vendredi 24 mai 2013

MARATHON DU LOGEMENT : COMMUNIQUE DE PRESSE

Petit rappel pour les distraits : le marathon du logement aura lieu demain à 14.00 place Rouppe. Un communiqué de presse a été envoyé. Le voici :

Une éclaircie sur le front du logement ?

Ce week-end, Rudy Vervoort, nouveau Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, emmène les membres du gouvernement bruxellois en séminaire à la Côte belge, pour faire avancer "quelques dossiers en souffrance" de cette fin de législature.

Au même moment et quelle que soit la météo, les Bruxellois descendront dans la rue ce samedi pour exprimer leurs difficultés à trouver un logement. Ce hasard de calendrier (ou signe du destin) leur permet de rappeler au gouvernement que 50% des ménages bruxellois sont dans les conditions de revenu leur permettant théoriquement d'accéder au logement social, que seul 8% du parc de logements est constitué de logements sociaux et que 41.000 ménages sont inscrits sur les listes d'attente.

Face à ces chiffres abyssaux, il conviendrait qu'au terme du week-end, le gouvernement puisse enfin tomber d'accord sur quelques nécessités pressantes :

1. Puisque les Bruxellois sont aujourd'hui majoritairement logés sur le marché privé qui pratique des loyers insoutenables pour la plupart des familles, il est essentiel de mettre en place un système de régulation des loyers basé sur la réelle capacité contributive des Bruxellois. L'accord de majorité du gouvernement bruxellois prévoyait de faire des pas en ce sens. A un an de la fin de la législature, il est plus que temps d'avancer !

2. Le foncier public est un bien commun qu'il convient de préserver en toutes circonstances : il faut mettre un point d'arrêt aux politiques de délestage des terrains publics au profit du marché privé. Les terrains publics doivent servir exclusivement à des fins d'intérêt général (logements aux loyers abordables, équipements collectifs de proximité) et pour une grande part à la construction de logements sociaux. 

3. Le foncier public étant un moyen déterminant pour endiguer la spéculation immobilière, il convient de se doter d'outils efficaces permettant d'en augmenter la part. Une réforme et un usage soutenu d'outils tels qu'un véritable droit de préemption assorti d'une fixation du prix par les pouvoirs publics sont essentiels et urgents pour contrer la crise du logement.

4. Le territoire étant limité et les besoins en logement énormes, il faut imposer (et non suggérer) aux grands projets immobiliers la construction et la cession d'une part significative de logements (au moins 15% en surfaces, éventuellement modulable si des besoins en équipements sont identifiés) aux pouvoirs publics qui devront les destiner en priorité aux mals logés.

Beau temps ou mauvais temps dans le ciel, ce week-end, les Bruxellois exigent avec fermeté une éclaircie sur le front du logement. 

Plus d'infos sur la manifestation du 25 mai :http://www.woning-marathon-logement.be/

ATTENTION AUX PIEDS DES ARBRES

Article publié ce samedi à 11:58:10

VICTOR AU CONSEIL COMMUNAL



Des habitants du quartier Midi et des membres du CODES au Conseil Communal de ce 23 mai 2013.
Merci à Barbara pour la photo.

Le projet "VICTOR" était donc, en principe, au menu de la Commission de Concertation d'Anderlecht ce 23 mai dernier en matinée. Oui mais voilà : pour ce dossier, les deux communes concernées par le projet de construction des quatre tours [il y en a bien 4 et pas 3] devaient soumettre ensemble à l'enquête publique la demande d'Aténor Group et CFE - les promoteurs du projet. En effet, le projet est à cheval sur les communes d'Anderlecht et de Saint-Gilles. 

Nous nous sommes, bien entendu, rendus au service de l'urbanisme de la commune de Saint-Gilles dès que nous avons appris qu'Anderlecht avait annoncé l'enquête publique. C'est-à-dire le jour même. Quelle ne fut pas notre surprise de constater que le dossier n'était pas consultable. En réalité, il n'était même pas là ...


Nous avons malgré tout demandé à être entendu à la Commission de Concertation d'Anderlecht se déroulant le jeudi 23 mai 2013 - comme d'autres associations et de nombreux habitants du quartier des abords de la "tour du Midi".


Plusieurs réunions ont été planifiées. Tous, nous étions déterminés à manifester notre opposition à ce projet.


Nous ne reviendrons pas ici sur nos motivations (que vous trouverez ailleurs sur ce blog), mais le rapport d'incidence (près de 900 pages 1) soumis à l'enquête publique nous a encore un peu plus convaincu de combattre ce méga projet. 


Or donc, le fait de ne pas organiser cette enquête publique dans les deux communes posait évidemment la question de sa légalité. Cependant, le COBAT ne prévoit pas vraiment ce cas de figure. En réalité, l'action de suspendre une demande de permis en cours de route n'est tout simplement pas prévu. par contre, le demandeur peut renoncer à sa demande ou la modifier. Mais dans ce cas, il doit réintroduire sa demande. 


Le mardi 21 mai : rebondissement ! Nous recevons officiellement de la commune d'Anderlecht le mail suivant : 
______________________________________________________________
(urbanisme@anderlecht.irisnet.be) 
Envoyé :
mardi 21 mai 2013 07:46:53


---- INFO ----

Madame, Monsieur,

Le dossier Victor Estates 47274 est retiré de l'OJ de la réunion de la Commission de concertation du 23/05/2013._______________________________________

Que s'était-il donc passé ?

Nous avions appris que l'opposition Ecolo-Groen allait interpeller le Conseil Communal. Pourquoi la procédure d'instruction du dossier a-t-elle été interrompue ? Et n'y a-t-il pas un risque que le fonctionnaire délégué de la Région prenne une décision dans le cadre de ce dossier - ce qui serait possible si les délais d'avis étaient dépassés.

Nous avons appris qu'un journaliste de la RTBF avait mené une petite enquête sur le pourquoi du report de Victor. Il a contacté les deux communes. 

Il semblerait que, du côté de Saint-Gilles, il était exclu que le projet Victor ne soit traité avant que le schéma directeur soit adopté pour le quartier Midi. Rappelons que ce projet n'est pas le seul dans le quartier : de nombreux autres projets mégalomanes sont dans les cartons. Il y a toujours ce projet de Jean Nouvel, la SNCB envisage toujours la construction de plusieurs tours et l'ancien site du centre de tri postal de Bruxelles X doit également être rénové.

C'est assez logiquement que, jusqu'il y a peu Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Charles Picqué veuille faire «coller» tout nouveau projet dans le moule de ce schéma directeur.

En séance du Conseil Communal, il a clairement reconnu que la commune avait avec dessein omis de présenter le dossier à l'enquête publique pour rendre caduque la procédure. La commune d'Anderlecht aurait, elle a joué le jeu, et a mis le dossier à l'enquête en toute légalité. Tordu mais finement joué.

Ainsi, la Région pourra tout simplement attendre l'adoption finale du schéma directeur avant de débloquer la situation.

En attendant, on peut se demander ce qu'en pensent les promoteurs qui se voient ainsi freinés dans leur élan ....

Et encore ceci : Nous avons aussi entendu que la commune a reprécisé ce qu'elle voulait : dans tous les cas du logement (et on peut entendre par là : pas de manière résiduelle !), et ce qu'elle ne voulait pas : des immeubles mastodontes. Et ça, c'est quand même une bonne nouvelle. Reste à voir maintenant ce qui va sortir de tout cela ...

Voici un lien vers le site d'Atenor qui présente une petite vidéo de 2 minutes illustrant leur vision, un "possible et ex-probable" futur projet en images de synthèse : cliquez ici (ou copiez l'URLsuivant : http://fr.atenor.be/projet.php?id=5&pos=0&order=date) - puis aller dans l'onglet "vidéos".

Pour info : Les propriétaires de la parcelle sont Victor Estates SA, Victor Properties SA & Immoange SAAtelier. Le concept des tours et du chantier a été confié à Christian de Portzamparc (Paris) et au Bureau d'Architecture M. & J-M. Jaspers – J. Eyers & Partners

1 Un résumé de quasi 100 pages était aussi disponible.



mercredi 22 mai 2013

LA CELLULE «LOGEMENTS INOCCUPES» SEVIT

Depuis sa mise en place en 2012, la cellule « logements inoccupés » de la Région de Bruxelles-Capitale a traité 2.194 dossiers. Selon le Code bruxellois du Logement, après 12 mois de vide locatif, le propriétaire d’un logement suspecté d’être inoccupé reçoit un recommandé l’informant du montant de l’amende encourue si le bien n’est pas remis « sur le marché locatif ».

Cette amende s’élève à 500 euros par mètre de façade multiplié le cas échéant par le nombre d’étages et le nombre d’années d’inoccupation. 




Le propriétaire dispose alors d’un délai de trois mois pour remettre son bien sur le marché et ainsi échapper à l’amende. Pour l’aider dans ses démarches, la cellule « logements inoccupés » met à la disposition du propriétaire toutes les informations utiles pour bénéficier d’un accompagnement dans la rénovation ou la mise en location via une AIS (Agence Immobilière Sociale). L’objectif premier est bien de remettre des logements sur le marché, lutter contre la spéculation ou la dépréciation de quartiers.

Ce sont ainsi 350 mises en demeure qui ont été envoyées. 130 logements ont ainsi  vraisemblablement été remis sur le marché. Une soixantaine d’amendes ont été infligées à ce jour selon le secrétaire d'Etat au Logement.

TRAQUE AUX LOGEMENTS VIDES

Depuis 2004, le CODES établi un inventaire annuel des logements qui semblent vides ou inoccupés dans la commune. En 2011, nous avions recensé plus de 1.000 logements qui semblaient à l’abandon. Un chiffre qui ne diminue pas vraiment. L’an dernier, nous avons décidé de nous associer avec le RBDH pour saisir les autorités pour lui demander de réagir – et de nous donner des explications.

Le parti pris de l’action était de nous concentrer sur les immeubles entièrement vides. Nous en avions repéré 150 qui présentaient des signes d’inoccupation. Nous avons, en toute logique, étudié ces adresses et en avons gardé 75 à propos desquelles nous avons déposé une plainte auprès de la commune et de la cellule « logements inoccupés » de la Région.

Avec des résultats encourageants puisque la plupart de ces adresses ont
  • soit été taxés,
  • soit fait l’objet de (promesses de) travaux.

Dresser cet inventaire est fort lourd. Et traiter ces situations demande un temps considérable. Le fait de porter plainte et d’assurer le suivi de l’action fut également très dense. A tel point que nous avons opté d’inventorier dorénavant ces logements suspectés d’être inoccupés tous les deux ans.

C’est ainsi que nous allons cet été procéder à ce comptage. Dès que les chiffres seront à notre disposition, nous allons en tirer des conclusions et établir un axe de priorités. Nous allons bien entendu vérifier si la situation des 150 immeubles repérés en 2011/2012 a évolué. Mais nous allons surtout nous attaquer à un autre pan des logements vides. Nous présenterons les options en Assemblée des Habitants qui discutera de la stratégie à suivre en 2013/2014 de sorte à présenter un dossier au printemps (avant les élections régionales, quoi).

Nous faisons appel à vous, également : si vous connaissez un (ou plusieurs) logement(s) vide(s), vous pouvez nous aider dans notre combat en nous communiquant les informations dont vous disposez.

MARATHON DU LOGEMENT


Ce 25 mai 2013 aura lieu le marathon du logement  (à 14h sur la place Rouppe).
Les manifestants sont tous bienvenus, même sans maillot de course ! 
Rassurez-vous : il ne s’agira pas d’une véritable épreuve sportive. Le « marathon » sera lent… à l’image de la construction des logements publics et sociaux à Bruxelles !
Les participants sont invités à venir manifester munis d’un bibelot ou de tout autre ustensile d’intérieur « facile à déménager ». Voici ci-dessous la carte blanche publiée dans le Soir en ligne le 14 mai dernier.
La crise du logement qui sévit à Bruxelles est de plus en plus aigüe. Forcés de consacrer une part toujours plus critique de leurs revenus à se loger, nombre de Bruxellois et de Bruxelloises éprouvent de plus en plus de mal à trouver un logement accessible et de qualité. Depuis plus de 20 ans, les politiques mises en place par les autorités ont été incapables de répondre à la situation parfois dramatique dans laquelle glissent de nombreux ménages. Il est grand temps d’agir pour produire massivement des logements réellement accessibles, et pour empêcher la hausse des loyers.
L’échec des politiques régionales
Alors que près de 50% des familles de la capitale sont dans les conditions d’accès à un logement social, cet ancien « fer de lance » de nos politiques sociales ne représente que 8% du parc de logements de notre Région (+/- 39.000 unités). Des aides considérables ont été attribuées pour soutenir la rénovation de logements publics comme privés, mais leurs effets sont restés plus que limités pour certaines couches de la population. Pendant ce temps, la construction de nouveaux logements publics accessibles aux plus bas revenus est restée dramatiquement insuffisante. Le bilan du Plan Logement de 2004 est particulièrement décevant : sur les 5000 logements publics locatifs annoncés pour 2009, seuls 1040 étaient sortis de terre fin 2012. En 10 ans (2002-2011), on n’a réalisé que 440 logements sociaux supplémentaires, alors le nombre de ménages sur les listes d’attente a augmenté de 16.000 (pour atteindre aujourd’hui 41.000 ménages). Pourquoi cette lenteur ?
Les pouvoirs publics se sont peu à peu tournés vers d’autres politiques que le logement social : aides à l’acquisition, Agences Immobilières Sociales, Fonds du Logement,… Autant de dispositifs qui constituent désormais le corps de la politique du logement de notre Région. Ceci explique sans doute le glissement sémantique opéré au début de cette législature : aujourd’hui, plus personne ou presque n’utilise le terme de « logement social », on ne parle plus que de logements à « gestion publique et à finalité sociale »… La production de logements réellement sociaux semble bel et bien au point mort, remplacée par un logement semi-privé/semi-public souvent acquisitif. Avec quelles conséquences à long terme ?
Même les Sociétés Immobilières de Service Public, en charge du logement social, seront désormais, avec l’entrée en vigueur du nouveau Code du Logement, habilitée à gérer un certain quota de logements moyens. Bruxelles ne cesse de creuser son fossé social, elle exclut les plus pauvres et peine à retenir la classe moyenne.
Un bon plan pour le logement ?
La crise du logement public n’est en fait « que » la partie apparente du problème. Logements insalubres, sur-occupation, vendeurs de sommeil, endettement, expulsions,… Les situations individuelles vécues par un nombre croissant de ménages sont moins médiatisées, mais pas moins interpellantes. Les demandes d’aide auprès des CPAS et associations de première ligne sont en hausse constante, alors que la situation générale du logement ne donne aux ménages en détresse aucune perspective pour sortir de leurs difficultés.
Pendant ce temps, le Gouvernement semble ne plus jurer que par « l’internationalisation » comme remède aux problèmes de sous-financement de la Région. Il mène des politiques de rénovation urbaine favorisant des hausses immobilières qu’aucun dispositif légal ne cherche à encadrer sérieusement. Il offre les rares réserves foncières de Bruxelles à des investisseurs en quête de profits…
Face à cette situation dramatique, il est grand temps que notre Gouvernement prenne la mesure des véritables enjeux qui traversent notre ville et les décisions qui s’imposent. Des mesures d’encadrement des loyers couplées à une forte taxation des logements vides devraient permettre une modération durable des loyers sur le marché privé. La production massive de logements publics locatifs, dont une grande part de logements sociaux, est l’autre grand chantier qui permettrait d’enrayer ce cycle infernal. Ces mesures de bon sens impliquent d’arrêter les politiques diminuant la maîtrise publique du foncier, et de réserver aux seules conditions sociales modestes les aides publiques permettant l’accession à la propriété dans notre territoire confiné.
À l’heure où le Gouvernement finalise son nouveau Plan Régional de Développement Durable, censé traduire les grandes priorités d’actions de la Région à l’horizon 2020, nous réclamons avec force qu’il adopte de telles mesures. Bruxelles a besoin d’urgence d’une politique ambitieuse d’accès équitable au logement ! Cela doit être l’un des principaux objectifs de tout plan de développement.
Le 25 mai, nous appelons les habitants à soutenir ces revendications lors d’une mobilisation festive dans les rues de Bruxelles : une marche qui mettra en scène le parcours du combattant pour trouver un logement décent et abordable dans la capitale.
Pour en savoir plus : visitez ce site : www.woning-marathon-logement.be ou cliquez ici.

vendredi 17 mai 2013

ID FORTES : NOUVEL AGENDA MURAL

Le printemps est maussade ! Cela ne nous empêche pas de penser déjà à l'été. Dans le cadre du projet ID Fortes, nous avons rafraîchi l'agenda mural au coin de la rue d'Andenne et du Fort. Dès la semaine prochaine, en collaboration avec les habitants et les associations, de nouvelles informations concernant le quartier viendront y figurer. Et notamment les activités de l'été. A suivre de près, donc.


mercredi 15 mai 2013

VICTOR CAFOUILLE


Le projet de construction des tours Victor (à côté de la Tour du Midi) cafouille en effet. "Pour changer", oserait-on dire ... Le terrain est maintenant quasi déblayé - sauf qu'il reste une grosse dalle en béton : les entrepreneurs ont peur de découvrir des surprises en dessous ? Et une enquête publique a été déposée. Mais il y a un "hic" - que l'on avait déjà repéré dès le départ : l'enquête publique n'a été organisée qu'à Anderlecht et le dossier n'était consultable qu'au service de l'urbanisme de cette commune seulement. 

Or, le dossier et l'enquête publique devaient obligatoirement subir le même sort à Saint-Gilles. Ce qui ne fut pas le cas. 

Alors quoi ? Un twist dans le timing ? Une erreur humaine ? Un désaccord politique et donc un blocage savamment orchestré ? Une volonté de ... réorganiser l'enquête publique en été quand les bruxellois sont en vacances ? - argh, la théorie du complot me reprend. 

Autre détail croustillant : un schéma directeur fixant les règles pour tout projet dans le quartier de la gare du Midi semble être en passe d'aboutir : serait-ce là la  véritable raison de ce chaos ? Car en effet, les promoteurs devraient se plier à des règles qui chambouleraient peut-être leurs plans. Et si, donc, ce schéma directeur imposait - je ne sais pas moi : 40 % de logements dont 20 % à finalité sociale [bon là, je rêve ...]. Ce n'est que pure hypothèse, bien entendu.

Quoiqu'il en soit, maintenir la Commission de Concertation risquait de frapper de nullité le processus. 

C'est donc assez logiquement que la  Commission de Concertation a été annulée ce 23 mai.

Il nous revient par ailleurs qu'Alain Maron, conseiller communal à Saint Gilles, fera une interpellation à ce sujet lors du prochain conseil communal, le jeudi 23 mai. 

jeudi 9 mai 2013

LOGEMENTS VIDES : UN SITE

Les Équipes Populaires de Bruxelles viennent de lancer un site internet qui recense les logements vides en Région bruxelloise. Une carte interactive vous permet d'ajouter les lieux que vous avez repéré près de chez vous ! 

L'objectif de cette initiative est de remettre des logements vides (il y en aurait entre 15 000 et 30 000 à Bruxelles) en location de manière à atténuer la crise du logement.

                              Ci-dessus : un immeuble vide depuis des plombes [Esplanade de l'Europe]

Le petit logiciel permet à tout un chacun de placer l'adresse d'un bien vide. C'est simple comme bonjour. Et si vous trouvez cela encore compliqué, un didactitiel vous permet de vous familiariser avec l'outil.




Pour toute info ou pour visiter le site : ici ou  www.logements vides.be.

Grand Marathon du Logement

Sans chichi, voici une annonce pour le 


Grand Marathon du logement, le 25 mai à Bruxelles ! Les loyers grimpent, descendons dans la rue !

À Bruxelles, la crise du logement frappe de plus en plus durement les plus pauvres mais aussi les classes moyennes. Le 25 mai, plusieurs organisations bruxelloises (IEB, BRAL, Ligue des droits de l'homme, CSC-Bruxelles, FEBUL, MOC-Bruxelles, Equipes Populaires-Bruxelles,...) appellent à manifester pour demander la mise en œuvre urgente de solutions telles que la construction massive de logements publics, notamment sociaux, et l'encadrement des loyers sur le marché privé. Afin de porter cette parole dans l'espace public, avec détermination et bonne humeur, nous mettrons en scène le parcours du combattant auquel se confrontent nombre de Bruxellois en recherche d'un logement : la disparité entre l'offre et la demande, les listes d'attente, les obstacles et les discriminations, et bien sûr les loyers trop chers...

Rendez-vous le samedi 25 mai à 14 h sur la place Rouppe.

Plus d'info ? Ici ou à www.woning-marathon-logement.be.

mercredi 8 mai 2013

CHARLES PICQUE SANS DETOURS

Télé-Bruxelles propose, dans sa grille de programmes, une émission sympa : "Sans détours". Le concept est simple : un invité est soumis à la question le long d'un parcours de tram dans la capitale. En principe, il s'agit de politiciens. 

Ce samedi 04 mai dernier, c'était le tour de Charles Picqué de se balader entre Saint-Gilles et Forest (le tram étant détourné à cause des travaux de la rue Théodore Verhaegen). Le déroulement de l'émission tourne bien entendu autour de son retour aux affaires en tant que bourgmestre à Saint-Gilles ce mardi 7 mai. Le Comité de Défense de Saint-Gilles avait été sollicité pour rassembler quelques questions de ses membres. Et nous avons pu "physiquement" en poser une, préalablement enregistrée dans nos superbes locaux que la planète nous envie. L'opposition a aussi pu questionner celui que l'on surnomme parfois "le grand Charles". Vous pouvez visionner la vidéo en cliquant ici, si vous avez raté ce rendez-vous. 



Voici les questions que nous avions relayées au journaliste (elles sont livrées telles qu'elles nous sont parvenues par mail) : 

- Pourquoi tant de taxes à l'encontre des commerçants? (taxe sur les surfaces de bureau alors que la plus part d'entre nous n'ont qu'un simple comptoir ou un simple espace de réception, taxe sur les enseignes qui est encore plus chère si celles-ci sont éclairées alors qu'elles embellissent le quartier, taxe sur le matériel publicitaire en voirie ... taxe, taxe, taxe,...). Bref, on nous pompe de toute part. 

- M. Picqué va-t-il consacrer la fermeture du parvis au trafic automobile et au parking ?

- M. Picqué va-t-il avancer avec la création d'un parking souterrain "Parvis" et supprimer ainsi du stationnement en surface pour libérer l'espace public (dont la place Van Meenen, qui est à une station de tram du Parvis) ?

- La propreté dans les rues, surtout dans le bas de St-gilles: tous les jours, dépôts clandestins de crasses + régulièrement les gens mettent à la rue les gros encombrants, style vieux meubles, électros, résidus de chantiers, etc. Vu que les ouvriers communaux interpellent souvent les habitants qui font ses crasses, pourquoi laisse-t-on faire indéfiniment, sans mesure ses comportements? (Cfr, par ex. rue de Bosnie ou d'autres rues, surtout dans le bas de st-gilles);


- Le plan de mobilité est toujours invisible et la gestion des travaux est calamiteuse : comment améliorerez-vous cela ?


- L'allocation loyer pour les locataire de la régie foncière : quand sera-t-elle appliquée; quels sont les critères, etc. On a l'impression que la commune ne favorise que les riches !


- Pourquoi l’allocation-loyer est-elle inexistante à Saint-Gilles ? Pire : pourquoi nous dissuade-t-on d’en faire la demande ? Nous sommes des familles pauvres dans une commune socialiste. On dirait que la commune n’aide que les riches ...


- M. Picqué va-t-il faire de la mobilité l'une de ses premières priorités, sachant que les nuisances du trafic sont parmi les premières causes d'insatisfaction pour les habitants (bruit, pollution, insécurité) ?

- M. Picqué est-il favorable à la création de zones résidentielles à Saint-Gilles au profit des enfants et de la vie des quartiers ?
- La Région demande de réduire la densité, la pression automobile en ville. Or , en tant que Ministre-Président de la Région, dans votre commune, des projets de parking (à la gare du Midi et sous la place Marie Janson) sont systématiquement mis à l’actualité. C’est totalement contradictoire. Comment expliquez-vous que d’un côté vous exigez moins de voitures et que de l’autre vous préparer d’en accueillir des centaines d’autres ?

- J'ai été consulter le Plan Régional de Stationnement et je m'inquiète de ne rien trouver sur les projets de parkings dans différentes communes bruxelloise: le Miroir à Jette, près de la maison communale d'Uccle et.... sous la place Marie Janson. Comme il n'y a pas eu de réunion de concertation à Saint-Gilles, mr Picqué pourrait-il nous en dire un peu plus sur ce projet ?

- Le logement public (et notamment celui de la Régie Foncière) devient de plus en plus inaccessible. On dirait que l’on ne veut attirer que des familles riches. C’est quoi l’idée ? de faire partir les personnes qui veulent rester en ville pour les remplacer par des eurocrates et des gens qui vont renflouer les caisses de la commune. Est-ce vraiment une politique sociale ? socialiste ? de gauche ? Pas pour moi.

Nous avons eu un hiver rude. A plusieurs reprises, force est de constater que les services d’épandage n’ont pas satisfait. Les trottoirs communaux n’ont pas été déblayés, alors que la neige empêchait les passants de se déplacer avec confort.  On a constaté de nombreuses chutes. Les services communaux n’ont pas déblayé les espaces pourtant fréquentés, si bien que de nombreuses chutes ont été enregistrées – avec, parfois, des fractures à la clé. Ce n’est pas normal.

La prison de Saint-Gilles fait l’objet de nombreuses spéculations. Elle va, semble-t-il, fermer bientôt. Que va-t-il en advenir ? Nous voulons des logements accessibles à tous et pas des bureaux ou des logements pour les bobos.

Et pour terminer : voici l'ordre des questions posées dans l'émission :

A 3'00" L'opposition Ecolo, via Alain Maron demande comment Charles Picqué imagine Saint-Gilles à l'horizon 2040;

A 6'26" Vedat Yildirim pose la question du futur aménagement de la prison de Saint-Gilles (lorsqu'elle ne sera plus une prison);

A 8'53" Raphaël Vanden Bosch demande comment offrir du logement moyen et pour les petits revenus (plutôt que des bureaux) - Notons au passage que je ne trouve pas que l'interviewé répond vraiment clairement à ma question (mais bon il évoque à nouveau le sujet plus tard);



A 11'11" Alain Stevens évoque une "rage taxatoire" à Saint-Gilles;

13'58" L'opposition CdH, via Vincent Henderick demande comment lutter contre la fracture sociale entre le bas et le haut de Saint-Gilles;

17'39" Catherine S. se plaint du coût du logement de la Région Foncière;

19'33" Bernard Mottar aborde la question de la multiplication des parkings;

22'36" Murielle Timmermans s'insurge contre les incivilités et la saleté dans la commune.




jeudi 2 mai 2013

SUCCES DE MASSE A FORT(s) EN FETE

C'était la toute grosse affluence pour la première édition de la brocante festive organisée par les commerçants, associations et habitants de la rue du Fort à l'initiative de «Fort Ensemble». Le beau temps s'était invité pour l'occasion. Le succès n'est pas le résultat du hasard : il est le fruit de plusieurs mois de travail. A l'unanimité, et malgré quelques petits soucis d'organisation, la journée restera dans les mémoires de tous ceux qui ont choisi de participer à l'événement un jalon dans l'histoire locale.


La rue du Fort - et ses abords - mérite bien que l'on s'y attarde. Les commerces ont souffert ces dernières années. Le marché perd un peu de son souffle. L'identité de la rue en est fortement ébranlée. Cette fête venait à point nommé pour redonner au quartier une image de marque.

Dès 6 heures du matin, les brocanteurs et les marchands ont installé leurs étals. Les organisateurs, eux, s'affairaient à tout faire pour en mettre plein la vue. Et il est incontestable que ça en a jeté ! Il y en avait pour tous les goûts. Et l'affluence a pu bénéficier de dizaines de surprises, en plus des terrasses, des spectacles, des installations et des animations proposées.

Ainsi, on a pu croiser un cireur de chaussures, deux chanteuses de fado, un groupe de rock'n'roll, un marchand de ballons, un diseur de bonne aventure ou encore un joueur d'accordéon,...


Il faut reconnaître que le programme des spectacles avait de la gueule :

Jo Lesco et sa chorale "le son du quartier",


les Polissons et leur banc d'essai de théâtre/danse hip hop,
le concert americana texmex des "Saint-Gillbillies",
le pousse-disques "pop-corn" de DJ Benoît Lindy Hop,
DJ Saucisse et son DJ set déjanté,


la Raggaravane et ses vinyles jamaïcan style,
la fanfare funky but chic de "Pas ce soir, chérie",


les percussions urbaines des "Rythmes des foumis",


les percussions frapadingues du Pianofabriek,



le funky reggae des "Nouveaux-Nés",
les interventions désopilantes des deux comédiens du "Magic Land Théâtre" sur le surendettement ou la gestion des déchets,


les animations des associations (ci-dessous des jeunes de la "Cité des Jeunes" plantent au pied des arbres),...


Tous, ils ont tous mis le feu.

Un tout grand merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont fait confiance et nous ont soutenu.
Une spéciale dédicace pour les jeunes qui ont donné un solide coup de main de potron minet à tard le soir. Et un supra-méga-gigantesque merci aux saint-gillois (et aux autres badauds et exposants) qui se sont déplacés.

Notons aussi au passage - mais c'est très important pour nous : le CODES et le Pianofabriek, ont dès le départ, notamment via le projet ID Fortes, et avec le soutien de l'équipe du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg et du Centre Culturel Jacques Franck, mis des moyens humains, matériels et financiers à disposition pour contribuer à faire de cette première édition un succès dont les annales saint-gilloises se rappelleront.

Quelques photos ci-dessous encore. 
De haut en bas :
le projet de verduriser les pieds d'arbres (dans le cadre de Quartiers Verts et ID Fortes),
une animation de la "Vitrine aux Oiseaux", 
l'un des stands de maquillage pour les petits,
l'installation d'une animation à la Maison Eco,
le chateau gonflable du petit Parvis,
le tattoo au henné,
la peinture en cercle des Ateliers Partage,
les donjons de "Caroline" du CAFA,
l'un des nombreux barbecues.











Mille excuses pour les personnes, les services ou les associations que j'ai peut-être oublié de remercier.

mercredi 1 mai 2013

INCENDIE SUR LE SITE DE «VICTOR»

Alors que le site où le groupe «Atenor Group» rêve d'ériger quatre tours gigantesques a été "nettoyé", un incendie a ravagé une maison du quartier - c'était en début de semaine (le mardi 30 avril, probablement). Il s'agit d'une des maisons abandonnées du terrain de démolition située à l'arrière de la barre d'immeubles de la rue Paul Henri Spaak. Un sinistre qui tomberait, pour certains riverains, à point nommé. Un mail nous est parvenu l'exprime ainsi : "Et c'est, comme par hasard, une des maisons, dont le permis de démolition n'a pas encore été accordé...."


                                          Ci-dessous, une photo de Jessica G.