jeudi 11 décembre 2014

Le plan froid est mis en place depuis un certain temps. Voici ce qui nous est communiqué pour Saint-Gilles par le CPAS et le Resto du Coeur.

Saint-Gillois(es)
Ne restez pas dans le froid.
Nous pouvons vous aider.
En ces périodes de grand froid,
DÈS QUE L’IRM PRÉVOIT DES TEMPÉRATURES NÉGATIVES ET JUSQU’AU 31 MARS 2015
Vous êtes peut-être confrontés à des difficultés,
Ou vous connaissez des personnes qui souffrent :
Chauffage défectueux, Gaz ou électricité coupés,
Soucis de paiements,
Difficultés de se procurer des repas,…
LE CPAS DE SAINT-GILLES EST LÀ POUR VOUS APPORTER DE L’AIDE, RÉSOUDRE ET PRÉVENIR CES PROBLÈMES.

vendredi 28 novembre 2014

L'ELEVATEUR : C'EST POUR QUAND ?

Le Conseil Communal de la commune de Saint-Gilles du 27 novembre 2014 a écouté notre interpellation et soutien notre revendication (je parle ici de notre demande de rendre le bureau de poste de la Barrière accessible aux PMR). Nous avons appris, dans la foulée, que l'élévateur serait installé pour le 20 décembre.

Notre manifestation devant la poste ce 28 novembre s'est déroulée dans une ambiance très "bon enfant" avec Saint-Nicolas. Nous attendions une solution pour sa fête : on nous la promet pour la Saint-Sylvestre ... Pourvu que ce ne soit pas pour la Saint-Glin Glin ...

Voici, ci-dessous un commentaire sur Facebook de Cathy Marcus : Bravo de tout coeur en mon nom et au nom du Collège, manifestation citoyenne contre le laxisme de la Poste qui ne prétend pas trouver une solution depuis plusieurs années à la problématique de l'accessicilité aux personnes à mobilité réduite, Rue Sterckx, malgré les plaintes des citoyens, les plaintes de la Poste, c'est honteux. Par un dernier échange de mails avec la Poste, j'ai pu annoncé hier sopir au Conseil communal au CODES qui interpellait la commune que la Poste s'engage à installer un ascenseur sur l'escalier extérieur pour le 20 décembre prochain. Vivre d'espoir...!!

 Et un petit film de la manifestation pour la route.

mardi 25 novembre 2014

ET LE PARKING POUR LES PMR , IL EST OU ?

Ce n'est pas qu'on a une dent contre la poste, mais elle commence à pousser le bouchon un peu loin !
Nous sommes passé ce matin pour vérifier si un emplacement de parking était prévu pour les PMR devant l'entrée - comme cela était prévu dans la demande de permis. Nothing ! Niet ! Nada ! Que nenni ! Il y a bien un emplacement, mais il se trouve sur le trottoir d'en face. Honteux. 

Et la cerise sur le gâteau, c'est que le "bureau" de poste de la Gare du Midi va, lui aussi, disparaître. Dès le 3 décembre 2014, le bureau déménage à Anderlecht - rue de l'Autonomie 6A. Il ne restera donc plus qu'un seul bureau à Saint-Gilles. Si ce n'est pas du démantèlement du service public auquel on y assiste, cela y ressemble fort ...

L'AEGIDIUM EST EN RETARD

Selon la Dernière Heure, les travaux de rénovation de l'Aegidium ont pris du retard. Les lieux ne seront accessibles qu'au plus tôt en 2017 - voire 2018.

LA POSTE REAGIT ... MOLLEMENT

Suite à la pression qu'elle subit à nouveau de la part du CODES, la poste bouge (un peu). Au milieu de la semaine dernière, des ouvriers se sont affairés à mettre à niveau le sol à l'avant des escaliers donnant accès aux bureaux de la poste (voir la photo du milieu - la flèche montre le relèvement du sol). La surface étant maintenant totalement horizontale et donc prête à accueillir un élévateur. 

Questionné sur ces travaux, les ouvriers nous ont appris qu'ils avaient reçu instruction de tout mettre en oeuvre pour qu'ils soient terminés le vendredi 21 novembre. Ce qui fut le cas.

On nous a aussi appris que l'élévateur serait installé avant la fin de l'année. Nous nous permettrons, face à ces travaux menés dans la précipitation, de souligner que ce n'est pas la première fois que de telles promesses ont été prodiguées ... sans être réalisées. Une manière de gagner du temps pour ne pas réaliser ce qui est pourtant une urgence pour beaucoup de saint-gillois ?

Autre souci : le parking sauvage devant la poste est toujours d'actualité (voir photo ci-dessous - nous avons flouté la plaque minéralogique). 



vendredi 21 novembre 2014

VICTOR : UN SCHEMA DIRECTEUR

La Région vient de publier un projet de schéma directeur (qui doit encore être approuvé par le Gouvernement) pour quelques projets mégalomanes dans le quartier de la gare du Midi. On peut y lire que Victor (les quatre tours qui devraient être érigées face à la Tour des Pensions) devrait répartir l'espace comme suit : 35.000 m² de logement et 70.000 m² de bureaux. On parlait jusqu'ici de 100.000 m² d'espace dont entre 2 et 6% de logement selon les versions des promoteurs. Le schéma directeur va dans le bon sens. Maintenant, précisons que le schéma directeur n'est pas contraignant. Il restera aussi à voir ce que le promoteur du projet entendra par "logement" ... Ce sera une autre paire de manche.

Le projet aborde aussi la répartition de «logement/bureaux» pour d'autres périmètres et d'autres projets.
Les voici :

EFFICACITE COMMUNALE

L'un de nos derniers articles soulignait qu'aucune affiche rouge n'était visible aux abords des tours - dites - Jacques Franck. A l'occasion de la réunion de la Commission de Quartier "Bosnie" d'hier soir, nous en avons référé à la commune. On nous a appris que 24 affiches avaient été apposées (dont certaines rue d'Argonne et plus loin du quartier). C'est probablement des vandales qui ont arraché ces affiches. Quoiqu'il en soit, ce matin, nous avons été voir une nouvelle fois sur place : 6 affiches bien visibles sont maintenant accrochées à des poteaux dans les environs. Chapeau pour l'efficacité.

jeudi 20 novembre 2014

VITESSE COMMERCIAL DE LA STIB ET TABAC

Chouette expérience ce soir. Je suis dans le tram 81 [le 7910A] à hauteur de l'arrêt "Avenue du Roi" vers Montgoméry. Il est 17.24. Le tram s'arrête : normal - c'est l'arrêt. Le chauffeur débarque et se fait relayer par un autre conducteur. Hum. Pas si vite. Il ne monte pas car ... il est en avance de 1 minute 40. Waaaaaw. Et donc, le conducteur fume une cigarette, malgré les protestations de plusieurs passagers. IL EST EN AVANCE ! Et il repart à 17.26. Je descends place de Bethléem. Le tram s'immobilise 20 mètres plus tard. Bloqué plusieurs minutes par une voiture en train de manoeuvrer. Je me poste devant mon ordinateur à 17.32 et vérifie les horaires du tram. L'image ci-dessous est parlante en soi. Mais bon sang : de qui se moque-t-on ? Ben, de l'usager des transports en commun, pardi.

La poste n’aime pas les PMR

La poste n’aime pas les PMR :
elle leur refuse l’accès de ses guichets
de la rue Sterckx à Saint-Gilles
depuis
2.267 JOURS !


Depuis de nombreuses années, notre Comité d’habitants relaie auprès des instances de la poste, tant au niveau général qu’au niveau local les plus vives inquiétudes quant au démantèlement progressif du service public. Quand ce ne sont pas les boîtes postales qui sont enlevées, ce sont les bureaux de poste qui disparaissent.

La commune de Saint-Gilles compte actuellement plus de 52.000 citoyens (elle n’en comptait « que » 48.000 il y a 5 ans : le boom démographique est passé par là). Or, pour satisfaire la clientèle, ce ne sont plus que deux bureaux de poste qui restent en place – ceux de la rue de Moscou et de la Chaussée de Charleroi ont été brutalement fermés. 

De plus, nous déplorons que l’un des deux bureaux restants – celui situé à la gare du Midi - soit totalement décentré et ne semble être destiné qu’à couvrir les besoins des navetteurs.

Mais ce n’est pas tout !

Quand, en 2009 et 2010, BPost a décidé de fermer ces deux bureaux, des travaux ont eu lieu dans les locaux de l’agence de la rue Sterckx pour – selon l’entreprise- la moderniser et améliorer l’accueil. Or, si avant ces travaux « d’amélioration », les personnes à mobilité réduite avaient accès aux guichets par le garage qui jouxtait l’entrée du bureau, ce ne fut plus le cas lors de sa réouverture en juillet 2009 ! Et aucune alternative n’a été proposée. 

En mars 2010, une demande de permis déposée par BPost pour aménager les abords de ce bureau a bien été discutée en Commission de Concertation. A notre demande, un plan incliné était envisagé pour faciliter l’accès aux PMR.
Il en résulta un avis favorable, assorti de conditions très faciles à mettre en œuvre. Les autorités (régionales et communales) stigmatisaient notamment la non-conformité des aménagements prévus pour les PMR.

Depuis, tout en ayant régulièrement tenté d’obtenir des informations – en vain, nous ne voyons rien venir. 

Les autorités communales (le Collège des Bourgmestre et Echevins, la Commission Consultative de la Personne Handicapée, le CAFA et le CPAS) mènent (ou ont mené) également de multiples efforts depuis de nombreuses années pour décanter la situation en demandant à BPost des solutions structurelles réalistes pour satisfaire tous les saint-gillois en matière de service postal.

Nous avons multiplié les tentatives pour que BPost améliore réellement l’accueil des PMR. 

Nous avons donc entretemps :
• écrit à l’Administrateur Délégué de l’époque, Monsieur Johnny Thys,
• initié une pétition que 1.441 signataires ont signé,
• rencontré le Ministre bruxellois de l’urbanisme, Monsieur Emir Kir (avant la présente législature),
• émis plusieurs propositions opérationnelles (dont les coordonnées de fabricants de plans inclinés),
• rencontré les responsables du bureau de poste, 
• déposé une plainte auprès du Centre pour l’égalité des Chances et la lutte contre le racisme,
• contacté le service fédéral de médiation pour le secteur postal (SMSPO),
• écrit à l’Administrateur Délégué de l’époque, Monsieur Koen Van Gerven
• rédigé de nombreux articulets sur noter blog,...

Le comble est que Monsieur Johnny Thys nous a écrit le 25 novembre 2011 précisant que des travaux allaient être entrepris et seraient terminés en septembre 2012. 

Pendant ce temps, pas moins de trois demandes de permis ont été déposées par BPost pour améliorer l’accueil des moins valides [les concertations ont eu lieu les 13/7/201, 22/1/2013 et 28/5/2013].

A chaque fois, un avis globalement positif a été rendu et un permis accordé. Nous nous posons donc cette question : à quoi bon déposer des demandes de permis … pour ne pas réaliser de travaux ? Nous n’osons imaginer le pire : ces demandes de permis ne sont-elles que des gesticulations ou un écran de fumée pour faire diversion avec la secrète intention de ne finalement rien faire pour l’accueil des PMR ? Le doute se distille parmi la population …

La situation n’a pas changé d’un iota, si ce n’est qu’un nouveau parking a été dessiné ! Par contre, le centre de sport, société I-Fitness, qui occupe le côté et l’arrière du bâtiment a, en moins d’un an, réalisé une complète remise en état de locaux pour des travaux autrement plus conséquents. La société I-Fitness a, elle, évidemment garanti une entrée accessible aux PMR.

Nous ne pouvons tolérer cette situation inacceptable !

Nous exigeons que BPost prenne des mesures dans les plus brefs délais pour construire un plan incliné ou installer un élévateur. Il faut que BPost fasse enfin montre d’un minimum de respect pour sa clientèle – toute sa clientèle - et qu’elle assure sa mission de service public.

Nous avons introduit une demande d'être entendu au Conseil Communal du 27 novembre prochain.


REAMENAGEMENT AUTOUR DES TOURS JACQUES FRANCK

Une enquête publique est en cours depuis le 3 novembre dernier. Elle dure jusqu'au 2 décembre et a trait au réaménagement des l'espace public au pied des tours Jacques Franck. C'est pendant cette période que les citoyens peuvent prendre connaissance du projet au service de l'urbanisme. La concertation est organisée le 16 décembre à la commune - l'heure n'est pas encore fixée. Le CODES s'étonne quand même qu'aucune affiche rouge annonçant cette enquête publique ne soit apposée dans le quartier au moment d'écrire ces lignes (20 novembre 2014). C'est pourtant une obligation légale ! Il est vrai qu'un toutes-boîte ait été distribué. CE N'EST PAS SUFFISANT ! Sur le plan légal, il est même possible d'invalider le processus, entaché d'irrégularité - ce n'est pas notre intention cette fois. Nous interpellerons la commune à ce sujet.

A noter qu'une réunion pour expliquer le projet est annoncée le mercredi 26 novembre à 18.00 dans les locaux de l'école Ulenspiegel - 5 place des Héros.

lundi 17 novembre 2014

vendredi 14 novembre 2014

LES TOILETTES DE PETER PAN

Voici, tel quel, le COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION DE PARENTS à propos de l'état des toilettes de l'école communale Peter Pan [rue de la Rhétorique - 13].
Les photos sont du CODES. Et une brève vidéo ici.
15 octobre 2014, Le Soir publiait un article intitulé « L’école Saint-gilloise voit plus grand » dans lequel le bourgmestre, Charles Picqué, et l’échevin de instruction publique, Alain Hutchinson, se réjouissaient d’avoir répondu à l’augmentation de la demande scolaire saint-gilloise (+ 12% en un an) en intégrant 180 nouveaux élèves dans les écoles de la commune. « Il ne reste plus personne en liste d’attente et nous avons même encore six places en primaires », annonçait alors Alain Hutchinson.
L’Association des Parents de l’Ecole Peter Pan (APPP), qui défend l’idée d’un enseignement de qualité pour tous, salue le fait qu’aucun élève saint-gillois ne soit resté sur le carreau en cette rentrée 2014. Mais ces élèves n’ont pas seulement besoin d’une classe. Ils doivent aussi avoir accès à des infrastructures sanitaires ! 
A l’école Peter Pan, qui a accueilli 107 nouveaux élèves en septembre 2014, dont 80 en maternelle, il n’y a aujourd’hui plus qu’une toilette pour 17 élèves en maternelle, et une pour 50 élèves en primaire. Compte tenu de la durée des temps libres, il est impossible que tous les élèves puissent avoir accès aux toilettes le même jour !!! Et celles qui s’avèrent accessibles ne disposent ni de papier, ni de planches de WC, ni de portes qui ferment, ni de savon, ni de quoi se sécher les mains… quand les robinets sont en état de marche.


Dans ces conditions, comment favoriser : 
- l’apprentissage de la propreté ;
- l’autonomisation des plus petits ;
- l’hygiène ;
- le respect de l’environnement scolaire ;
- une gestion pacifiée des récréations et de la garderie ?
Cette situation est d’autant plus intolérable que les enfants demandent depuis 3 ans, à chaque Conseil d’école, que les toilettes soient remises en état. Le problème était donc bien connu avant cette rentrée 2014. 
C’est pourquoi l’Association des Parents de l’Ecole Peter Pan demande au bourgmestre, Charles Picqué, et à l’échevin de l’instruction publique, Alain Hutchinson, de remédier, dès aujourd’hui, à cette situation intenable pour nos enfants, en procédant à la réfection des toilettes existantes et à la programmation d’une modernisation réfléchie des équipements sanitaires de l’école.




Les toilettes de Peter Pan

Plusieurs dizaines de manifestants se sont installés ce vendredi matin, 14 novembre, sur les marches de l'Hôtel de Ville de Saint-Gilles. Ces parents d'enfants fréquentant l'école communale "Peter Pan" se plaignent de l'état des toilettes de l'école.






jeudi 2 octobre 2014

Changement d'adresse

Retrouvez le CODES sur son site internet www.lecodes.be


Dorénavant, vous pouvez nous contacter à l'adresse info@lecodes.be (l'adresse hotmail n'est plus active)

mercredi 23 juillet 2014

ASSEMBLEE DES HABITANTS

Oyez ! Oyez ! Braves gens. En cette période de pré-canicule, je suis fier de vous annoncer que notre prochaine AssHab [Assemblée d'Habitants] aura lieu le 23 septembre de 19 à 21 heures au Pianofabriek [en principe dans la salle Casablanca 1]. Si vous souhaitez participer à ce haut lieu de l'information et des échanges entre saint-gillois (et plus si affinités), il suffit de nous le faire savoir en nous envoyant un gentil petit mot à : lecodes@gmail.com. L'adresse lecodes@hotmail.com ne fonctionne plus pour l'instant. Ce sera aussi l'occasion de vous présenter les nouveaux membres de notre Conseil d'Administration.

samedi 10 mai 2014

Projet PIXEL

A l’occasion du Parcours d’Artistes 2014, Catherine B, membre du CODES, expose à l’asbl "Blanches et Noires" au 111, rue Vanderschrick à 1060 Saint-Gilles.


Cette année, en effet, l’asbl Blanches et Noires ouvre ses locaux à des artistes aux techniques et aux personnalités très différentes pour le projet "PIXEL", une manifestation collective qui allie arts plastiques, collages, peinture, photographie et techniques mixtes.
Catherine B. : Tableaux où se mêlent toutes sortes de paperasseries, des petits objets, des couleurs, des matières, de l’écriture et parfois quelques points de broderie. Expression d’histoires personnelles, de regards sur le monde et d’états intérieurs.


                                                       Ci-dessus : "Le cordon" de Catherine B

Antonio Jimenez Saiz : Éclipse de Soleil. La nuit ne porte pas sa raison ...
Photographies noir et blanc

Claudine Ruelle : Elle expose depuis 1970 en Belgique et à l’étranger. Technique mixte, acrylique, pastels secs, monotype, empreintes illustrant des paysages imaginaires sous formes de strates.

Lecture en musique des textes de Catherine B. le dimanche 18 mai à 18h par Agathe Bouvet, comédienne et Sophie de Beer, violoniste.
Dates et horaires : 17-18 mai, 24-25 mai, 31 mai-1er juin, de 14h à 19h.
D'autres informations sur ce blog : cliquer ici.



mardi 6 mai 2014

PARCOURS D'ARTISTES CHEZ NOS VOISINS

Dans le cadre du parcours d'artistes, "Dernières nouvelles de mon îlot" propose une théorie saint-gilloise développée par un physicien et un photographe attentifs qui contemplent le quotidien d'un intérieur d'îlot dans sa relation au monde qui l'entoure.

Sentir, voir et entendre le vent, c’est faire l’expérience poétique et sensuelle du plein et du vide, du dehors et du dedans. Quand l’air autour de nous, d’ordinaire perçu comme immatériel, assimilé sans effort dans le mouvement de la respiration, prend soudain une épaisseur qui résiste à la marche, on se sent empli d’une vitalité singulière. Tant d’énergie consumée dans le ballet infini des anticyclones et des dépressions, voilà qui nous émerveille et étrangement nous conforte. Car dans notre imaginaire, une terre que le vent parcourt a des ressources immenses. Par-delà les frontières visibles, dans les régions lointaines d’où le vent souffle, on pressent que s’élaborent les mondes nouveaux. 

Une exposition de photographies de Lionel Bitsch , d'aquarelles de  Pascal Dhuicq 
et chaque nocturne, un concert de piano de  François Chamaraux.

Cela se déroule au 81 rue Dethy (au rez-de-chaussée).
Vernissage le 16 mai à 19.00.
Exposition les 17, 18, 24, 25 et 31 mai et 1er juin de 14.00 à 19.00.

Concerts live (piano), sur le thème du vent, par François Chamaraux (Chopin, Debussy, compositions originales) les 6 jours à 18h.


Ci-dessus : une photographie de Lionel Bitsch

lundi 5 mai 2014

DEBUTS POUSSIFS DE LA BROCANTE COMMUNALE RUE DU FORT

Depuis dimanche dernier, le 4 mai, la rue du Fort accueillera chaque dimanche une brocante pendant les heures du marché du Parvis. Les objets de brocante pourront être offerts à la vente à l’exclusion des vêtements et du textile.


C'est une initiative communale que nous saluons avec enthousiasme. En effet, le marché dominical était franchement moribond. Un nouveau souffle devait être proposé au quartier. C'est précisément ce que nous réclamions notamment dans le cahier de revendications déposé en janvier dernier. Nous avons été entendus.



Ceci dit, pour sa première, on ne peut pas dire que l'on se pressait au portillon (voir ci-dessus). La faute à un lancement sans beaucoup de publicité ? En tout cas, une précipitation assez incompréhensible ne pouvait que donner qu'un résultat ... mitigé. 

La brocante dominicale sera proposée du 4 mai à la fin du mois d'octobre. L'occasion d'une évaluation ?

Inutile de réserver : les inscriptions sont enregistrées chaque dimanche à partir de 6.00 auprès du concessionnaire du marché, devant la brasserie Verschueren.
Renseignements :
Service du Développement économique
Tél.: 02/536.02.32
E-mail: developpement.economique@stgilles.irisnet.be












mardi 29 avril 2014

Parcours d'artistes de Saint-Gilles : c'est LA MOINDRE DES CHOSES

"La moindre des choses" est une plateforme de réflexions et d’actions en ligne qui touchent différents domaines . Ils l'annoncent sur leur site ce sont des choses qui  "leur parlent, leur posent question". Il s'agit aussi d'un lieu où il peut se passer des tas de choses. Plusieurs expositions ont déjà été programmées dans ce lieu à un jet de pierre de la rue du Fort [21 rue Dethy].

Le lieu participe cette année au parcours d'artistes de Saint-Gilles et Forest. C’est la moindre des choses, disent-ils. Le minimum. Autrement dit, “le moins qu’on puisse faire” selon nous : partager sur différents sujets avec engagement, accepter d’être goutte d’eau dans la mer, devenir grain de sable dans le rouage.  La moindre des choses, une manière d’agir à notre échelle.

A l’occasion du parcours d’artistes 2014 de Saint-Gilles et de Forest, "la moindre des choses" accueille les travaux de Bulu, Raphaëlle Goffaux, Philippe Jadin, Nicolas Sherban Vidick et Tania Viteri Saenz.
Photo, sculpture et vidéo à découvrir trois weekend à partir du 17 mai de 14 à 19h. Une nocturne est proposée le 16 à partir de 20h.

                                 Ci-dessus : une oeuvre de Tania Viteri Saenz
Vous pouvez découvrir une oeuvre de  Raphaëlle Goffaux, Philippe Jadin, sur leur site :
Quant au programme complet du parcours, il est disponible sur le site suivant : cliquez ici ou copiez l'URL 

lundi 28 avril 2014

Nouvelle brocante rue du Fort

La rue du Fort suffoque ? Plusieurs commerces ont mis la clé sur le paillasson ? Le marché dominical s'essouffle ? Nous avons, en janvier dernier, déposé un livre blanc auprès des autorités communales, reprenant de nombreuses revendications pour redonner du peps à la rue. La commune propose dès ce dimanche, sur la lancée de "Fort(s) en Fête 2014" proposée par l'association des commerçants "Forts Ensemble", une brocante depuis le Parvis, sur la rue du Fort.  Nous ne résistons pas à la tentation de croire que l'initiative de cette nouvelle brocante est l'une des conséquences de nos actions dans le cadre d'ID Fortes entre 2012 et 2014. On applaudit des deux mains. 


A partir du 4 mai prochain, donc, la rue du Fort accueillera chaque dimanche une brocante pendant les heures du marché du Parvis


Les objets de brocante pourront être offerts à la vente à l’exclusion des vêtements et du textile.

Les inscriptions sont enregistrées chaque dimanche à partir de 6h auprès du concessionnaire du marché, devant la brasserie Verschueren. L'emplacement coûte 2,5 € par mètre d'emplacement et se paie sur place.


Renseignements:
Service du Développement économique
Tél.: 02/536.02.32
E-mail: developpement.economique@stgilles.irisnet.be

mercredi 16 avril 2014

DOM DAR, «NOTRE» TONTINE : C'EST PARTI

Ce mercredi 16 avril marquait le "vrai coup d'envoi de la tontine de Saint-Gilles. Mise en place il y a quelques mois, la troisième Assemblée Générale a permis d'annoncer l'ouverture du compte d'épargne, de rencontrer le Fonds du Logement et de renforcer des liens. Le Comité de Suivi avait organisé la séance comme de vrais pros.

Ci-dessus : une partie des ménages faisant partie de "Dom Dar". Les autres étant auprès des enfants dans une salle annexe ou préparant les interventions suivantes.

Revenons sur la genèse de Dom Dar dès demain.



vendredi 11 avril 2014

QUARTIERS DURABLES CITOYENS 2014

Vous avez des idées pour rendre votre quartier plus respectueux de l’environnement et plus convivial ? C’est le moment de passer aux actes ! Bruxelles Environnement lance son appel à projets "Quartiers durables citoyens": s’il est retenu, votre quartier bénéficiera des conseils d’un coach, d’une méthode de travail, d’outils de communication et d’un soutien financier pour lancer des projets.

"Quartiers durables citoyens": plus vert et plus convivial

Depuis 2008, les habitants de vingt quartiers de Bruxelles se sont progressivement engagés dans la démarche. Le principe est simple : se mobiliser ensemble, dans son quartier, pour identifier des nécessités et développer des projets concrets en faveur de notre cadre de vie.

Ensemble, on est plus fort

Le véritable enjeu, c’est de se mettre en projet entre voisins, avec d’autres quartiers et avec les institutions. La réussite passe aussi par la mobilisation de partenaires comme la commune, le CPAS, le centre culturel ou les associations, pour obtenir par exemple une salle pour se réunir, l’accès à un espace public, l’autorisation d’être présents sur un marché ou des outils de sensibilisation...

Notre quartier a des idées 

Au départ, il s’agit de rassembler un groupe pilote et une dizaine de personnes motivées qui ont envie que ça bouge « vert » dans le quartier. Si la candidature de votre quartier est retenue, le dispositif « Quartiers durables » met à votre disposition un coach qui va vous accompagner pas à pas dans votre projet.

Un exercice de démocratie participative

Et qui prend les décisions ? Vous, eux, nous, tous ceux qui veulent en être ! Une assemblée citoyenne décidera des orientations selon lesquelles seront affectés les moyens ! L’important est d’arriver à l’adhésion de chaque participant qui s’engage à titre bénévole et parce qu’il est motivé. Le coach de « Quartiers durables citoyens » vous aide à gérer la dynamique de groupes et à alimenter la réflexion.

Plus d’info…

Les dossiers de candidature sont à remettre avant le 2/05/14. 




Votez virtuellement pour le droit au logement

Nous relayons via notre blog l'appel suivant :

En Région bruxelloise, les loyers ne cessent d’augmenter et cette augmentation est plus rapide que celle des revenus des Bruxellois. Partant de ce constat, « Virtus electorum » (en latin : « la force de l’électeur ») a créé une liste électorale virtuelle pour laquelle vous pouvez voter en ligne.
L’idée est de proposer une liste de candidats de la société civile (qui ne sont pas inscrits sur les listes des prochaines élections) qui mettent au centre des préoccupations « le droit au logement pour tous » et font des propositions fortes qui sont trop peu présentes dans les programmes des partis de la Région de Bruxelles-Capitale.
Le Syndicat des Locataires et ses partenaires veulent provoquer un véritable électrochoc auprès des politiques et de dénoncer les échecs en matière d’accès au logement.
« Virtus electorum » a pour ambition de mettre la pression sur le futur gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. Rappelons qu’au 31 décembre 2013, il y avait plus 44 000 personnes sur les listes d’attentes des Sociétés Immobilières de Service Public.
Les revendications portées par « Virtus electorum » sont :
1) Gel des loyers : pour éviter toute spéculation préventive de la part des propriétaires face à l’encadrement des loyers.
2) Encadrement des loyers assorti d’une allocation « loyer » pour les ménages qui seraient malgré tout amenés à consacrer plus de 30% de leurs revenus au logement. Ce plafond doit être ramené à 20% pour les ménages aux revenus les plus limités.
3) Construction massive de logements publics accessibles aux faibles revenus, avec une priorité pour les logements sociaux. Les communes sont invitées à atteindre l’objectif minimal de 15% de logement sociaux (tels que définis par le Gouvernement) sur son territoire.

Quelques exemples slogan des candidats
  • Un toit pour toi, un toit pour moi.
  • Logement pour tous et tous pour le logement.
  • Mieux sous son toit que sous les ponts.
  • Besoin de rien à part de toit.
  • Pour un vote avec toits.

Les partenaires
  • CSC Bruxelles.
  • Équipes Populaires.
  • FGTB Bruxelles.
  • La Ligue des Droits de l’Homme.
  • Inter-Environnement Bruxelles.
  • Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat.
  • MOC Bruxelles.
  • Syndicat des Locataires.
  • Front commun SDF

Comment voter pour les nuls en informatique :

·        Avec n’importe quel navigateur taper www.virtuselectorum.be (ou cliquez sur l'adresse ci-contre)
·        Sur la page d’accueil du site cliquer sur l’onglet « je vote pour »
·        Vous recevez sur l’écran la liste + les photos des candidats en haut de cette liste.
Introduisez votre nom, prénom, adresse mail et ensuite cochez soit tête de liste, soit je vote pour 1 ou plusieurs candidats
·        Cochez ensuite la/les case(s) du/des candidat(s) que vous choisissez
·        En bas de la liste cliquez sur le bouton « je vote »
·        Ensuite on vous demande voulez-vous continuer le processus de vote ou l’annuler
·        Si vous cliquez sur continuer le site vous envoie sur votre mail un message de confirmation de votre vote.

Pour toute information complémentaire : consultez le site en cliquant ici.


Il est à noter que le "Syndicat des locataires" est, en réalité, le syndicat des locataires des logements sociaux. Voir ici la page d'accueil de leur site.


lundi 7 avril 2014

DU NEUF A LA PRISON ? OU PAS ...

Qu'en est-il aujourd'hui du destin des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael ? 
Au sein du Comité de Défense de Saint-Gilles, cela fait quelques temps que le sujet est régulièrement évoqué.  La Commune et la Région prennent occasionnellement attitude - du moins officieusement. C’est ainsi que Charles Picqué s’est exprimé l'an dernier sur le sujet après avoir été interpellé au parlement bruxellois le mercredi 20 mars 2013 par un député Ecolo. Un cahier des charges a été transmis à plusieurs cabinets d’architectures qui ont communiqué leurs esquisses fin mai 2013. Il a été décidé de demander de mettre l’accent sur le logement et les équipements collectifs, les commerces et les espaces verts … Ceci étant, la Région n’a pas la main dans ce dossier. Et la Régie des Bâtiments (Fédéral), propriétaire du terrain, ne s'est toujours pas positionné officiellement dans ce dossier.


Que compte réellement faire le fédéral ? Déménager tout ? Ou une partie ? Raser le site ? Le vendre (en bloc ou d’une pièce) partiellement et en garder une partie ? Ou au contraire s’en défaire ? Que de questions qui restent à ce jour sans réponse. 
Le CODES a orchestré plusieurs réunions (ouverte à tous) dans le but de recueillir et mettre en commun les informations, idées et remarques des habitants afin de prendre les devants … histoire que ce projet ne se règle pas dans l’opacité d’un bureau capitonné.
L'an dernier, nous avons été visiter le terrain en compagnie de riverains, membres du Comité de Haren.
Projection chronologique :
La fermeture des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael est assujettie à l’ouverture de celle d’Haren, qui n’existe pour l’instant que sur papier. D’après nos observations, on peut envisager l'hypothèse d'un transfert de détenus au début de l’année 2017. Effectivement, cela semble loin, mais les décisions se prennent sans doute dès maintenant - il s’agit quand même de 10 hectares qui se libéreront dans un des quartiers de Bruxelles parmi les plus densément peuplés.

Les projets :

Dans les discours de la Commune et de la Région, on retrouve plusieurs pistes qui rejoignent partiellement les souhaits des habitants :

Du logement. Oui, mais de quel type ? Social, mixte ou de standing ? Le souhait de voir du logement social apparaître a clairement été exprimé. A noter qu’il n’y a pas de prescription impérative mais la Région en préconise de 15 à 20%. Il faudrait aussi réfléchir sur l’innovation : des habitats groupés, des habitats collectifs, solidaires. A la Région, certains ministres soutiennent ce genre de logements alternatifs.

Un pôle scolaire. L’entité rue Wafelaerts de l’école Saint-Luc, qui jouxte le mur d'enceinte de la prison, pourrait vouloir s’étendre. A noter également que plusieurs écoles seront construites prochainement à St-Gilles (dont une institution d'enseignement spécial rue Coenen) - un nouveau « pôle secondaire » serait donc cohérent. Troisième élément : est évoquée aussi l’extension de l’école européenne sur le site de Berkendael. De plus, s’il y a construction de nouveaux logements, ceux-ci doivent être accompagnés d’écoles et de crèches, d’une nouvelle plaine de jeu,… 

La dynamisation du quartier. Pour que le quartier vive, il faut des commerces de proximité mais aussi des équipements collectifs et de nouveaux espaces verts.

Un volet culturel, au sens large. On pourrait penser à transformer l’une des ailes existantes en musée. Au Codes, on songe par exemple à un musée de la Résistance, en mémoire des nombreux résistants emprisonnés (et parfois fusillés) à St-Gilles pendant l’occupation.

Quant aux autres projets, on « fantasme » toujours sur un soi-disant manque de bureaux à  Bruxelles. Des rumeurs courent quant à la création de tels espaces - le fédéral pourrait  vouloir rentabiliser au maximum l’espace et cette solution est la plus avantageuse d’un point de vue financier - mais c’est une piste qui ne semble pas être privilégiée pour le moment. Ce n’est en tout cas pas une option valorisée par les habitants, qui ne souhaitent pas avoir comme voisins des entreprises impersonnelles et des navetteurs.

Une autre inquiétude a été soulevée quant à la hauteur des bâtiments, en écho à la construction de la tour de la place Albert. C’est une question complexe car il y a une tendance lourde répondant à une volonté de densification, sachant qu’on ne peut pas « déborder des frontières de la Région ». Il y a donc une tentation de construire en hauteur. Légalement, on doit calculer une moyenne de hauteur dans un périmètre et la nouvelle construction doit se faire en accord avec ces données. On essayera de défendre une dimension raisonnable.

En septembre 2013, certains s'aventuraient dans une brève description du site, un véritable "village pénitentiaire" : trois prisons pour hommes, deux autres pour femmes, une section psychiatrique, un bâtiment pour la détention limitée et une entité pour jeunes mineurs. On sait que le projet de prison pour jeunes a ensuite été abandonné. Un bref reportage de Télé Bruxelles en dévoilait les facettes : visionner le reportage ici.

Depuis notre rencontre, Pétitions-Patrimoine a lancé une pétition afin d’envisager le classement de l’ensemble des bâtiments. Sur son blog, l’association explique cette démarche par la volonté d’accéder à des informations sur le potentiel patrimonial de ces bâtiments, mais aussi d’imposer un vrai débat sur leur avenir et ce qui les remplacera. En réaction, la Commission Royale des Monuments et Sites a fait une demande de classement.

Des pistes de réflexions
Le déménagement futur de la prison est un enjeu capital pour les habitants. Mais notre vigilance est absolue sur ce qui va être construit sur le site. Cet événement est aussi une opportunité qui s’offre à nous de s’interroger et d’éventuellement remettre en question ce qui nous apparaît comme une évidence.

Vous avez peut-être remarqué que des tracts et affiches fleurissent ces derniers temps, s’insurgeant contre la construction d’une « maxi-prison » déshumanisante en ces temps de crises, et appelant au soulèvement populaire pour lutter contre ce projet. Un radicalisme que nous ne partageons pas. Il apparaît néanmoins impératif de réfléchir sur le sens de la détention carcérale, de l’enfermement et de la privation des droits comme punition d’une faute.

Par ailleurs, le déménagement éventuel de la prison hors du centre de la ville induit de nombreuses difficultés pour l’entourage des prisonniers – leur famille, leurs amis, mais aussi les avocats … -, qui devront faire face à plus de déplacements. Ce sera le cas aussi des travailleurs : tout une activité civile est liée à l’existence de la prison … que signifie le fait d’exclure ce lieu de la ville ? Et la prison, c'est aussi un microcosme économique qui foisonne (différents services, médecins, bibliothèque, coiffeurs, catering, enseignants, ...).

Autant de pistes de réflexion sur la vie en société qu’il est important de considérer. C’est dans cette optique qu’Inter-environnement Bruxelles a projeté d’organiser une conférence-débat sur le sens de la prison.

Les animateurs du Comité de Haren nous explique en quoi la prison va occasionner
de multiples troubles pour les riverains.


Le CODES a tenté de proposer un débat public avec les pouvoirs publics (des deux communes concernées, du fédéral et de la Région), des représentants de la prison, des architectes, le maître-architecte de la Région, … C'eut été l’occasion de leur demander quels étaient les critères qui fixent les priorités dans les orientations (logements, bureaux, écoles, animation, culture)? Que l'on nous explique les règles du jeu, comment tout cela risque de se passer. Tous ces acteurs se sont débinés les uns après les autres, rendant l'organisation de cette soirée de débats impossible.

Lors de nos groupes de travail, nous soulignons que l'option de maintenir une prison en ville1 doit être envisagée - pour les raisons que nous expliquons plus haut. 

Ce qui est clair aussi, c'est que la politique en matière de gestion des emprisonnements est totalement inadaptée à la réalité. Imaginez que l'ensemble de l'infrastructure carcérale bruxelloise est conçue pour environ 1.200 individus. On sait pourtant que les bâtiments "accueillent" parfois plus de 1.600 détenus dans des conditions d'hygiène et de promiscuité que l'on imagine lamentables. Or, la nouvelle construction est, en principe, prévue pour 1.200 détenus. 

Or, non satisfaits de "transférer" les détenus actuels, les autorités - en l'absence d'IPPJ dans la Région de Bruxelles-Capitale - avaient imaginé un bâtiment pour les jeunes auteurs de faits de délinquance. Comment donc imaginer "entasser" une population déjà surnuméraire et y ajouter un "nouveau type de population" ? L'arithmétique n'est pas, de toute évidence, le fort de nos édiles fédérales ... A moins que la philosophie en matière d'incarcération fasse l'objet d'intenses réflexions visant à diminuer le nombre de détenus. A lire les frilosités - pour des raisons budgétaires mais aussi de capacité de surveillance, ce n'est pas non plus la voie massive du bracelet électronique qui soit la piste privilégiée. Il semble  enfin qu'une telle prison pour mineurs à Haren soit désormais écartée.

Les membres du CODES réclament un schéma directeur pour le périmètre des prisons, englobant bien entendu des quartiers plus éloignés concernés - même indirectement -  par la problématique.

Enfin, il serait vraiment souhaitable qu'une plus grande transparence dans ce projet soit d'application. Et pourquoi ne pas inviter l'associatif et les riverains à siéger au sein d'un Comité de Pilotage ?  

Merci à Louise pour son énorme contribution à cet article.

Le 19 février 2013 le journal de Télé-Bruxelles a abordé la question du déménagement des prisons. A cette occasion, le Comité a été sollicité pour exprimer le point de vue de ses membres et des riverains (qui nous ont exprimé leurs desiderata). Vous pouvez consulter la vidéo de cette intervention sur notre chaîne youtube.

1 Que ce soit dans les bâtiments de la prison de Saint-Gilles ou celle de Forest : peu importe.