commun SDF

Comment voter pour les nuls en informatique :

·        Avec n’importe quel navigateur taper www.virtuselectorum.be (ou cliquez sur l'adresse ci-contre)
·        Sur la page d’accueil du site cliquer sur l’onglet « je vote pour »
·        Vous recevez sur l’écran la liste + les photos des candidats en haut de cette liste.
Introduisez votre nom, prénom, adresse mail et ensuite cochez soit tête de liste, soit je vote pour 1 ou plusieurs candidats
·        Cochez ensuite la/les case(s) du/des candidat(s) que vous choisissez
·        En bas de la liste cliquez sur le bouton « je vote »
·        Ensuite on vous demande voulez-vous continuer le processus de vote ou l’annuler
·        Si vous cliquez sur continuer le site vous envoie sur votre mail un message de confirmation de votre vote.

Pour toute information complémentaire : consultez le site en cliquant ici.


Il est à noter que le "Syndicat des locataires" est, en réalité, le syndicat des locataires des logements sociaux. Voir ici la page d'accueil de leur site.


lundi 7 avril 2014

DU NEUF A LA PRISON ? OU PAS ...

Qu'en est-il aujourd'hui du destin des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael ? 
Au sein du Comité de Défense de Saint-Gilles, cela fait quelques temps que le sujet est régulièrement évoqué.  La Commune et la Région prennent occasionnellement attitude - du moins officieusement. C’est ainsi que Charles Picqué s’est exprimé l'an dernier sur le sujet après avoir été interpellé au parlement bruxellois le mercredi 20 mars 2013 par un député Ecolo. Un cahier des charges a été transmis à plusieurs cabinets d’architectures qui ont communiqué leurs esquisses fin mai 2013. Il a été décidé de demander de mettre l’accent sur le logement et les équipements collectifs, les commerces et les espaces verts … Ceci étant, la Région n’a pas la main dans ce dossier. Et la Régie des Bâtiments (Fédéral), propriétaire du terrain, ne s'est toujours pas positionné officiellement dans ce dossier.


Que compte réellement faire le fédéral ? Déménager tout ? Ou une partie ? Raser le site ? Le vendre (en bloc ou d’une pièce) partiellement et en garder une partie ? Ou au contraire s’en défaire ? Que de questions qui restent à ce jour sans réponse. 
Le CODES a orchestré plusieurs réunions (ouverte à tous) dans le but de recueillir et mettre en commun les informations, idées et remarques des habitants afin de prendre les devants … histoire que ce projet ne se règle pas dans l’opacité d’un bureau capitonné.
L'an dernier, nous avons été visiter le terrain en compagnie de riverains, membres du Comité de Haren.
Projection chronologique :
La fermeture des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael est assujettie à l’ouverture de celle d’Haren, qui n’existe pour l’instant que sur papier. D’après nos observations, on peut envisager l'hypothèse d'un transfert de détenus au début de l’année 2017. Effectivement, cela semble loin, mais les décisions se prennent sans doute dès maintenant - il s’agit quand même de 10 hectares qui se libéreront dans un des quartiers de Bruxelles parmi les plus densément peuplés.

Les projets :

Dans les discours de la Commune et de la Région, on retrouve plusieurs pistes qui rejoignent partiellement les souhaits des habitants :

Du logement. Oui, mais de quel type ? Social, mixte ou de standing ? Le souhait de voir du logement social apparaître a clairement été exprimé. A noter qu’il n’y a pas de prescription impérative mais la Région en préconise de 15 à 20%. Il faudrait aussi réfléchir sur l’innovation : des habitats groupés, des habitats collectifs, solidaires. A la Région, certains ministres soutiennent ce genre de logements alternatifs.

Un pôle scolaire. L’entité rue Wafelaerts de l’école Saint-Luc, qui jouxte le mur d'enceinte de la prison, pourrait vouloir s’étendre. A noter également que plusieurs écoles seront construites prochainement à St-Gilles (dont une institution d'enseignement spécial rue Coenen) - un nouveau « pôle secondaire » serait donc cohérent. Troisième élément : est évoquée aussi l’extension de l’école européenne sur le site de Berkendael. De plus, s’il y a construction de nouveaux logements, ceux-ci doivent être accompagnés d’écoles et de crèches, d’une nouvelle plaine de jeu,… 

La dynamisation du quartier. Pour que le quartier vive, il faut des commerces de proximité mais aussi des équipements collectifs et de nouveaux espaces verts.

Un volet culturel, au sens large. On pourrait penser à transformer l’une des ailes existantes en musée. Au Codes, on songe par exemple à un musée de la Résistance, en mémoire des nombreux résistants emprisonnés (et parfois fusillés) à St-Gilles pendant l’occupation.

Quant aux autres projets, on « fantasme » toujours sur un soi-disant manque de bureaux à  Bruxelles. Des rumeurs courent quant à la création de tels espaces - le fédéral pourrait  vouloir rentabiliser au maximum l’espace et cette solution est la plus avantageuse d’un point de vue financier - mais c’est une piste qui ne semble pas être privilégiée pour le moment. Ce n’est en tout cas pas une option valorisée par les habitants, qui ne souhaitent pas avoir comme voisins des entreprises impersonnelles et des navetteurs.

Une autre inquiétude a été soulevée quant à la hauteur des bâtiments, en écho à la construction de la tour de la place Albert. C’est une question complexe car il y a une tendance lourde répondant à une volonté de densification, sachant qu’on ne peut pas « déborder des frontières de la Région ». Il y a donc une tentation de construire en hauteur. Légalement, on doit calculer une moyenne de hauteur dans un périmètre et la nouvelle construction doit se faire en accord avec ces données. On essayera de défendre une dimension raisonnable.

En septembre 2013, certains s'aventuraient dans une brève description du site, un véritable "village pénitentiaire" : trois prisons pour hommes, deux autres pour femmes, une section psychiatrique, un bâtiment pour la détention limitée et une entité pour jeunes mineurs. On sait que le projet de prison pour jeunes a ensuite été abandonné. Un bref reportage de Télé Bruxelles en dévoilait les facettes : visionner le reportage ici.

Depuis notre rencontre, Pétitions-Patrimoine a lancé une pétition afin d’envisager le classement de l’ensemble des bâtiments. Sur son blog, l’association explique cette démarche par la volonté d’accéder à des informations sur le potentiel patrimonial de ces bâtiments, mais aussi d’imposer un vrai débat sur leur avenir et ce qui les remplacera. En réaction, la Commission Royale des Monuments et Sites a fait une demande de classement.

Des pistes de réflexions
Le déménagement futur de la prison est un enjeu capital pour les habitants. Mais notre vigilance est absolue sur ce qui va être construit sur le site. Cet événement est aussi une opportunité qui s’offre à nous de s’interroger et d’éventuellement remettre en question ce qui nous apparaît comme une évidence.

Vous avez peut-être remarqué que des tracts et affiches fleurissent ces derniers temps, s’insurgeant contre la construction d’une « maxi-prison » déshumanisante en ces temps de crises, et appelant au soulèvement populaire pour lutter contre ce projet. Un radicalisme que nous ne partageons pas. Il apparaît néanmoins impératif de réfléchir sur le sens de la détention carcérale, de l’enfermement et de la privation des droits comme punition d’une faute.

Par ailleurs, le déménagement éventuel de la prison hors du centre de la ville induit de nombreuses difficultés pour l’entourage des prisonniers – leur famille, leurs amis, mais aussi les avocats … -, qui devront faire face à plus de déplacements. Ce sera le cas aussi des travailleurs : tout une activité civile est liée à l’existence de la prison … que signifie le fait d’exclure ce lieu de la ville ? Et la prison, c'est aussi un microcosme économique qui foisonne (différents services, médecins, bibliothèque, coiffeurs, catering, enseignants, ...).

Autant de pistes de réflexion sur la vie en société qu’il est important de considérer. C’est dans cette optique qu’Inter-environnement Bruxelles a projeté d’organiser une conférence-débat sur le sens de la prison.

Les animateurs du Comité de Haren nous explique en quoi la prison va occasionner
de multiples troubles pour les riverains.


Le CODES a tenté de proposer un débat public avec les pouvoirs publics (des deux communes concernées, du fédéral et de la Région), des représentants de la prison, des architectes, le maître-architecte de la Région, … C'eut été l’occasion de leur demander quels étaient les critères qui fixent les priorités dans les orientations (logements, bureaux, écoles, animation, culture)? Que l'on nous explique les règles du jeu, comment tout cela risque de se passer. Tous ces acteurs se sont débinés les uns après les autres, rendant l'organisation de cette soirée de débats impossible.

Lors de nos groupes de travail, nous soulignons que l'option de maintenir une prison en ville1 doit être envisagée - pour les raisons que nous expliquons plus haut. 

Ce qui est clair aussi, c'est que la politique en matière de gestion des emprisonnements est totalement inadaptée à la réalité. Imaginez que l'ensemble de l'infrastructure carcérale bruxelloise est conçue pour environ 1.200 individus. On sait pourtant que les bâtiments "accueillent" parfois plus de 1.600 détenus dans des conditions d'hygiène et de promiscuité que l'on imagine lamentables. Or, la nouvelle construction est, en principe, prévue pour 1.200 détenus. 

Or, non satisfaits de "transférer" les détenus actuels, les autorités - en l'absence d'IPPJ dans la Région de Bruxelles-Capitale - avaient imaginé un bâtiment pour les jeunes auteurs de faits de délinquance. Comment donc imaginer "entasser" une population déjà surnuméraire et y ajouter un "nouveau type de population" ? L'arithmétique n'est pas, de toute évidence, le fort de nos édiles fédérales ... A moins que la philosophie en matière d'incarcération fasse l'objet d'intenses réflexions visant à diminuer le nombre de détenus. A lire les frilosités - pour des raisons budgétaires mais aussi de capacité de surveillance, ce n'est pas non plus la voie massive du bracelet électronique qui soit la piste privilégiée. Il semble  enfin qu'une telle prison pour mineurs à Haren soit désormais écartée.

Les membres du CODES réclament un schéma directeur pour le périmètre des prisons, englobant bien entendu des quartiers plus éloignés concernés - même indirectement -  par la problématique.

Enfin, il serait vraiment souhaitable qu'une plus grande transparence dans ce projet soit d'application. Et pourquoi ne pas inviter l'associatif et les riverains à siéger au sein d'un Comité de Pilotage ?  

Merci à Louise pour son énorme contribution à cet article.

Le 19 février 2013 le journal de Télé-Bruxelles a abordé la question du déménagement des prisons. A cette occasion, le Comité a été sollicité pour exprimer le point de vue de ses membres et des riverains (qui nous ont exprimé leurs desiderata). Vous pouvez consulter la vidéo de cette intervention sur notre chaîne youtube.

1 Que ce soit dans les bâtiments de la prison de Saint-Gilles ou celle de Forest : peu importe.

mercredi 2 avril 2014

STIB : VALIDER AUSSI A LA SORTIE

A partir du lundi 14 avril prochain, les voyageurs de la STIB devront valider leur titre de transport lorsqu'ils quitteront la station «Parvis».


mardi 1 avril 2014

UN MARCHE COUVERT A SAINT-GILLES

Il y aurait du neuf dans le dossier de l'éventuel déménagement de la Prison de Saint-Gilles. Serrés comme des sardines, les prisonniers voient leur probable déménagement avec soulagement.

Nous exposions récemment les différentes pistes qui semblaient mobiliser les autorités publiques - qui restaient jusqu'à peu muets comme une carpe. 

Des études avaient été réalisées - selon toute vraisemblance par quatre bureaux d'architecture - et ont été présentées aux autorités régionales. Des contacts avec la commune de Saint-Gilles étaient visiblement réguliers et nous pouvons tirer un coin du voile. Même si le projet désormais rendu public reste à être confirmé. Inutile de lire cet article avec des yeux de merlan frit : le projet en est encore à l'état d'une étude de faisabilité, le permis d'urbanisme et d'environnement n'étant pas encore déposés ... 

Le déménagement de la prison de Saint-Gilles est bien à l'ordre du jour dans un futur proche (2017 ou, au plus tard 2018). Nous connaissions les options (notamment du logement, un pôle pédagogique, des commerces, ...). Mais, contre toute attente, c'est le volet "commerce" qui connaîtra un coup d'accélérateur. De toute façon, depuis un certain temps, il y avait anguille sous roche.

Un marché couvert ou du hard discount.

C'est le bureau d'architecture Fish & Jokes qui dévoile son projet, retenu par la Région dans le cadre d'un accord financé par Beliris (cliquer ici pour plus d'information). 

Beaucoup se plaignent dans la commune de l'absence de grande surface de type "hard discount". L'idée de profiter d'une partie du site (bientôt) disponible s'est petit imposée pour proposer une telle enseigne dans ce quartier à cheval sur notre commune et Forest. 

En parallèle, la commune cherchait aussi une solution pour le marché dominical de la rue du Fort. En effet, son essoufflement annonçait une éventuelle disparition si rien n'était tenté. Un temps, le projet d'impulser un marché orienté vers les commerces de bouche a caressé l'esprit des autorités.

Mais le bureau d'architecture qui a enlevé le marché a imaginé une autre voie.

Inspiré par les débats autour de la réaffectation de plusieurs sites de Bruxelles-Ville (le Palais de Justice, l'église Sainte-Catherine, la Bourse), Monsieur Mc Row, l'architecte en charge du dossier, a imaginé faire d'une partie du site un grand marché couvert. Un peu à l'instar du marché des abattoirs. Frais comme un gardon, il a bien voulu nous exposer brièvement son projet.

Il est vrai que Saint-Gilles a connu dans son passé un marché couvert (à l'endroit de l'actuel magasin Match) qui ne demande qu'à renaître de ses cendres. La grosse différence est que, alors que les abattoirs sont essentiellement dédiés à la viande et la volaille, ce nouveau marché serait, lui, le temple des poissonniers.

Une nouvelle aventure à soutenir - en espérant qu'elle ne tombe pas à l'eau ....