mardi 30 novembre 2010
MARIE JANSON FAIT SA COQUETTE
En tout état de cause, lorsque le dossier de demande d'abrogation du PPAS de la place Marie janson a été déposé et ensuite discuté en commission de concertation, il a été décidé (par les autorités) de reporter l'avis sur ledit dossier. C'est parfois le cas dans les dossiers compliqués qui méritent des débats plus conséquents au sein de différentes instances (Région, Commission des monuments et sites, Aménagement du territoire, ...).
Pour la place Marie Janson, donc, l'avis - qui devait en principe être disponible vers le 5 novembre 2010 - a été reporté au 30/11/2010 (aujourd'hui, donc). Le site de la commune étant curieusement muet sur la question, nous avons appelé l'urbanisme qui nous a appris que l'avis ... était une nouvelle fois postposé à huitaine ! Tout cela est-il bien sérieux ?
Pour ce qui nous concerne : nous respecterons nos engagements et vous tiendrons au courant comme promis. Espérons toutefois que cet avis soit émis (regardons nos calendriers) le 8 décembre 2010 au plus tard.
Mais est-ce bien respectueux des dispositions légales, ces reports intempestifs ?
vendredi 26 novembre 2010
SAINT-GILLES AUTREMENT EN DECEMBRE
mercredi 24 novembre 2010
DU LOGEMENT GARE DU MIDI
la tête de Tintin a été classée - et Steven Spielberg n'a strictement rien à voir là-dedans.
Mais le plus amusant est certes venu du Président de la séance de la concertation de ce mardi 23 novembre. Cet éminent échevin de la commune de Saint-Gilles a tenté de nous rassurer quant aux préoccupations de la commune en matière de logement. Et d'annoncer un prochain projet de la chaîne d'hôtels "Pullman" dans le quartier de la gare - et plus précisément sur le - toit actuel du - site de la gare. En réalité, on nous annonce - pour nous rassurer donc quant à de nouveaux développements de logements à Saint-Gilles - 240 chambres d'hôtel du groupe Pullman.
Nous avons, par curiosité visité le site de la chaîne qui dispose de 46 points de chute dans le monde (et annonce prochainement pas moins de 150 hôtels). Sur le site de Pullmanhotels.be, on ne trouve qu'un seul hôtel en Belgique, mais il renseigne des partenaires - et notamment : Novotel, Sofitel,ou encore Mercure. A Bruxelles, il y a une implantation à Diegem, près de l'aéroport.
Ces chancres (ici face à la gare du Midi) doivent disparaître !
Imaginons une réservation de nuitée ce soir (mercredi 24 novembre, donc).
Pas de place au Pullman de Diegem. On se rabat donc sur les autres propositions. La nuitée la moins chère (ou la plus avantageuse selon le niveau où l'on se situe sur l'échelle des classes sociales) vous en coûtera au minimum 170 € la nuit pour une chambre / 2 adultes (consentants) - à 5.27 km du centre-ville au Mercure Airport Hotel à Evere. Les autres offres sont à l'avenant : 369 € au Sofitel Louise, 256 € place Jourdan (Sofitel Brussels Europe), 219 € (Novotel Brussels Grand Place), 199 € au Novotel Brussels Airport à Diegem, ...
Essayez : c'est encore plus drôle que de jouer au Monopoly. Si les prix s'alignent sur ceux-là (et il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement), ce ne sera résolument pas du logement social.
Peut-être n'avons-nous pas très bien expliqué lors de la concertation ce dont avaient besoin les bruxellois : des logements pour toutes les bourses - et pas des hôtels de grand luxe. En tout cas, un mandataire ne l'a visiblement pas compris. Un hôtel haut de gamme n'est pas un logement !
Juste un dernier calcul pour le fun : Pour les tarifs de séjours de plus longue durée, les prix deviennent beaucoup plus abordables. Par exemple, la nuitée pour une location du 24/11 au 17/12/2010 au Sofitel Louise coûte par jour - au minimum, donc - 143 € (soit 23 nuits pour un total de 3.289 €). Le petit déjeuner n'est malheureusement pas inclus. Mais à ce prix, ne faisons pas le difficile, hein ...
Une occasion !
Une aubaine !
Une affaire !
Une révolution !
Imaginez une seconde que le revenu d'intégration sociale (l'appellation actuelle de ce que tout le monde appelait autrefois religieusement «le Minimex») pour un couple est aujourd'hui de 987,08 € par mois - 493,54 euros (par cohabitant) : un véritable cadeau que ce «logement» gare du Midi, donc.
Mais la vérité est ailleurs :
ET SI .... comme on loge régulièrement les demandeurs d'asile dans les hôtels bruxellois par manque de place dans les centres d'accueil "traditionnels", l'idée était de permettre aux candidats locataires de logements sociaux de bénéficier d'un appartement de transit répondant aux normes du Code du Logement ? Mais quelle bonne idée ! Et pourquoi n'y avait-on pas pensé plus tôt ?
Le projet d'abrogation du PPAS cacherait en fait une avancée sociale incommensurable et révolutionnaire. Ce que nous, pauvres idiots, n'avions même pas compris !
Du logement sur le site de la gare du Midi, donc : MDR.
dimanche 21 novembre 2010
LES 2 BANCS et LE BATEAU : 439.500 €
L'investissement prévu pour réaménager « les 2 bancs » est de 375.000 €, entièrement pris en charge par Beliris. Le dossier ne précise pas encore la ventilation de ce budget ni le détail de l'aménagement. En effet, s'il est approuvé sur le principe, le projet - comme celui des autres aménagements du contrat de quartier - est discuté avec les habitants et l'associatif.
Pour ce qui est de l'aménagement de la placette dite « le bateau », son coût est estimé à 64.500 € - toujours selon le bureau d'étude Cooparch-R.U. A noter que le suivi de ces dossiers est maintenant dans les mains d'un autre bureau d'études : Beliris +.
UNE MAISON DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Ce bâtiment deviendra, au terme des travaux qui dureront environ un an, le lieu de référence et d’information en ce qui concerne le développement durable pour la population de la commune.
On pourra y trouver de la documentation, des conseils et de l’aide en matière d’éco-gestion et de développement durable.
Le bâtiment lui-même sera respectueux des normes en la matière. En effet, la partie arrière du bâtiment sera conçue selon les usages de la construction passive. Pour parvenir à de bonnes performances énergétiques, une attention particulière sera portée à l’enveloppe du bâtiment, en terme d’isolation notamment.
La partie à front de rue sera partagée entre le guichet de l’environnement, ouvert au public, et un logement de trois chambres de la régie foncière à l’étage. L’ensemble atteindra les normes d’une construction dite très basse énergie. (30 kwh/m² par an et une bonne isolation)
Le chauffage sera assuré par une chaudière à condensation, et l’air chaud sortant, rejeté par la ventilation, équilibrera l’air froid rentrant. Ceci permettra des économies supplémentaires en terme de chauffage de l’ensemble. Enfin, cet ensemble sera équipé d’une citerne afin de récolter l’eau de pluie ainsi que d’un bassin de démonstration pour le traitement des eaux.
Le budget des travaux est de 672.000 € (hors TVA), et bénéficie à la fois d’un subside de la Région, du programme Politique des Grandes Villes et de l’IBGE/Bruxelles-Environnement au titre de bâtiment exemplaire.
«Eco & Co» devrait également s'y installer.
lundi 15 novembre 2010
QUE DEVIENT LA PLACE DE BETHLEEM ?
dimanche 14 novembre 2010
BIENTÔT CHACUN SA TOUR AU MIDI
A cheval sur Saint-Gilles et Anderlecht, les parcelles doivent faire l'objet de modifications de deux PPAS pour que ces buidings puissent s'y ériger. Nous avons consulté le dossier de demande déposés à la commune de Saint-Gilles et son petit frère à Anderlecht.
Le dossier d'Anderlecht est un peu mieux motivé et explicite. Il concerne le PPAS «BARA 1» datant de 1995 et abrogé partiellement en 2004.
C'est par la presse que nous avons appris quels étaient les enjeux liés à ces abrogations déposées par les deux communes (à un jour d'intervalle).
Le Comité de Défense de Saint-Gilles a écrit aux deux communes pour s'étonner de constater que ces projets soient déposés alors même que les différents avatars des projets urbanistiques calamiteux de la rue Fonsny auraient normalement dû permettre de tirer des leçons quant à l’inopportunité d’édifier encore de nouveaux immeubles de bureau dans le quartier de la gare du Midi.
Plus inquiétant : la commune de Saint-Gilles s’acoquine aux autorités de la commune d’Anderlecht pour permettre à Atenor et CFE de multiplier encore les projets immobiliers spéculatifs dont l'intérêt nous échappe.
Stéphan Sonneville, administrateur délégué d'Atenor, a déclaré au journal «Le Soir» qu'il reconnaissait qu'il y avait trop de bureaux à Bruxelles. Il nuance en déclarant : « Mais il n'y en a pas assez de qualité. »
Le PPAS n’évoque à aucun niveau le projet immobilier sous-jacent, pourtant bien réel dans les cartons d'Atenor. C’est donc par la presse que le quidam a appris le pourquoi du comment de la demande d’abrogation du PPAS. Il nous semble que cette dissimulation ne contribue pas à garantir un projet de qualité – c’est le moins que l’on puisse dire.
Pour l'instant, l'îlot concerné est, nous le concédons, un désastre. Ce sont des entrepôts, des immeubles, des bâtiments laissés en friche depuis trop longtemps.
Aujourd’hui, c’est un spectacle de désolation qui s’offre aux yeux des navetteurs, des touristes … et surtout aux habitants du quartier. Par contre, les squatteurs n'ont plus - aussi facilement - accès aux bâtiments dont plusieurs ont été murés.
En quoi consisterait le projet - dont le nom de code est : «Victor» ?
Le patron du groupe justifie son projet : « Les centres d'affaires doivent se situer à proximité des gares. La gare du Midi est l'endroit où il faut faire du bureau ! ». Il dit y voir travailler dans le futur environ 8.000 personnes. La fonction de bureau ne serait pas la seule : le logement occupera entre 5.000 et 10.000 m2 et le commerce environ 3.000 m2.
Quelle hauteur auront ces tours ? Le Code bruxellois de l'aménagement du territoire (Cobat) est clair : Victor ne pourra dépasser les 150 mètres de la tour du Midi érigée durant les années 60. Nous voilà rassurés ...
Selon Le Soir, toujours, c'est l'architecte français Christian de Portzamparc qui devrait orchestrer l'opération (en association avec d'autres partenaires). Le groupe dit vouloir s'inscrire dans l'environnement existant et ne pas développer une architecture coup-de-poing, dont l'hypermodernité devrait donner un sérieux coup de vieux à la tour du Midi.
Le projet Victor consiste en un ensemble de quatre tours à la disposition variée, dont trois sont imbriquées. Les premiers étages joueront la carte de la transparence, s'ouvrant sur un espace public réaménagé.
Il semble que la demande de permis est prête et serait déposée le 22 décembre.
Qu'en penser de tout cela ?
La construction de bureaux pose question. Surtout que beaucoup d'entre eux restent vide. Pourquoi ne pas occuper les bureaux disponibles - et les rénover s'ils ne correspondent plus à la demande et au confort.
Car là est aussi le problème : en abrogeant le PPAS, il semble que l’on tente de déroger à ce qui était prévu au départ dans le cadre de 1995 : la construction de 10.000 m² de logement. Alors que le PRAS limitait le bâti à 170.000 m² de construction : nous avons, à ce jour, largement dépassé ce quota. Le projet d'Atenor annonce miraculeusement la construction de 10.000 m² de logement : c'est à voir.
Ce côté obscur de la procédure (où des promoteurs préfèrent finalement les effets de manche auprès de la presse, plutôt que d’informer le public en toute transparence au cours de l'enquête publique ... dans la demande de permis) nous pousse à demander de ne pas abroger ce PPAS sans que des informations transparentes, garanties et fiables ne soient consultables et vérifiables – et respectant les dispositions antérieurs du PPAS de 1995, du PRAS et du RRU. De plus, cette demande n’a de sens qu’assortie d’une explication quant aux projets précis des futurs promoteurs (ailleurs que dans la presse).
L’insuffisance de motivation est un pied de nez aux procédures démocratiques que nous ne pouvons tolérer.
jeudi 11 novembre 2010
EVALUATION DU PLAN DE STATIONNEMENT
lundi 8 novembre 2010
UN PARC GüELL A LA PLACE DES DEUX BANCS
La situation existante est effectivement très pauvre et même insécurisante. Il s'agit d'un terre-plein asphalté, de trottoirs pavés (de type klinkers), une arborisation existante qui ne limite pas l'espace. On y déplore aussi une forte emprise des voies carrossables, une faible mise en valeur du site et un mobilier urbain peu présent.
C'est donc avec soulagement que les riverains devraient pouvoir bénéficier d'une remise à neuf de leur petit poumon vert.
Sur l'image ci-dessus : deux bancs bientôt malmenés au sein d'un projet de futur "espace merveilleux".
Qu'est-il prévu ?
Un réaménagement de façade à façade et l'augmentation des surfaces piétonnes et récréatives, la réduction des surfaces carrossables et la plantation de végétalisation qualitative.
Le bureau d'étude trouve nécessaire l'idée de concours et démarches participatives des habitants. Ce qui nous semble en effet une bonne idée.
Les objectifs sont aussi de répondre à la haute valeur d'usage de la placette, de concevoir un aménagement « imagé », de lui conférer une dimension événementielle et un contraste par rapport à l'ambiance architecturale et minérale du quartier. La composante végétale devrait être importante même en présence d'un revêtement minérale du sol. A titre de référence le bureau d'architecte veut s'inspirer de l'univers poétique du Parc Güell.
Hum. Ne poussons quand même pas bobonne dans les orties : on ne va pas comparer ce mouchoir de poche (et ce qu'il va devenir) avec le délire génial de Antoni Gaudí, l'architecte catalan. Enfin, on en aura rêvé le temps d'une fraction de seconde. Vous vous imaginez : on pourrait aussi penser commander une oeuvre à Arne Quinze, par exemple. Ou à Terry Gilliam (qui est très fort aussi en matière de délire) ou Paul Gonze (de l'asbl TOUT) dont j'apprécie beaucoup le travail qui s'intègre parfaitement dans l'utopie de la ville - malgré son côté souvent happening et éphémère. Plus sérieusement, nous avons rencontré une artiste saint-gilloise qui se verrait bien proposer une oeuvre urbaine en mosaïque. Et puis, lors des précédentes éditions des parcours d'artistes, de nombreux lauréats sont peut-être encore dans le coup : Laurent d’Ursel, Victor Barros, Catherine Evrard, Charles Mutanganwa et Natalie Rolin, Nazife Can, Franca Ravet, Edmundo Solari, Frag et Mario José Angeles, Franca Ravet,Véronique Sabban, Edmundo Solari, Didier Lange et Vivian Kral, Edmundo Solari, Alvari, Franca Ravet, Hugo Van der Vennet, Laurence Nitlich, le duo DD Demeuter & La Muss, Max Francos, Silvia Bauer, Alvari, Rachel Silski, Louise Bossut, Martine Vanhoutte, Jacques Beelen, Jamila Al Badaoui, Maja Polackova, Mélanie Rutten, Mariska Forrest et Saiko Ashida.
Mais s'il vous plaît : pas de "queue de l'ogre" ici. Ni de "gros pétard de la sorcière" : le coin connaît déjà assez de dealers comme ça. A propos : il nous semble qu'ils sont bien peu embêtés, ces gens-là ...
Mais attention : pas de précipitation : les travaux ne devraient pas commencer - au mieux - avant un an ...
PROJET D'AMENAGEMENT DU« BATEAU »
La commune de Saint-Gilles poursuit la mise en oeuvre de deux contrats de quartier : celui de Fontainas (jusqu'en 2011, avec une prolongation possible pour les chantiers déjà commencés en 2010 au plus tard) et celui de Parc-Alsemberg (qui s'étend de 2010 à 2014). Dans ce dernier projet, plusieurs espaces publics tristounets vont faire l'objet d'un réaménagement. Celui de la placette que beaucoup appellent «le Bateau» à l'angle des rues Perche / Gisbert Combaz / Guillaume Tell / Chaussée de Forest.
La situation actuelle présente un terre-plein séparant la chaussée de Forest de l'axe des rues Gisbert Combaz et Guillaume Tell. La surface centrale est un espace piéton très utilisé par les enfants et adultes du quartier. Le « bâteau » de l'angle Combaz-Forest est rendu inaccessible par une grille protégeant le logement de rez-de-chaussée de l'angle. C'est aussi un véritable dépôtoir.
Le projet actuel vise à la valorisation du site sur deux points :
1. Le retraitement architectural et paysager du « bateau », pointe surélevée prolongeant l'immeuble du Foyer St-Gillois à l'angle Combaz-Forest. Ce retraitement doit restituer l'essentiel de cette terrasse à un usage informel, en complément au domaine public, tout en garantissant la sécurité de l'appartement du rez-de-chaussée donnant sur cet angle.
2. L'augmentation de la surface piétonnière au détriment d'une partie du stationnement automobile qui le borde (de l'ordre de 2 à 8 emplacements à convertir en trottoir), avec l'adaptation du mobilier urbain et de la végétalisation.
Le Comité de Défense de Saint-Gilles se déplacera plusieurs fois dans ce quartier pour recueillir les avis des habitants. Nous en avons déjà rencontré qui nous ont fait part de la résonnance dans la chaussée de Forest à l'approche de cette placette : une véritable chambre de réverbération. La végétalisation de la chaussée sera bienvenue.
Les avis des habitants seront soumis le 18 novembre au bureau d'étude «Beliris +» et à la commune.
A noter aussi que le site de la commune a mis en ligne de précieuses informations sur l'ensemble des projets. Une présentation claire et très instructive (avec quelques bugs, par contre quand on veut télécharger certains documents). Cliquez ici.
SAINT-GILLES AUTREMENT
Pour vous inscrire, il suffit de téléphoner au 02/539.22.83 et de laisser vos coordonnées (et un numéro de téléphone pour vous confirmer ensuite l'inscription). Vous pouvez aussi vous inscrire par mail. Le nombre de places étant limité, cela nous permet de constituer des groupes de bonne taille.
C'est lors de la confirmation que le lieu du rendez-vous est donné. Le départ est toujours fixé à 10.00. La prochaine visite a donc lieu le samedi 27 novembre 2010 de 10 à 12.30 environ.
jeudi 4 novembre 2010
Hydrobru : kèkessè ?
La société, créée le 1er juillet 1989, associe les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Elle distribue chaque jour 165.000 m³ d'eau aux habitants et entreprises de la Région et assure la gestion des réseaux d'égouttage des 19 communes bruxelloises. Elle est également chargée de la lutte contre les inondations dans ces communes. Comme service public, HYDROBRU a le souci d'accomplir ces missions au moindre coût pour le citoyen.
L'eau distribuée par HYDROBRU aux habitants de Bruxelles est captée et traitée par VIVAQUA (ex-Compagnie Intercommunale Bruxelloise des Eaux). Une fois dans le réseau de distribution qui arrive jusque chez vous, elle est gérée par HYDROBRU.
mercredi 3 novembre 2010
LES EGOUTS DES VIEILLARDS
La Région a décidé de rénover quelque 500 km d’égouts, c'est-à-dire un peu plus du quart des 1.800 km qui constituent le réseau dans sa totalité.
Cela devrait coûter 1 milliard et demi d’euros - soit 3.000 euros le mètre courant !
Jacques Martroye de Joly, le président de Hydrobru a déclaré le mois dernier que « Si on laisse le réseau dans l’état où il se trouve aujourd’hui se dégrader et provoquer des effondrements aléatoires, cela ne coûtera pas 3.000 mais 6.000 euros par mètre courant. Car il faudra alors remplacer la majorité des autres infrastructures, comme les conduites de gaz, les câbles électriques, les fils du téléphone, etc., qui auront subi l’impact des mouvements de terrain qui en résultent… »
Hydrobru contractera un emprunt de 750 millions d’euros, sur 20 ans, auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI), afin de réhabiliter les canalisations des égouts, de sorte qu’elles soient aussi performantes que celles de la distribution d’eau. Les 750 autres millions d’euros seront empruntés aux banques classiques.
Selon le programme, les chantiers avanceront à raison de 25 km par an.
A Saint-Gilles, les travaux de la rue Théodore Verhaegen sont annoncés (mais sans date à l'heure d'écrire ces lignes). Dans l'immédiat, plusieurs rues et quartiers sont concernés :
L'avenue Henri Jaspar est déjà bloquée depuis quelque temps - jusqu'à fin décembre (si les conditions météo le permettent et si aucune surprise ne vient bouleverser l'agenda ...). Le trafic est dévié via la rue de la Victoire et la rue Hotel des Monnaies. Avec de gros embarras de circulation que l'on devine.
Sur la photo ci-dessous prise ce mercredi matin rue Hôtel des Monnaies : la file de voitures qui avancent au pas (... ou pas) de la Barrière à la petite ceinture.
La rue des Vieillards fera ensuite également l'objet de travaux de réhabilitation des égouts. Nous supposons que ce chantier ira de pair avec le projet d'aménagement discuté en 2010 avec les habitants et la commune (remember «les abords de l'église du Parvis»).
Enfin la Place Loix sera aussi en chantier avec le même objectif.
Courage : ce n'est qu'un dur moment à passer.
MARIE JANSON : AVIS REPORTE
Nous attendions l'avis de la commission la semaine prochaine. Cela ne se passera pas ainsi. Nous pouvons lire dès à présent sur le site de la commune ce qui suit :
Pendant l’enquête publique, qui s’est déroulée du 15/09/2010 au 14/10/2010, le courrier suivant est arrivé au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins :
Monsieur Ulric Schollaert;
Inter-environnement bruxelles (M. Matagne et Nicolas Prignot);
Atrium (M. Bacq);
Monsieur Jos Beni;
Union royale des commerçants du centre de Saint-Gilles (une pétition de 84 signatures);
Monsieur De Baenst.
L'avis a été reporté au 30/11/2010.
Rappelons toutefois que le Comité de Défense de Saint-Gilles a également déposé une pétition que près de 500 personnes - en très large majorité saint-gilloises - ont signé. Signalons aussi que le Président et le coordinateur sont intervenus en séance et ont déposé les arguments recueillis auprès des habitants contre la modification du PPAS.
Ces éléments doivent évidemment être joints au dossier sur lequel reposera l'avis de la Commission de Concertation. Nous vérifierons.
SAINT-GILLES, COMMUNE PROPRE
Elle annonce sur son site une nouvelle opération «Rue Propre» du 15 au 29 novembre prochain. L’action de tous les services sera coordonnée afin d’agir dans le même quartier au même moment. Les services de la Propreté, de la Prévention, des Voiries, des Plantations et les stewards uniront leurs efforts, épaulés par l’agence Bruxelles-Propreté et la zone de police Midi dans le quartier délimité par les rues suivantes :
rue Coenraets/chaussée de Forest/rue de l’église Saint-Gilles/rue de Rome/rue Hôtel des Monnaies/rue Théodore Verhaegen/rue de Monténégro.
La commune rappelle par ailleurs que les encombrants peuvent être enlevés toute l’année gratuitement par le service communal de la propreté (0800/97.613).
Elle informe enfin que la précédente opération, menée du 5 au 11 octobre dans le quartier Toison d’Or/rue de la Source/Louise, a donné, entre autres, les résultats suivants :
Propreté :
> 128 façades nettoyées de leurs graffitis (2 équipes de 2 agents de la propreté);
> 3.900 kg de dépôts clandestins enlevés (2 camionnettes, 4 agents de la propreté);
> 3.300kg de détritus récoltés par les balayeurs (4 balayeurs dont deux avec souffleurs);
> 8 PV pour dépôts de sacs en dehors des heures.
Services de l’Hygiène et de l’Environnement, Service des Finances :
> 20 contrôles en matière de respect des normes de sécurité, d’hygiène et de permis d’environnement dans les commerces du quartier;
> 170 contrôles en matière de respect des règlements taxes dans les commerces du quartier.
B-Post : l'hécatombe continue
Le bureau de poste de la Chaussée de Charleroi a définitivement fermé ses portes. En catimini, comme l'impose la désormais tradition des dirigeants de ce qui ressemble de moins en moins à un service public. Ni à un service de proximité, d'ailleurs.
Sur le plan en intérieur du feuillet, on voit clairement le désert de l'offre postale à Saint-Gilles ...
Un feuillet laconique distribué dans le quartier invite les habitants à se présenter dorénavant à l'agence de la rue Sterckx. Le toute-boîtes signale aussi un point poste Porte de Hal (au Delhaize de la Chaussée de Forest). La belle affaire ...
mardi 2 novembre 2010
PARIS, MOSCOU, ROME, MORICHAR : LES GRANDES PLACES DU MONDE
Cela sent la fin des travaux sur la place Morichar. Un dernier coup de balai avant son inauguration ? «A quand son ouverture officielle au public ? » nous demande Nelly JB. De fait, ajoute-t-elle : « cela semble prêt ! ».
Pour mémoire : les bulldozers ont commencé leur travail de démolition le lundi 19 avril 2010 pour une période de 99 jours de travaux annoncés. D'après nos savants calculs, le chantier aurait donc dû se terminer le 10 septembre - il n'y a pas vraiment eu d'intempéries susceptibles de ralentir substantiellement les progrès de l'aménagement. On peut aussi compter les congés du bâtiment et donc concéder que les travaux eussent duré jusqu'au 10 octobre 2010. Ce qui expliquerait ce léger retard sur le programme.
Photo de Nelly JB : Mais que sont ces mystérieux sarcophages ? Ou sont-ce des lits-cage ? Non : c'est déjà le mobilier du futur salon urbain. Waw.
Nous n'y sommes pas du tout : c'est l'ogre de la place qui a avalé plusieurs bulldozers les nuits de pleine lune de l'été. On peut encore y voir ses dents. Ah ! Quand les légendes urbaines deviennent réalité ...
Quoiqu'il en soit, l'ouverture de la place au public ne saurait tarder.
Et saluons au passage l'immense effort créatif et conceptuel de la céramiste Pascaline Wollast et d’Alexandre Rossignon qui ont réalisé cette oeuvre d'art que les habitants la terre entière (et des environs) nous envient. Cette sculpture monumentale (les «dents de l'ogre», donc) va enfin donner à Morichar cette distinction qui l'élèvera au rang d'autres places remarquables : la place Rouge de Moscou, la Place Vendôme de Paris, le Time Square à New-York, Jama El Fna à Marrakech, Trafagar square à Londres, la place du Sénat de Helsinki.
Et puis, nous essaierons de photographier les lieux la nuit et d'en publier une image : de nouveaux luminaires sont prévus et donnerons certainement à la place un nouveau lustre du crépuscule à potron-minet (qui, comme chacun sait, n'est pas un vilain matou).