samedi 29 mars 2014

FORT(s) EN FÊTE 2014

Dans un peu plus d'un mois aura lieu la deuxième édition de Fort(s) en Fête. Ca se passe le jeudi 1er mai dans la rue du Fort et autour du Parvis.


Le succès de foule – et la qualité des animations - de la première édition de Fort(s) en Fête, la grande brocante festive de la rue du Fort à Saint-Gilles, est encore dans toutes les mémoires. Rendez-vous est pris ce 1er mai, sur un périmètre étendu le long de la rue du Fort (et ses abords) depuis le petit Parvis jusqu’à la rue Théodore Verhaegen.



 Contact
La rue du Fort est un poumon au cœur de la commune. Une activité intense y foisonne, même si le lustre d'antan a fait place aujourd'hui à une certaine morosité. Il suffit pourtant de peu de choses pour lui insuffler une nouvelle dynamique ancrée dans un XXIème siècle résolument citoyen, associatif, solidaire, créatif et économique.

La rue comprend de nombreuses enseignes qui ont voulu s’associer pour promouvoir une convivialité épanouie et heureuse de sa diversité. C’est ainsi qu’en février 2012, quelques  commerçants et habitants riverains de la rue du Fort à Saint-Gilles ont décidé de créer une association, Fort Ensemble.


Soucieuse, au travers de cette dynamique, de viser à l’amélioration de la qualité des relations humaines et des services de proximité, l’asbl Fort Ensemble a décidé d’organiser dans le quartier historique de la commune, à deux pas du Parvis de Saint-Gilles, sa deuxième grande brocante conjuguée à une offre d’activités variées.

Les emplacements se réservent au prix très démocratique de 10 € avec la volonté de donner la priorité aux riverains
Soit par téléphone : 0477/97.53.56 

Soit sur place : 50 rue du Fort

Pendant la journée, une multitude d’animations :  
des activités pour les enfants (des châteaux gonflables, des ateliers de maquillage et d’origami,…), une pyramide humaine, une fanfare, des DJs, des groupes (psyché, afro et latino), du breakdance, des percussions, une décoration de la rue avec des objets de recyclés, quatre portiques monumentaux, une animation du Magic Land Théâtre, des stands des associations locales et un petit bal pour clôturer dans la bonne humeur la journée, et bien d’autres surprises.   

C’est aussi toute la richesse patrimoniale du quartier, l’offre de services et de commerces de qualité,  la vivacité artistique locale qui seront ainsi mise en valeur.

Un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte.

Cliquez pour visiter
Le site de la fête avec plein d'infos sur les commerces, les associations, la rue du Fort, des photos,...
Et ci-dessous sur les artistes en grisé pour leur actualité sur la toile.

LE PROGRAMME (incomplet)  :

Claire Bourdet & Karel Coninx [classique] 
Voixarythme [chorale]                                 
Kastelli Picnic [Pyramide humaine]             
Abada Capoeira [Capoeira]                                         
DJ Benoît                                                      
The Concrete Coconuts [Concert]               
Atelier « origami »                                       
Atelier « grimage »                                      
Scarpettafaces [Maquillage]                        
Narcotic Daffodils [Concert] qui présentera son nouvel album.                         
DJ Saucisse                                                   
Percuttatoo                                                  
Afrokata[Fanfare]                                       
Atelier pARTage [Animation]                                                          

Magic Land Théâtre [Animation]



Contact :

FORT ENSEMBLE a.s.b.l. - N°d’entreprise : 0843.369.072

Siège social : 50 Rue du Fort à 1060 Bruxelles
Ali Ben Mokhtar - 0477/97.53.56


vendredi 28 février 2014

LA RUE THEODORE VERHAEGEN BIENTOT ACCESSIBLE


C'est le 10 mars (2014, nous dit-on), en principe, que la rue Théodore Verhaegen sera à nouveau accessible à la circulation. Le tram 81 pourra donc reprendre son circuit habituel mais sur une voirie totalement remise à neuf. 

D'ailleurs, des tests sont en cours pour l'installation des nouveaux panneaux de signalisation. Ca promet ...


Mais rassurez-vous : les travaux à la Barrière, c'est pour très bientôt. 



Les revendications associatives en matière de logement en 2014

Au sein du RBDH - dont le CODES est membre, un mémorandum a été publié il y a peu à l'occasion des futures élections du 25 mai 2014. Lors de la conférence de presse, les revendications exprimées lors d'une conférence de presse commémorant l'insertion du "droit au logement" dans la constitution s'en sont largement inspirées. Les voici :

Nos revendications adressées aux régions :

1. Beaucoup plus de logements publics à caractère social pour les ménages à revenus limités.
Les trois régions du pays enregistrent un important déficit en logements publics à caractère social au regard des besoins des habitants. Elles doivent mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour produire, par la construction et la rénovation, de nombreux logements publics abordables aux ménages à revenus limités. Il s’agit d’une solution durable et structurelle, considérée comme prioritaire par les associations de terrain et leurs usagers.

2. Des logements locatifs privés abordables et accessibles


Un encadrement des loyers, rendu possible par la fixation de loyers objectifs sur le marché privé. Les bailleurs pratiquant des loyers encadrés pour des logements de bonne qualité bénéficieront de primes, tandis que les autres seront sanctionnés.

Cet encadrement des loyers appelle parallèlement une allocation loyer générale, au bénéfice des ménages à revenus limités, de telle sorte que le budget des ménages consacré au logement ne dépasse pas 33%.

Un fonds de garantie publique central doit être instauré.


3. Une réforme progressive mais fondamentale du « bonus logement » qui doit permettre de soutenir financièrement les ménages acquéreurs ainsi que les ménages locataires à revenus limités.



Nos revendications adressées au niveau fédéral :

1. Ratification de l’article 31 de la charte sociale européenne, qui prévoit :
« En vue d’assurer l’exercice effectif du droit au logement, les Parties s’engagent à prendre des mesures destinées :

1. à favoriser l’accès au logement d’un niveau suffisant ;
2. à prévenir et à réduire l’état de sans-abri en vue de son élimination progressive ;
3. à rendre le coût du logement accessible aux personnes qui ne disposent pas de ressources suffisantes. »
La ratification de cet article permettrait au Gouvernement fédéral et aux Gouvernements régionaux de prouver leur volonté de garantir le droit à un logement décent.

2. Des mesures fiscales pour soutenir les logements de qualité et abordables

Taxation des revenus locatifs réels à travers l’impôt des personnes physiques dans le but d’encourager les bailleurs à offrir des logements décents à un prix abordable.

Taux de TVA de 6% pour les projets de logement de tous les opérateurs (privés) à vocation sociale qui visent les ménages à revenus limités.

3. Accès gratuit et de qualité aux services juridiques pour ceux qui souhaitent défendre leurs droits et manquent de moyens financiers. Les associations de locataires doivent obtenir la compétence (et le cadre adéquat) de représenter leurs membres devant les tribunaux.

Et dans la foulée, voici une interview de Ilham Bensaid (RBDH) à ce propos sur Télé-Bruxelles.

QUE DIT EXACTEMENT L'ARTICLE 23 DE LA CONSTITUTION ?

Art. 23
Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine.

A cette fin, la loi, le décret ou la règle visée à l'article 134 garantissent, en tenant compte des obligations correspondantes, les droits économiques, sociaux et culturels, et déterminent les conditions de leur exercice.

Ces droits comprennent notamment :
1° le droit au travail et au libre choix d'une activité professionnelle dans le cadre d'une politique générale de l'emploi, visant entre autres à assurer un niveau d'emploi aussi stable et élevé que possible, le droit à des conditions de travail et à une rémunération équitables, ainsi que le droit d'information, de consultation et de négociation collective; 
2° le droit à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l'aide sociale, médicale et juridique;
3° le droit à un logement décent;
4° le droit à la protection d'un environnement sain;
5° le droit à l'épanouissement culturel et social.

LE DROIT AU LOGEMENT A 20 ANS

Ce 25 février 2014, plusieurs associations actives dans le secteur du logement - mais aussi de la pauvreté - ont convié la presse et le monde associatif pour fêter la prise en compte de la notion de droit au logement dans la constitution. Voici le texte du communiqué de presse : 

Le logement : un droit qui fête donc ses 20 ans en Belgique ! 
Et pourtant… ce droit n’est pas une réalité pour tous.

27 février 1994 : La Belgique inscrit le droit au logement dans l’article 23 de la Constitution : « Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine. Ce droit comprend le droit à un logement décent ». A cette époque, les associations étaient emplies d’espoir : la situation allait enfin s’améliorer pour tous ceux qui rencontraient des difficultés à se loger….

25 février 2014 : 20 ans plus tard, c’est la déception. Loin de s’améliorer, la situation a encore empiré. Les ménages à bas revenus sont touchés de plein fouet par la crise du logement et les politiques mises en oeuvre ne suffisent pas à leur venir en aide.

L’article 23 de la Constitution est loin de représenter une réalité pour les citoyens belges. Au mieux, il reste 
un symbole d’espoir.


Des associations wallonnes, bruxelloises et flamandes sont mobilisées ensemble, pour rappeler cette date-anniversaire importante ainsi que l’urgence d’agir pour le droit au logement décent et abordable pour tous et dans les trois Régions du pays !

Le 25 février 2014, les associations ont organisé une action de mobilisation, qui a réuni des citoyens, des associations actives dans la défense du droit au logement, des experts en matière de logement et des représentants politiques.

Une sculpture en glace de 2 mètres représentant une maison et une clé a été installée en plein air. Elle symbolise la fragilité du droit au logement. La sculpture de glace est visible pendant environ 40 heures, soit jusqu’au 26 février en soirée, dans les jardins de la Fonderie, 27 rue Ransfort, 1080, Bruxelles.

Des photos en haute définition sont disponibles sur simple demande.

Les associations ont profité de l’événement pour lancer un appel aux représentants politiques des trois Régions et de l’état fédéral, en demandant la mise en oeuvre d’une politique sociale du logement axée prioritairement sur les ménages à bas revenus.



Les trois Ministres des Régions en charge du logement étaient présents pour l'occasion et ont posé devant la sculpture de glace.

Associations signataires : Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat / Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté / Solidarités Nouvelles / Vlaams HuurdersPlatform / Samenlevingsopbouw Brussel / Samenlevingsopbouw Vlaanderen / Brussels Platform Armoede / Netwerk tegen armoede

samedi 1 février 2014

LE CONDUCTEUR FAIT SON SHOPPING

J'ai décidé, cette année, de faire quelques coups de gueule. Un peu marre quand même de devoir subir les incivilités des uns et des autres. Je commence aujourd'hui avec ma "modeste" expérience dans le tram (inévitablement en avance "avant" Ypres, puis à l'heure - mais je ne suis pas allé jusqu'au Heyzel). Je vais essayer de ne pas être (trop) poujadiste ou démago ou péremptoire. Ca va être difficile ...


Revenons-en à nos moutons. Tout le monde peut avoir un petit creux, non ? Ce matin, c'était le conducteur du tram 51 en direction du Heyzel [à proximité de l'arrêt - on peut le dire - Ypres], ce 1er février 2014 à 7:51 au coin de la rue d'Ophem et de la rue Forêt d'Houthulst (côté "canal", donc).


Je comprends mieux maintenant pourquoi les trams sont systématiquement en avance sur une partie du tronçon dans un sens ou dans l'autre sur cette ligne tôt le matin : les conducteurs ont faim ! Les pauvres. Et donc, pour respecter leur horaire au terminus ou peut-être respecter leur "moyenne commerciale", ils "tracent" dès le début de leur parcours, puis s'arrêtent iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii - toutes portes ouvertes, à la grande surprise des voyageurs, d'ailleurs - pour s'acheter leur délicieux croissant à "la Chocolatine", par exemple. De ce fait, je rate donc régulièrement mon tram parce que celui-ci est en avance pour ce genre de raison. Y a-t-il un rapport de cause à effet ? Mais noooooon ! Il ne faut pas généraliser, quand même.

Sur le coup, ce matin, ça m'a quand même un peu irrité. Et essayez aussi d'entrer dans un tram entre deux arrêts (ou d'en sortir avec l'aval du Maître des lieux). Ou de demander au conducteur de s'arrêter (entre deux arrêts toujours) pour aller chercher votre couque au chocolat ...

Les "cadences infernales", comme ils disent, imposées par la direction de la STIB, expliquent peut-être cela : est-ce une raison pour se "promener" ainsi aux commandes d'un transport de service public, prenant ainsi les voyageurs en otage des caprices de l'estomac.

Tiens : j'aurais bien aimé entendre les explications du conducteur si j'avais pris les commandes de "son" tram. Hi ! Hi ! C'est tout pour cette fois. Hé : sans rancune, Monsieur le conducteur : vous avez quand même aidé une PMR à monter dans le tram à Belgica ...


Cet après-midi, si j'ai le courage, j'irais bien à la manifestation des artistes et des "artistes" : j'en connais qui y seront. Mais il fait froid (oui, je sais, pas par rapport aux moyennes saisonnières ...) et le vent est déjà soutenu, ce matin. Et il pleut. Et il faudra bien prendre le tram encore !

Mais lundi : promis juré : je publie un article sur les inscriptions dans les écoles primaires de Saint-Gilles. Vous allez rire .... Ou pas. 

Les photos du haut ont été prises à 7:51 ce matin et je suis rentré dans le tram "fantôme" à 7:52. Qui est reparti à 7:53 - tip top à l'heure. La troisième, celle du bas, a été prise quelques minutes plus tard à l'intérieur du même tram dont il est question dans cet article.

vendredi 24 janvier 2014

Haren en préventive


Voici un article paru dans la newsletter d'Inter-Environnement Bruxelles cette semaine.


Parler prison un vendredi soir, quoi de plus excitant. Ils étaient pourtant une cinquantaine à assister au ciné-débat« Prisons des villes, prisons des champs » ce vendredi 10 janvier dans un café à Haren. Le film de 20 minutes, produit par les Ateliers Urbains et réalisé en collaboration avec IEB, des habitants de Haren et de Saint-Gilles, a constitué un bon point de départ pour une discussion vive sur le sens de construire une nouvelle prison qui devrait répondre au problème de la surpopulation carcérale.


Donnant tout à la fois la parole à une habitante voisine de la prison de Saint-Gilles et à un habitant de Haren, mais aussi à des personnes travaillant en milieu carcéral, le film pose de vraies questions sur les liens entre la prison et son extérieur, sur la capacité du système carcéral à réinsérer ou encore sur les priorités des investissements à poser en contexte de crise économique. Consacrer des budgets pharaoniques pour construire des complexes pénitenciers, décrits par bon nombre de professionnels du secteur comme des « universités du crime », semble dénué de sens à l'heure où l'on constate que Bruxelles a besoin d'écoles, de logements décents et d'une politique d'emplois pérenne.


Il n'est pas inutile de rappeler que tout n'est pas encore décidé dans ce dossier. En effet, la construction de la méga prison de Haren devra dans les mois à venir passer les étapes des enquêtes publiques pour obtenir les permis indispensables à sa mise en œuvre. De nombreuses incertitudes planent encore sur le maintien ou non d'une prison à Saint-Gilles.


D'autres rencontres sur ce thème sont déjà programmées afin d'ouvrir le débat le plus largement possible et d'inviter les habitants à s'exprimer sur le sujet : 

• prochaines projections du film « Prisons des villes, prisons des champs », le samedi 25 janvier à 18 h et lemercredi 12 février à 16 h, au Café Le Queen's, rue Harenheyde, 10, à 1130 Bruxelles ;


• présentation publique du projet de la nouvelle prison organisée par la Ville de Bruxelles, le jeudi 30 janvier à 19 h, à l'école Harenheyde, rue de Verdun, 381, à 1130 Bruxelles ;


• colloque « Nouvelle prisons – Et après ? » le samedi 15 mars à l'ULB.