vendredi 30 septembre 2011

LA CATA DES CATENAIRES

Au dictionnaire : Caténaire - câble assurant l'alimentation en courant des locomotives électriques.

La STIB va procéder au remplacement des caténaires (des trams) et des poteaux les supportant. La nouvelle génération de trams doit disposer de caténaires dont le câblage est plus épais et lourd. Ce sera le cas sur la rue Théodore Verhaegen autour de la place de Bethléem et à l'entrée de la Barrière. On suppose que cela se fera en parfaite coordination avec les travaux en cours. Ce sera en tout cas cette année.

En orange sur le plan ci-dessus, l'emplacement des poteaux qui seront remplacés (je sais, c'est pas très visible).

DEMOLITION DES CHANCRES DU MIDI

Au mois de mai 2011 ont été délivrés deux permis d'urbanisme permettant à Aténor (l'un des promoteur du projet "Victor" à la gare du Midi) de procéder à la démolition de plusieurs chancres et bâtiments situés à proximité de la tour du Midi. Il s'agit notamment de l’immeuble situé 33 à 39 avenue Paul-Henry Spaak. Tout ce qui n'est pas du logement devrait être rasé.

En principe, la démolition devrait commencer le 20/10/2011. Inutile de dire que les riverains ne sont pas rassurés quant aux désagréments. Ils se demandent d'ailleurs (à hauteur de la Résidence Eldorado) quelles sont les mesures qui seront prises pour protéger les bâtiments habités.

L’ombre de « Victor » plane sur le quartier Midi

Une concertation avait lieu ce 29 septembre. Le projet de tours de bureaux au quartier Midi était examiné par la commission de concertation des communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles. Associations et habitants y ont demandé notamment d’étudier une alternative au projet qui soit dédiée à 100% au logement (dont 50% de logement social) et aux équipements publics.


Voici le communiqué de presse envoyé par l’ARAU, le BRAL, le CODES, le Comité du quartier Midi, le CRU, IEB et l’ULAC :

Associations et habitants [1] demandent notamment d’étudier une alternative 100% logements et équipements publics.

Derrière le nom de code « Victor » (dont une commission de concertation réunissant les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles se penchait ce matin sur le cahier des charges de l’étude d’incidences), se cache un projet prétendument « mixte » porté par les groupes Atenor et CFE et consistant en 3 tours de bureau totalisant une surface de 100 000 m² et une « toureke » de logement proposant à peine 2000 m². Les habitants et les associations signataires se mobilisent pour empêcher la réalisation de ce projet démesuré, ouvertement spéculatif et totalement contraire aux besoins de ce quartier qu’il va écraser encore un peu plus.

Le quartier du Midi n’a pas fini de panser ses plaies et a besoin de tout sauf de nouveaux bureaux et hôtels. 300 000 m² de bureaux y ont déjà été brutalement et chaotiquement implantés ces 15 dernières années, sans respect pour les habitants, pour le tissu urbain ni pour la mobilité dans ce qui constitue pourtant l’un des principaux nœuds de communication de Bruxelles. Outre qu’ils déshumanisent les abords d’une gare du Midi déjà peu intégrée dans son environnement, les immeubles de bureaux construits dans le quartier sont parfaitement inutiles à l’échelle de la Région bruxelloise et ne correspondent à aucune demande réelle. Tous leurs occupants sont des administrations publiques, des sociétés parapubliques ou privées qui étaient déjà implantées à Bruxelles et qui ont simplement déménagé Cela n’est pas étonnant quand on connaît la contexte de sur-offre de bureaux, les chiffres officiels comptabilisant déjà 1,6 million de m² inoccupés à l’heure actuelle.

Mais le projet « Victor » est d’autant plus inquiétant qu’il n’est pas le seul à exister dans les cartons des architectes et des promoteurs immobiliers pour le quartier Midi. On connaît déjà les intentions de la SNCB, qui voudrait construire pas moins de 250 000 m² de bureaux neufs autour de la gare et qui laisse également entendre son souhait d’élargir la Jonction Nord-Midi dans un avenir proche...

Les habitants et les associations insistent donc pour que les pouvoirs publics jouent leur rôle et informent le public sur l’ensemble des projets en cours d’élaboration et leur impact à l’échelle de la région et du quartier, qu’il s’agisse de bureaux, de logement, de commerce, d’espace public ou de mobilité... Non seulement un nouveau Plan régional de développement durable (PRDD) et un nouveau Plan régional d’affectation des sols (PRAS) sont actuellement en cours d’élaboration, mais on sait également qu’un groupe de travail (réunissant la SNCB et ses bureaux d’études, la Région, les communes de Saint-Gilles et d’Anderlecht, Beliris, la STIB...) s’est réunit pendant deux ans avec comme perspective l’élaboration d’un Master Plan pour le Midi. Par ailleurs, le Ministre-Président Charles Picqué a récemment confié à l’Agence de développement territorial (ADT) la rédaction d’une note prospective sur le quartier, qui doit être remise au Gouvernement à la fin 2011. La logique d’une bonne planification veut bien évidemment qu’on n’examine pas des projets un par un, isolément, alors que des plans d’urbanisme sont en cours d’élaboration.

A de nombreuses reprises ces derniers mois et ces dernières années, les habitants et les associations ont déjà dénoncé l’élaboration ou l’abrogation de Plans Particuliers d’Affection du Sol (PPAS) sur mesure pour des projets immobiliers spéculatifs. Le groupe Atenor est devenu expert en la matière, profitant de la faiblesse des pouvoirs publics pour plusieurs de ses projets : la tour « Up-Site » à Bruxelles-Ville, « City Docks » à Anderlecht et « Victor » au quartier Midi. On se souviendra que les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles avaient abrogé avant l’été sans raison apparente les deux PPAS en vigueur sur l’îlot où sont prévues les tours « Victor », faisant par là disparaître les contraintes en matière d’affectation, d’implantation et de volume des constructions qu’auraient fait peser les 2 PPAS sur le projet Victor... L’intérêt financier à court terme d’un promoteur immobilier et de deux communes, intéressées par les retombées en terme de taxes sur les bureaux et de charges d’urbanisme, ne doivent pas prévaloir sur l’intérêt général à l’échelle de la région.

A ce stade de la procédure, les habitants et les associations demandent que toute une série d’alternatives soient étudiées dans l’étude d’incidences et, en priorité l’alternative consistant à respecter les gabarits du quartier et à prendre en compte les besoins essentiels des Bruxellois, à savoir la construction de logements neufs dont 50% de logements sociaux.

L'avis de cette concertation devrait être disponible vers le 14 octobre 2011.

BETHLEEM BIENTOT EN TRAVAUX

A l’ordre du jour du Conseil Communal du mercredi 28/9/2011 : la commune projette de «refaire» la fontaine de la place de Bethléem. C'est déjà la troisième fois que cette fontaine va subir des modifications. Partant du constat que très régulièrement des enfants escaladent la pyramide, l'idée est de la démolir et de la remplacer par une fontaine au sol. Il est vrai que la pierre bleue est dangereuse - surtout que de la mousse apparaît régulièrement, la rendant terriblement glissante. Avant qu'un accident grave ne se produise, le plus sage est certainement de la remplacer, donc. Ceci dit, il était évident que ce type de fontaine allait poser problème. Le souci, c'est que récemment, des bacs de fleurs ont été achetés pour décourager l'escalade ...
Enfin, un autre argument est sur la table : à cet endroit, la perspective de la place (en venant de la Chaussée de Forest) est quelque peu cassée par l'installation.
Un budget de 20.000 € est prévu pour ces travaux.

TH. VERHAEGEN : LES HABITANTS ET LES COMMERCANTS SE POSENT DES QUESTIONS

La rue Théodore Verhaegen est en travaux depuis le mois d’août 2011. C’était prévu. C’était nécessaire. Nous comprenons bien qu’un tel chantier n’est jamais indolore. Cependant, nous demandons que le maximum soit fait pour que les nuisances soient réduites.

Cet axe important de Saint-Gilles mène à la gare du Midi et à l’autoroute de Paris. C’est une voirie qui fait la jonction entre la commune, Uccle, Ixelles et Forest. Elle est bordée de plusieurs écoles et commerces. Le CPAS s’y trouve à un jet de pierre.

Il n’y a pas si longtemps, les riverains ont été informés de différents projets. Nous en avons retenu à l’époque que, outre le remplacement des égouts – vétustes, la rue allait être embellie.

La STIB avait à l’époque annoncé à grands fracas une transformation importante – et de disposer du budget pour la réaliser.

Non, la STIB ne compte pas remettre en circulation le tram 18.

Rappelons que, au grand dam des commerçants, des riverains et des autorités communales, la STIB voulait également mettre à sens unique le haut de la rue, empêchant par là l’accès aux véhicules à la Barrière pour favoriser la circulation du tram. Revendication ridicule qui a d’ailleurs rapidement montré sa parfaite inutilité – et a été abandonnée après une brève et concluante période de test.

Le Comité de Défense de Saint-Gilles (et les habitants) avait à l’époque demandé un certain nombre de garanties dans l’exécution des travaux. En résumé :

· Une parfaite coordination entre les opérateurs.

· Un phasage clair.

· Une information régulière aux citoyens et commerçants.

· La mise en place d’une antenne de chantier.

· L’étude d’un dédommagement sérieux pour les commerces préjudiciés.

· Le maintien des transports en commun dans la rue.

Lors de la réunion de ce jeudi 29 septembre 2011 organisée par la commune, le CODES a repris les demandes des citoyens. Les demandes restent globalement les mêmes.

1. Nous demandons la coordination la plus performante possible entre les différents opérateurs. Plusieurs chantiers ont été évoqués ces dernières années :
    1. Le remplacement des rails de tram[1] et de nouveaux arrêts de tram,;
    2. L’aménagement d’une piste cyclable ;
    3. Le remplacement des égouts (le collecteur central et le raccordement aux maisons) ;
    4. L’aménagement de la placette des « deux bancs » à la chaussée de Forest ;
    5. L’embellissement de la voirie proprement dite ;
    6. Le réaménagement de la Barrière ;
    7. Un nouveau dessin de la rue « occidentale » de la place de Bethléem pour contourner un futur abribus ;
    8. Et donc la (probable ?) démolition/reconstruction de la fontaine de la place de Bethléem.

Quid aussi de la station Villo à hauteur de la rue Bernier demandée en 2009 et toujours pas installée ? Ces travaux sont une occasion rêvée de respecter ce « contrat » avec les citoyens.

Infliger une nouvelle fois aux habitants et commerçants de la place de Bethléem devient réellement insupportable. Les deniers publics ne servent pas à construire et démolir à tout bout de champ ! Qu’est-ce qui justifie sérieusement ces travaux que le quidam peut légitimement juger inutiles ?

2. Un cahier des charges précis, de sorte à avoir une vue d’ensemble des travaux (leur avancement et les étapes suivantes.

3. Dans le même ordre d’idées, nous demandons une information sur le « séquençage » des travaux. Il avait été dit que les travaux se feraient par tronçon de rue à rue : ce n’est pas le cas ! Pour l’instant, ce sont deux tronçon qui font l’objet de travaux. Cela occasionne un préjudice sur une plus longue distance.

4. Une antenne de chantier. C’est une demande qui avait été formulée précédemment. Un tel lieu d’information et de contact est nécessaire – voire fondamental. On nous avait assuré que nous aurions cela : nous n’avons encore rien vu !

5. La suppression des taxes d’étalage et d’éclairage. Certains commerces ne peuvent plus pendant les travaux disposer leur marchandise à l’extérieur. Ils demandent que les taxes soient dans ce cas supprimées.

6. Un dédommagement pour les commerçants. Les conditions pour que les commerçants puissent bénéficier d’une compensation pour le manque à gagner sont telles qu’il n’y a pratiquement pas moyen d’obtenir un dédommagement.
De plus, les montants sont réellement risibles (moins de 75 € par jour de fermeture du commerce) en regard du préjudice. Enfin, les formulaires sont difficilement compréhensibles. Nous demandons d’étudier une formule plus sérieuse et réaliste et un accompagnement proactif des commerçants. Beaucoup voient baisser leur chiffre d’affaire parfois au point d’envisager de cesser leur activité. La commune doit soutenir plus fermement le commerce.

7. Garantir l’accessibilité des commerces et installer une signalétique claire et visible.


8. Mettre en place un plan de circulation adéquat. De plus, les camions des chantiers doivent éviter de se garer dans les rues adjacentes (comme c’est le cas pour l’instant rue Emile Féron).

9. La piste cyclable ne doit pas passer derrière les arrêts de tram. Le Gracq, souligne que si ce type d’aménagement est envisagé dans certains cas (notamment dans d’autres communes), il ne peut générer dans le dossier qui nous occupe que des situations de conflits avec les piétons. De plus, ne pas suivre la piste cyclable ainsi tracée « pousse » le cycliste à l’infraction : un effet pervers inutile et problématique. Enfin, le cycliste connaîtra inévitablement, dans le cas d’une piste cyclable contournant les arrêts de tram, des difficultés pour se remettre dans la circulation.

10. Contrôler la vitesse (parfois/souvent) excessive des voitures.

11. Envisager pendant les travaux des signaux alternatifs.

12. De manière générale, enfin, nous demandons que la commune accorde une plus grande attention à cette voirie commerciale. Même si le passage des trams rend la chose plus difficile, les habitants et commerçants aimeraient que, à l’instar d'autres rues, un effort soit fait pour la rendre plus attractive (par exemple les illuminations lors des fêtes de fin d’année).

A noter aussi que le haut de la rue Théodore Verhaegen est actuellement plongé dans le noir le soir : l’éclairage doit être rétabli au plus vite. Soulignons également que de nombreux habitants sont envahis par les souris – probablement dérangées par les travaux en sous-sol dans les canalisations.

Enfin, nous nous étonnons que la commune ait dissocié deux dossiers (et a donc prévu deux séances d’information différentes) en cours quasi en même temps (le rue Théodore Verhaegen et la Barrière[2]).


[1] Alors que ceux-ci ont été remplacés récemment (il y a dix ans environ dans la rue Théodore Verhaegen et il y a deux ans à la Barrière). Or, la durée de vie des rails est de 20 à 30 ans. La nouvelle génération de trams n’a pas besoin de rails plus espacés que ceux qui sont en place actuellement. Rien ne justifie, à nos yeux, le remplacement prématuré des rails !

[2] Même si le dossier de l’aménagement de la Barrière est en cours d’enquête et que les travaux ne seront pas réalisés avant 2013 ou 2014 (selon l’article paru dans Le Soir du 28 septembre 2011). Le projet de ces travaux était pourtant déjà connu au moment où l’on parlait de l’aménagement de la rue Théodore Verhaegen.

DERNIER RAPPEL AVANT POURSUITES [LE RETOUR]


Le CAFA et le CPAS de Saint-Gilles remettent les couverts avec l'expo-action didactique et interactive sur le thème du surendettement. La nouvelle édition s'invite à nouveau dans la salle Bernier du CPAS (40 Rue Fernand Bernier) du 8 au 18 novembre 2011.

Située à mi-chemin entre l'exposition traditionnelle et le théâtre-action, "Dernier rappel avant poursuites" se veut une initiative originale créée par le Service de Médiation de Dettes du CAFA asbl, avec pour objectif de constituer un instrument nouveau de sensibilisation et de lutte préventive contre le phénomène du surendettement.

Placé dans des situations proches de la réalité, le public est invité à emprunter, durant une heure, un "parcours de vie" qui l'amènera à faire l'expérience concrète de la spirale du surendettement. Les visiteurs se trouveront confrontés à certains événements inattendus du quotidien et contraints ainsi de rencontrer ces interlocuteurs habituels en la matière que sont les intermédiaires de crédit et les huissiers de Justice.

Les acteurs du Magic Land Théâtre se sont investis dans ce projet pour interpréter - entre autres - un banquier , un agent de quartier, un juge de Paix et un vendeur, dans une approche ludique et interactive.

INFO CHANTIER [RUE THEODORE VERHAEGEN]


La rue Théodore Verhaegen est en chantier depuis le mois d'août. Il durera de longs, très longs mois. Nous avons pu prendre connaissance d'un certain nombre d'éléments lors d'une réunion organisée par la commune ce jeudi 29 septembre. Nous mettrons en ligne ce week-end un résumé des informations reçues.

Dans l'immédiat, nous pouvons déjà vous donner une (bonne) nouvelle. Nous avions notamment demandé qu'une antenne de chantier soit prévue durant ces travaux. Sans l'avoir encore obtenue, la commune nous a garanti que la communication et l'information seront une priorité. Ainsi, plusieurs services sont joignables :
Vivaqua (02/518.85.24)
La STIB (02/563.77.77 - eelenam@stib.irisnet.be)
L'administration Communale (02/536.02.17 - contact.1060@stgilles.irisnet.be)
Le service de l'Urbanisme.

Des flyers en deux langues seront distribués prochainement (voir ci-dessus).