vendredi 31 décembre 2010

UN [pré] BILAN 2010

Généralement, l'équipe du Comité de Défense de Saint-Gilles présente le bilan de son travail dans le rapport annuel vers le mois d'avril ou mai. Nous avons quand même voulu dresser un bref inventaire des chantiers explorés cette année. Certains poursuivaient des actions entamées en 2009. D'autres connaîtront certainement de nouveaux développements en 2011.

Grosso modo, les activités du Comité s'articulent historiquement et statutairement autour de trois axes : la mobilité, l'habitat et l'environnement.

La mobilité.

La politique des transports en commun : Le Comité fait le constat depuis plusieurs années d'une gestion calamiteuse des voitures de la STIB. Sept propositions ont été envoyées à la STIB et aux autorités en charge de la mobilité.

SMOB : Une plate-forme de réflexion pour une mobilité urbaine durable (Sustainable Mobility) initiée par IEB et le BRAL (l'équivalent bruxellois flamand d'Inter-Environnement) qui analyse la situation, interpelle et propose des idées. Les dossiers «chauds» en 2010 furent surtout le plan IRIS 2 et le duel Cityvision (de SMOB) vs Métrovision (de la STIB) - un véritable choc des titans. Deux autres dossiers : le développement du futur RER et la ligne Nord-Midi.

Le plan communal de stationnement : Nous attendions une évaluation promise depuis belle lurette. Elle n'est pas encore officiellement publiée, mais l'échevin en charge de la mobilité en a dessiné les grands enseignements dans sa newletter. Globalement, le bilan est positif. Le Comité a sans relâche demandé de mener une réflexion globale qui englobe le stationnement mais aussi le - futur - plan communal de mobilité (annoncé pour 2011).

Une station Villo place de Bethléem : L'entreprise JC Decaux voulait en installer une au coin de la rue Bernier et de la rue Théodore Verhaegen. Ridicule alors que la voirie va être en chantier prochainement. La commune a adhéré à notre proposition de l'installer le long de l'école 4. JC Decaux a préféré "courageusement" postposer son érection.

L'habitat.

Quatre - possibles - nouvelles tours Gare du Midi : Le projet «Victor» ne plait ni au Comité ni aux riverains (saint-gillois et anderlechtois) que nous avons rencontré. Il faut du logement pour tous et cesser de planter des buildings gorgés de bureaux - dans ce cas, un projet de 100.000 m² dont (éventuellement 4.000 m² pour du logement ... probablement de standing).

Les immeubles abandonnés : L'inventaire annuel des logements abandonnés et vides est toujours aussi fourni. En 2010, nous avons eu l'occasion - à plusieurs reprises - d'être entendus par la commune. Celle-ci a mis en oeuvre deux nouvelles primes (dans le cadre du contrat de quartier Parc-Alsemberg) pour encourager l'amélioration du bâti.

La baromètre du RBDH : Membre du Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l'Habitat, le Comité est ravi d'avoir vu apparaître un nouveau baromètre qui «cote» la politique régionale en matière de logement. Pas vraiment brillant, le résultat des réalisations de la Région en début de législature en matière de logement : 1/20 ! Sans commentaire ici. Mais bien .

Une campagne «logement» (au sein de la coordination sociale du CPAS) : qui vise à sensibiliser les propriétaires et locataires à se comprendre et à respecter les engagements - chacun a des droits mais aussi des devoirs. Le Comité s'est beauxoup investi dans la conception de fiches pédagogique, un outil d'éducation permanente performant qui est utilisé tant dans les associations ciblées «logement» que dans l'alphabétisation, les écoles ou les maisons médicales. Et pas seulement à Saint-Gilles ...

Les gros projets immobiliers : Les "soeurs de Marie" envisagent un projet foncier sur l'îlot occupé par l'ECAM -près d'une centaine de logements - tandis que le Fonds du Logement a entrepris la rénovation d'une ancienne entreprise pharmaceutique rue Coenraets - 76 logements en construction. Le Comité suit ces dossiers avec attention.

L'environnement et l'aménagement de la ville.

La place Morichar : La colonnade a été détruite. Des travaux de réaménagement ont été effectués. La place est dorénavant accessible. Nous verrons si le public s'y retrouvera.

La Halle à Bois : Le Comité a déposé une demande de classement. La situation de la Halle est stable, mais l'édifice menace toujours de s'écrouler. Aux dernières nouvelles, la commune pourrait confier la gestion du parc Germeau à Bruxelles Environnement (l'IBGE).

Le réaménagement du Parc Pierre Paulus : La commune a déposé un projet de réaménagement du site - classé. Une plus grande homogénéité du mobilier urbain et une facilitation des déplacements pour les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées était souhaitable.

La réfection de la rue Théodore Verhaegen : Un chantier quasi invisible dans lequel le Comité s'est beaucoup investi. Notamment pour exiger que les différents opérateurs de projets s'accordent pour coordonner les travaux. Et que l'on tient compte des commerçants, navetteurs, étudiants et riverains. Sept dossiers sont dans les cartons :

le remplacement des rails des trams;
la rénovation (le remplacement) des égouts;
l'implantation d'une station Villo;
la construction d'un abribus intermodal place de Bethléem (par la STIB);
la rénovation de la placette dite «des deux bancs»;
la mise en sens unique du haut de la rue Théodore Verhaegen;
l'embellissement de la rue.

Un parking sous la place Marie Janson : Le Comité a soutenu des centaines de riverains qui s'opposent à la construction d'un parking souterrain de 200 places (ou peut-être 450).

Saint-Gilles Autrement : Les visites guidées présentent le caractère social, industriel et politique du bas de la commune. Elles ont pris de l'ampleur au point ... d'être copiées ! La concurrence dans le non-marchand est aussi une triste réalité.

Deux contrats de quartier (Midi/Fontainas et Parc/Alsemberg) : Surtout présents en première ligne dans le contrat de quartier Parc/Alsemberg où le Comité est membre de la CLDI, l'enjeu a surtout consisté à faire remonter au sein des autorités communales et régionales les désidérata des habitants.

L'aménagement de la rue des Vieillards : Aux abords du Parvis, cette petite rue méritait un embellissement. mais pas à n'importe quel prix. Le Comité s'est associé aux habitants pour donner de la voix quant aux souhaits de ceux et celles qui y habitent.

La consultation des demandes de permis d'environnement et d'urbanisme : chaque semaine, l'équipe va consulter les enquêtes publiques et informe "le plus objectivement possible" les habitants des quartiers où un projet ayant des répercussions importantes est concerné. Le Comité met en place des formations pour les citoyens et élabore avec eux des stratégies pour encourager la participation à la vie publique locale.

Et puis le reste :

La fermeture de bureaux de poste :
Celui de la rue de Moscou étant fermé, c'est celui de la chaussée de Charleroi qui a définitivement fermé ses portes en douce. En attendant, l'agence de la rue Sterckx accueille le public ... mais n'a rien prévu pour les personnes à mobilité réduite. Le Comité continuera à se battre pour le respect de l'accès à tous - notamment aux lieux publics.

La journée de lutte contre la pauvreté : La permanence sociale du Comité et le constat de la détérioration de la capacité des personnes les plus démunies à trouver - notamment - un logement ou un travail a conduit à s'investir dans la lutte contre la précarité.

La visibilité sur le net : Elle a connu un réel boom en 2010. Le blog 1.0 (2005-2009) était consulté mensuellement par une centaine de visiteurs (avec un pic occasionnel de 300 connexions). Le blog 2.0 (depuis le 1er janvier 2010) est consulté depuis juin par au moins 2.100 visiteurs mensuels (avec un pic de 2.900 clics en octobre). Et le nouveau site du Comité a enfin vu le jour.

Il y a bien d'autres choses à dire : ce sera pour le rapport d'activités.

jeudi 30 décembre 2010

LA CAMPAGNE «LOGEMENT» TOUCHE A SA FIN

Depuis l'été 2009, la coordination sociale du CPAS de Saint-Gilles a lancé une campagne de sensibilisation sur la nécessité, pour un locataire et un propriétaire, de dialoguer. On ne loue pas un appartement, une maison, un kot ... à n'importe quel prix.

Cette campagne, à laquelle s'est activement associé le Comité de Défense de Saint-Gilles s'est déclinée en 14 affiches. L'illustration ci-dessus représente la dernière affiche.

Une compilation des fiches pédagogiques accompagnant chaque mois les affiches sera disponible prochainement.

L'ensemble du dispositif sera évalué au début de 2011, après avoir déjà pu compter sur les résultats encourageants d'un vaste sondage à mi-parcours. Nous communiquerons dans ces pages les éléments les plus significatifs dès la publication des conclusions - durant le premier trimestre de l'an prochain.

mardi 28 décembre 2010

SE DEPLACER LA NUIT DU REVEILLON


Comme chaque année, la STIB fera circuler quelques-unes de ses lignes sur le réseau à l'occasion du réveillon de Nouvel An 2010-2011.

Comment donc se déplacer en transports en commun ?

Pendant la nuit du 31 décembre 2010 au 1er janvier 2011 - à partir de minuit, les bus Noctis, le tram et le métro circuleront GRATUITEMENT.

Les lignes de bus Noctis seront desservies jusqu’ à 5 heures du matin avec un départ toutes les 30 minutes sans pour autant desservir le centre ville (le Pentagone) avant 1h40. C'est notamment dû au feu d'artifice dans les jardins du Parc de l'Albertine au Mont des Arts (début des festivités à 23.00).

Les 4 lignes de métro circuleront jusqu’à 3h30. Les fréquences seront d'un départ toutes les 10 minutes entre minuit et 1 heure et d'un départ toutes les 20 minutes entre 1 heure et 3h30.

Deux navettes tram circuleront gratuitement jusqu'à 3h30 en passant par le centre ville : entre Esplanade et Churchill (ligne 3); entre Bordet Station et Stalle (P) (ligne 33). 3h30 est l’heure du dernier passage à De Brouckère. Ces deux lignes concernent Saint-Gilles.

Les fréquences annoncées sont d'un départ toutes les 7 minutes 30 entre minuit et 1 heure 30 et d'un départ toutes les 15 minutes entre 1h30 et 3h30.

La desserte des lignes 92 et 94 est prolongée jusqu'à 1h30 à la fréquence d'un départ toutes les 10 minutes entre Louise et Dieweg et entre Louise et Marie-José.

LA RECREATION EST FINIE

Nous avons, depuis quelques jours, publié une série d'articles sur la collecte des immondices. En ces périodes de fêtes, nous avons décidé de nous amuser un peu face à une situation intolérable : à cause de la neige, les poubelles n'ont pas été ramassées pendant quasi deux semaines !
La récréation est maintenant finie. Nous reprenons dès à présent un ton plus (hum) sérieux.

Ainsi, dans les prochains jours, nous publierons notre bilan 2010 des événements qui ont marqué Saint-Gilles et les saint-gillois.

HALLELUJAH : LES POUBELLES SONT ENFIN COLLECTEES


7 heures 13 ce lundi 27 décembre.

Il fait encore quasi nuit. Le vrombissement caractéristique des camions-benne fend le silence et la quiétude du matin de vacances. Nous ne rêvons pas : ils sont de retour, les camions de Bruxelles-Propreté ! Hallelujah - en pyjama, disait la chanson de Christopher Laird. Sortez trompettes, blasons et sacs jaune, bleu ou blanc.
C'était crier un peu trop vite notre joie : seuls les sacs de couleur ont été collectés. Pour les autres - dans ma rue -, il faudra attendre l'après-midi.

Sur ces entrefaites, les agents n'ont pas hésité à coller un adhésif sur une poubelle bleue déposée sur le trottoir - il est vrai - après la collecte de 7H13. Mais n'est-ce pas mesquin de procéder ainsi alors que l'agence a failli à sa mission pendant de trop nombreux jours ?




Sur son site, Bruxelles-Propreté explique que «La gestion des déchets et la propreté cela ne consiste pas uniquement en un ramassage et un nettoyage efficace, c'est aussi inciter les gens a produire moins de déchets, trier malin, agir pour la qualité de la vie et la propreté en ville. C'est aussi communiquer avec la population

Honnêtement, nous avons une conception de la communication TRES différente !

Alors, comment expliquer que les camions n'ont pas pu remplir leur mission pendant cette période ?

Bruxelles-Propreté dispose de trois dépôts de camion - Boulevard du Triomphe, dans le quartier du Bempt et à Neder-over-Heembeek. La neige, les pluies verglassantes et le gel ont évidemment causé des perturbations sur le réseau des routes devenues parfois de véritables patinoires. Certaines voiries de certains quartiers n'étant même pas dessalées ...

En réalité - mais c'est à vérifier, les camions-poubelle ne sont probablement même pas équipés de pneus-neige. Le Président du CPAS de Bruxelles-Ville avait fait un coup de gueule bien compréhensible la semaine dernière face à une constatation également délirante : les bus de la STIB n'ont pas de pneus-neige ! Quel amateurisme et quel manque de prévoyance !

Un lecteur du site de La Capitale en ligne réagissait à l'annonce de Bruxelles-Propreté affirmant que toutes les poubelles avaient été collectées ce lundi.

Selon La Capitale, donc (relayant certainement la communication de Bruxelles-Propreté), si les camions ont pu enfin reprendre les tournées, le ramassage des sacs-poubelles n’a pas su passer partout à Bruxelles. (publié le 27/12 à 18h10). Je cite : Le quartier Homborch, les voiries du côté de Linkebeek et d’une partie de la chaussée d’Alsemberg à Uccle ainsi que le quartier Kasterlinden à Berchem, sont encore difficilement accessibles aux agents de Bruxelles-Propreté et tous les sacs n’ont pas pu y être ramassés.

Et JCR de commenter le 28/12 à 02h17 : Ben, pas à Schaerbeek, en tout cas... Et pourtant dans une rue large et praticable. On se croirait presque à Naples, les déchets de quasi 2 semaines sur la rue !

A propos : l'agence communique la date de ramassage des sapins de Noël. Ce sera le 10 janvier 2011. Il reste à espérer qu'il ne neige pas ce jour-là sans quoi on pourrait bien les garder jusqu'à l'hiver prochain.

lundi 27 décembre 2010

TRI, TRIADES ET BERENICIDES

Bruxelles, le 26 décembre 2010.

Mille excuses papa Noël. Je m'en veux d'avoir douté de ton intégrité et de ton sens du devoir.

Je viens à l'instant de lire dans "Pif Gadget" (le n°2.533 du 22 décembre 2010 que je n'avais pas encore consulté) que la triade chinoise Tiandihui s'était installée à Bruxelles. Elle sévirait principalement dans la capitale lors de précipitations de neige. Cette société secrète opère lors d'un agencement particulier des astres pendant la période de la pluie d'étoiles filantes "Coma bérénicides" - du 12 décembre au 23 janvier. Notons d'ailleurs que Tiandihui signifie «société du Ciel et de la Terre». C'est ce qui explique que, symboliquement, elle s'attaque lâchement chaque année durant l'hiver simplement pour perturber - voire terroriser - sournoisement la population. Aujourd'hui les camions poubelles, demain les pavés, les rails de tram ou encore l'éclairage public,...

Peu de gens le savent, mais ce magazine peut nous apprendre énormément de choses. Et si ne croyez pas celle-là, j'en ai des cartons plein pour expliquer l'annulation des tournées des éboueurs (qui ne sont évidemment pas responsables de cette lamentable incurie de l'agence Bruxelles-Propreté).

En attendant, les poubelles ne sont toujours pas collectées ...


Ci-dessus : Ce lundi 27 décembre 2010, chaussée de Waterloo - à proximité du Parvis ... à l'arrêt du bus 48.

LE PERE NOEL EST UNE ORDURE


Bruxelles, 25 décembre à 8.12.

Cher papa Nöël,

Juste un petit mot pour manifester mon mécontentement. Les poubelles n'ont toujours pas été collectées. Une honte ! N'y serais-tu pas pour quelque chose ? C'est très sympa de distribuer des cadeaux une fois par an, papa Noël. Il n'empêche qu'il est inacceptable de perturber ainsi le ramassage des détritus en faisant des zigzag dans tous les sens avec tes rennes (probablement éméchés) et en pénétrant subrepticement dans les cheminées ! N'aurais-tu pas autre chose de plus utile à faire la nuit du réveillon ?

Et si, comme l'indique le titre de la pièce du Splendid (la troupe s'en était déjà rendu compte en 1979 !!!), c'était toi, l'ordure. Paaaaaaaaas bien !

Un ex-fan déçu (je me désabonne de ton site http://www.perenoelenplein.ciel/).


jeudi 23 décembre 2010

JOYEUX NOEL A TOUS ET A TOUTES

Au nom de l'équipe du Comité de Défense de Saint-Gilles, nous vous adressons à tous et à toutes nos meilleurs voeux de Noël.

AGRESSION EXTRA-TERRESTRE A BRUXELLES

Ce matin, la situation n'avait pas bougé d'un poil sur la Capitale en matière de ramassage des déchets. Nos précédentes hypothèses sont toutes à mettre ... à la poubelle. C'est une soucoupe volante invisible survolant la ville depuis plusieurs jours qui est, seule, à l'origine de la carence actuelle du service public à ramasser les sacs. Bourrée de martiens, l'OVNI a bombardé (volontairement ou par inadvertance ?) l'espace aérien d'un fluide paralysant quasi l'ensemble des transports.

On a même observé par endroit que ce fluide (glacial), s'approchant du sol, se matérialisait en milliers de petits amas "de couleur" blanche. Très froides, ces particules bloquent littéralement - et en de très nombreux endroits - les déplacements des véhicules.

De plus, selon nos dernières observations, les extra-terrestres (amis ou ennemis ?) opèrent la nuit ! Précisément quand les ministres et secrétaires d'Etat de notre gouvernement en affaires courantes dorment. Une lâcheté sans précédent qui ne va pas réchauffer les relations avec nos visiteurs inter-galactiques.

C'est donc pour ne pas fâcher plus encore nos agresseurs que Bruxelles-Propreté ne donne pas d'informations aux médias. En voilà une belle preuve d'abnégation et de pusillanimité. Respect.

En attendant, les poubelles ne sont toujours pas collectées (comme l'atteste la photo prise ce matin à 7.25 heures) devant chez moi.

441 KM DE BOUCHONS BLOQUENT LES EBOUEURS DANS LA CAPITALE

Ca y est : nous avons compris ! Hallelouiah ! Ce sont les 441 kilomètres de bouchons (notamment sur la E411) qui empêchent les camions-poubelle de collecter les immondices à Bruxelles. Bon sang mais c'est bien sûr ...

Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus : les sacs sortis dans la nuit de dimanche à lundi (19-20/12/2010) sont toujours là. Quant à Bruxelles-Propreté : l'agence se tait dans toutes les langues pour (in)expliquer son inefficacité.

mercredi 22 décembre 2010

INAUGURATION DE MORICHAR



Le 22 décembre 2010, la place Morichar a été inaugurée. Bravant le froid, nous étions très nombreux à nous réjouir de la fin des travaux autour d'un vin ou d'un chocolat chaud et de cougnous. De nombreuses personnalités politiques étaient présentes. Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale lui-même s'était déplacé. Un orchestre assez sympa s'est chargé d'égayer ce petit monde. L'artiste des dents de l'ogre (hi ! hi !) s'est aussi fendue d'un discours.
Bref une très chouette inauguration. Il se dit qu'au printemps prochain, on remettra cela.

IL NEIGE : LES POUBELLES IRONT DANSER

Oyez ! Oyez ! Braves gens. En cet an de grâce 2010, il neige sur notre plat pays depuis (grosso modo) 20.00 heures ce mercredi 22 décembre. Je vous le donne en mille : les poubelles ne seront pas collectées demain matin à Bruxelles ! Cela fera plus de sept jours, donc, que les déchets n'auront pas été collectées. On lira les "excuses" de Bruxelles-Propreté sur leur site. Pourvu que je me trompe.

Et pourvu que le Mont Quenast n'entre pas en éruption cette nuit.

Ou que, subreptissement, la terre ne tremble pas en un hypothétique épicentre de Villers-le-Gambon à hauteur de l'indice 128 de l'échelle ouverte de Richter - qui en compte communément au plus 9 (et correspond à un séisme qui dévaste des zones de plusieurs milliers de kilomètres à la ronde - ce qui, de fait, empêcherait les camions poubelle de collecter les sacs blancs, jaunes et bleus jusqu'à Lyon, Budapest et Aoste). Dans ce cas, on comprendrait l'excuse de Bruxelles-Propreté arguant de l'empêchement de sortir les camions du fait de l'accumulation soudaine de poussières diverses sur la capitale.

Espérons aussi que, par le plus grand des hasards, une partie de Quiddich ne soit pas organisée avant le départ des camions.

Prions que Laurent Gbagbo ne décide pas cette nuit de demander l'asile politique à la Belgique obligeant nos autorités à imposer un couvre-feu dès potron-jaquet rendant quasi impossible la tournée des éboueurs.

Ou qu'un Concorde ne s'abatte pas sur la place Morichar - qui vient par ailleurs d'être inaugurée de fort belle manière ce soir.

Bon sang : vivement un gouvernement que cette météo cesse enfin de nous balancer ces flocons qui nous font (ou fondent) de sales tours si imprévus.

C'est vrai, quoi : pourquoi neigerait-il en hiver en plein réchauffement climatique ? Et en Belgique encore !!! Y a pu d'saison.

Mais pour en revenir à nos fameuses collectes de déchets - et comme dirait Sylvie Vartan : ce soir je serai la poubelle pour aller danser - les poubelles seront-elles collectées demain, jeudi ?

Le suspens est insoutenable !

Et on ne le dira jamais assez : Sylvie, c'est l'écologie AVANT l'écologie.

mardi 21 décembre 2010

DECHETS : AMENDES ET COMPLAISANCE



Comme tout un chacun, nous avons sorti nos poubelles ce lundi matin avant 6 heures. Il avait neigé mais les les voiries étaient largement dégagées. Pourtant, les ordures ménagères et les sacs de tri n'ont pas été enlevés ! Compréhensible ? Oui et non.


Sur le site de Bruxelles-Propreté, on pouvait lire que : "Les camions de Bruxelles-Propreté empêchés d’accéder aux voiries secondaires par la neige ce lundi matin : les sacs-poubelles laissés sur le trottoir seront ramassés lors de la prochaine collecte. Suite aux importantes chutes de neige, le ramassage des ordures ménagères n’a pu être effectué ce lundi matin 20 décembre en Région bruxelloise ; les camions de collecte ne pouvant accéder aux voiries secondaires." Ca ressemble à des excuses, mais c'est plutôt une justification.


Voyons les choses autrement : que pensez-vous qu'il advienne à votre portefeuille si, de votre côté, vous sortez vos poubelles le mauvais jour ? Ou même le bon jour mais à 6.15 h - alors que le camion de ramassage est déjà passé (cela arrive !). Au mieux, votre sac se verra acoller un avis vous rappelant à l'ordre. Au pire : une amende (qui peut monter à 625 € !). Je ne suis pas persuadé qu'une explication sur votre blog suffira à calmer la machine répressive.


En tant que citoyen, il est élémentaire de contribuer à la propreté publique et de faire preuve de civisme (notamment en se conformant aux réglementations). Mais les service publics doivent eux aussi se soumettre à l'exercice de la compréhension, de la souplesse et de la modestie.


Et le moins que Bruxelles-Propreté aurait pu faire était de communiquer immédiatement (via la voie radiophonique, par exemple) son impossibilité - que nous espérons tous - temporaire de ramasser les poubelles.


En Belgique, c'est toujours comme si on redécouvrait avec surprise, impuissance et consternation le climat. Nous, nous pensons surtout qu'il y a beaucoup d'incompétence et d'imprévoyance ...

SANS-ABRIS SOUS TENTE

Plaisirs d'hiver ? Pas pour tous ! Sur notre photo, par exemple : Un sans-abris s'est réfugié sous une tente au square des Blindés (près de la grande roue).

QUARTIER MIDI : ON RASE ENCORE

Vous le savez : le groupe Atenor/CFE envisage de construire quatre tours au sein de l'îlôt situé face à l'entrée de la gare du Midi (square Horta). Deux tours de 148,5 mètres sont prévues, ainsi qu'un de 129 mètres et enfin une autre de 29 mètres. Cette dernière serait dédiée au logement.

Cette fin d'année 2010, une demandé de permis a été déposée pour raser plusieurs immeubles à l’abandon dans cette zone. Ils sont situés :
Place Bara 16 – 30,
Rue Ernest Blérot
et Avenue Paul-Henri Spaak 33 – 39.

Bien entendu, le groupe Aténor/CFE n'en restera pas là : il envisage de déposer une demande de permis pour ériger Victor (le complexe des quatre tours, donc).

Avec IEB, l'ARAU, le Comité de quartier Midi et le BRAL, nous avons rédigé le communiqué de presse ci-dessous.


Communiqué de presse


22 décembre 2010

Les communes et Atenor font place nette pour accueillir un projet de tours de bureaux au Quartier Midi

Fin de cette année, les communes de Saint-Gilles et d’Anderlecht se sont associées afin d’abroger deux Plans Particuliers d’Aménagement du Sol (PPAS) couvrant la zone située juste derrière la « Tour des Pensions », en face de la zone de stationnement des taxis. Une partie de cette zone, occupée par les anciennes imprimeries Maci, est à l'abandon depuis plusieurs années.

Le terrain concerné appartient aujourd'hui au groupe Atenor/CFE, lequel a annoncé vouloir déposer ce mercredi 22 décembre une demande de permis pour y construire trois tours de bureaux, pour une surface totale annoncée de 100.000 m², et un bâtiment dédié au logement (5.000 m² seulement). L'enquête publique visant à délivrer le permis pour la démolition des bâtiments restants sur l'îlot est en cours.

Les deux commissions de concertation chargées de se prononcer sur l'abrogation des PPAS ont émis fin novembre un avis favorable laissant désormais le champ pratiquement libre au projet immobilier régulièrement évoqué dans la presse depuis l’automne.

Les associations et de nombreux habitants s’opposent fermement à la démultiplication de surfaces de bureaux dans une zone déjà alourdie de près de 300.000 m2 de bureaux sur la dernière décennie, et ce, au détriment de la fonction du logement et de la qualité de vie des habitants du quartier .

Durant l’enquête publique, de nombreux manquements ont été dénoncés dans ce dossier :

• le mauvais accès à l'information ;
• les défaillances patentes dans les motivations reprises dans le rapport devant justifier la nécessité d'abroger les PPAS en lieu et place de leur modification;
• la suppression de facto, par l'abrogation des PPAS, de la garantie de 10.000 m2 de logements (du côté de la rue de France) et de mixité de l'îlot prévus précédemment - 10.000 m2 qui n'ont jusqu'à présent pas été réalisés dans la zone ;
• le déverrouillage du quota de bureaux dans le quartier de la gare du Midi ;
• la suppression de la limitation des gabarits d'immeubles à 8 ou 10 étages;
• la démission des pouvoirs publics face aux promoteurs. Ils se privent en effet de leurs outils de pilotage sans attendre la finalisation du Master Plan et l'adoption du nouveau Plan régional de développement.

Les habitants du quartier et les associations se demandent bien en quoi un projet de 100.000 m2 de bureaux déclinés sur trois tours et assorti d'un petit 5.000 m2 de logements « répond au critère du bon aménagement des lieux et de mixité de fonctions désirées pour le quartier », dixit la commission de concertation.

Si une – trop tardive – réaction face au délabrement de l’îlot situé face à une sortie de la gare du Midi est enfin menée, nous déplorons qu’elle ne traduise une nouvelle fois par une politique du fait accompli où les pouvoirs publics s’écrasent devant le diktat du secteur privé. Une attitude qui souligne l’incapacité des pouvoirs publics à mener une politique de développement cohérente tenant compte des besoins des habitants.

C'est pourquoi les habitants et les associations demandent à la Région de refuser l'abrogation des deux PPAS afin de maintenir les maximas imposés en terme de gabarit, la norme minimale de 10.000 m2 de logements et la contrainte de mixité de l'îlot dans un quartier pour le moment entièrement sacrifié à une vocation administrative avec les effets collatéraux que l'on sait (perte d'animation et de mixité, insécurité nocturne, envahissement automobile,...).

Il est anachronique dans un contexte de déficit important de logements et de sursaturation du marché de bureaux de faire sauter les garanties, pourtant déjà largement insuffisantes, pour favoriser la fonction bureaux au détriment de la fonction logement.

Nous demandons le maintien des deux PPAS aussi longtemps que le Master Plan du quartier Midi n'est pas finalisé et soumis à une consultation publique, que le nouveau PRD n'est pas adopté et un nouveau PRAS conforme à celui-ci élaboré.


Affaire à suivre ...

Lire aussi :
le communiqué de presse des associations du 22 novembre 2010
et
les avis des associations déposés en vue des commissions de concertation.

mercredi 8 décembre 2010

PARC-ALSEMBERG : LES IDEES DES HABITANTS

Un contrat de quartier a été « ouvert » cette année à Saint-Gilles. Il concerne un territoire qui est soumis à une vaste série d’aménagements à hauteur d'environ 15 millions d’euros. Le programme est disponible en synthèse sur le site de la commune. Il a trait à divers projets qui vont modifier durablement – en principe – l’habitat (au travers de primes à la rénovation, par exemple), l’espace public (des rues vont être aménagées) et aux équipements collectifs (la petite enfance/des crèches et des écoles de devoirs sont au calendrier), …

Pour ce qui est de l’aménagement de certaines rues et quartiers, le programme a pointé plusieurs espaces au sein desquels elle veut créer des « espaces merveilleux ».

Programme qui se fera sur base de réaménagements « physiques » de la voirie mais aussi par le truchement « d’animations et d’intervention artistiques ».

Le dossier du bureau d’étude (Cooparch) visiblement chargé de déterminer les accents à développer dans ce quartier, qui recouvre des réalités somme toute assez hétéroclites, a été confié à un autre bureau d’étude, Beliris +, pour la mise en musique pratique.

Le contrat de quartier – qui a démarré en 2010 et se poursuivra jusqu’en 2013 – a notamment pointé six lieux sur lesquels les habitants et associations peuvent s’exprimer :

La cacahouète (les six coins au croisement des rues Dethy & Prague) ;
Les 2 bancs (au croisement de la chaussée de Forest et de la rue Théodore Verhaegen) ;
Le bateau (au croisement de la chaussée de Forest et de la rue de la Perche) ;
La rue du Fort (et des rues du Céléri et des Fortifications) ;
La rue des Villas (au croisement de la rue de Garibaldi et de la Chaussée d’Alsemberg) ;
La pointe de la rue Jean Robie ;
La barrière et le patrimoine de la commune ;
Et la rue de Lisbonne.

Nous avons eu l’occasion de rencontrer à plusieurs reprises la commune, les habitants, les associations, le bureau d’étude. Nous nous sommes mis en contact avec plusieurs comités locaux (rue Dethy, rue Jean Robie, rue Crickx, rue de Lausanne) et artistes locaux. Il en ressort que plusieurs souhaits et propositions des habitants ont été émis.

Le 9 décembre dernier, nous devions, sur base de ce que les habitants ont exprimé, déposer une ébauche de proposition.

Il est à noter qu’en principe, selon le calendrier qui nous a été soumis, un Comité de pilotage (auquel nous ne sommes pas invités) sera convoqué fin janvier et qu’une CLDI sera également convoquée dans la foulée - en janvier également (ou peut-être en février). Précisons que les propositions devraient opportunément être prêtes pour ces deux réunions.

Par conséquent, il est fondamental, pour user de cette opportunité participative et citoyenne, de défendre un programme.

Nous n’allions pas le «sortir de notre chapeau» : les grandes lignes ont déjà été discutées depuis le printemps dernier.

Quelles orientations émergent-t-elles des rencontres depuis mai 2010 ?

1. La cacahouète (les six coins au croisement des rues Dethy, Lisbonne & Prague)
Un espace de remédiation pour le troisième cycle du secondaire – voire du deuxième (Le 31 rue de Lisbonnne sera, selon la commune, prochainement aménagé dans cet esprit, en plus du rez-de-chaussée du 55 rue Dethy ) ;
Proposition principale : un banc monumental autour de l’arbre.

2. Les 2 bancs (au croisement de la chaussée de Forest et de la rue Théodore Verhaegen)
Les jeunes souhaitent pouvoir y jouer (au football …) ou en tout cas s’y rassembler,
Les habitants fustigent le coffee shop,
De la verdurisation/végétalisation,
Des performances en matière de (respect de la) propreté,
Proposition principale : un banc monumental décoré en mosaïque ou céramique par un artiste local.

3. Le bateau (au croisement de la chaussée de Forest et de la rue de la Perche)
Un aménagement décoratif évoquant le Portugal (mosaïque ?),
De la verdurisation/végétalisation,
Propositions principales :
un banc monumental décoré en mosaïque ou céramique par un artiste local sur le « trottoir » séparant actuellement en deux parties le carrefour,
un effort en matière de sécurité (notamment pour permettre à la police à qui échappent les auteurs de méfaits de poursuivre ceux-ci).

4. La rue du Fort (et des rues du Céléri et des Fortifications)
Si la commune mène à bien son projet d’inverser le sens unique (les véhicules motorisés pourraient donc descendre depuis la rue Théodore Verhaegen mais plus remonter), les habitants souhaitent une réflexion sur les conséquences d’un piétonnier (face à la Brasserie Verschueren) :
La rue du Fort n’est pas une autoroute,
Le(s) itinéraire(s) de transit,
La redynamisation du marché et des commerces (qui se portent mal),…
Les habitants ont aussi fait des propositions :
une animation de la rue et du marché par les habitants (projet artistique),
une « rue numérique »,
un journal de quartier (et pourquoi pas pour l’ensemble du contrat de quartier),
expo/témoignage vidéo des habitants sur le quartier (action d’information et de sensibilisation),
améliorer l’éclairage urbain,
de la verdurisation/végétalisation,
les habitants demandent aussi des toilettes publiques (près de l’église), des poubelles (avec tri sélectif) et des emplacements supplémentaires pour le stationnement de vélos,
Propositions principales :
Un parcours valorisant le patrimoine local.
Consolider durablement l’espace dédié aux piétons et aux jeux d’enfants (à l’instar de la rue Crickx en été) dans les rues du Céléri et des Fortifications.
Animations artistique de rue et contes pour enfants.
Témoignage vidéo
Expos régulières (et projections et bannières en rue)
Rue numérique
Fête de rue populaire

5. La Barrière
Le mur de l’école des Filles de Marie à redécorer :
une fresque est souvent évoquée) sur l’avenue du Parc,
une colonne Moris pour l’affichage d’informations culturelles.
Proposition principale : Un parcours valorisant le patrimoine local.

6. La rue des Villas (au croisement de la rue de Garibaldi et de la Chaussée d’Alsemberg)
de la verdurisation/végétalisation,
Proposition principale : diminuer la pression automobile tout en laissant la possibilité aux commerces d’accueillir leur clientèle motorisée.

7. La pointe de la rue Jean Robie :
Un autre espace dangereux et mal conçu à réaménager en espace merveilleux … mais comment ?
de la verdurisation/végétalisation,
Proposition principale : égayer l’espace.

8. La rue de Lisbonne
de la verdurisation/végétalisation,
Proposition principale : rendre la rue semi-piétonnière, voire lui attribuer un caractère résidentiel (zone 20).

9. L’école 1 – 2 de la rue du Fort
Accessibilité en fin de journée, le week-end et les jours de vacances scolaires,
Proposition principale : Accessibilité encadrée aux jeunes du quartier.

C’est ainsi que ces projets n’ont de sens que si la commune expose le plus rapidement possible son plan communal de mobilité (dont la seule mouture connue date de novembre … 2008). Autre chose : plusieurs habitants sont « à cheval » sur le contrat de quartier « Midi-Fontainas » et « Parc-Alsemberg » et souhaitent – à juste titre – un aménagement global. C’est notamment le cas aux abordes du parvis, autour de l’église Saint-Gilles.

Les personnes rencontrées évoquent avec insistance le fait de coordonner de toute façon les futurs projets dans le respect du futur plan communal de mobilité.

Autre priorité soulevée : faciliter la mobilité des personnes à mobilité réduite, des malvoyants et des poussettes.

Enfin, beaucoup regrettent qu’il n’y ait pas, à l’instar de tous les autres contrats de quartier précédents, de local d’accueil permettant le contact avec une personne de référence et où des informations (notamment sur l’avancement des projets et une information sur les primes, par exemple) peuvent être consultées. Une proximité et une transparence réclamées unanimement.

Dernière chose : Je n’ai pas mis de nom (ni d’artistes, ni d’habitants ni d’associations) à côté des projets. Mais certains se reconnaîtront. N’hésitez pas à nous faire part de vos souhaits, remarques et suggestions.

CONTRAT DE QUARTIER PARC-ALSEMBERG ASSEMBLEE GENERALE

Ce jeudi 09/12 aura lieu l’assemblée générale des habitants du CQ « Parc-Alsemberg » à laquelle vous êtes vivement conviés.

Nous vous donnons rendez-vous à l’école 1-2 à 18h30, et nous aborderons l’avancement de tous les projets en cours dans votre quartier.

Attention, l’entrée se fera par la grille donnant sur la cour située en haut de la rue de la Perche !

N’hésitez pas à diffuser l’information et cette invitation autour de vous, auprès de vos voisins et autres habitants du quartier de votre connaissance.

lundi 6 décembre 2010

Les derniers articles du blog ... avant la suite !

Est-ce que ça sert à quelque chose un listing d'articles ? Non ? Oui ?
Alors on y va. Ci-dessous, vous trouverez les titres développés ces derniers mois dans ce blog.

En septembre :

09/10 Le « Parking » Morichar
09/10 Saint-Gilles autrement
09/10 Marie Janson et le monstre du Loch Ness
09/10 17 Octobre 2010 : Avec ou sans gouvernement, les pauvres seront la !
09/10 Parc Pierre Paulus admis
09/10 Villo : Au service de la mobilité douce (Ah ! Bon ?)
09/10 Lute contre la pauvreté
09/10 35 ans du Comité
18/09/10 Big brother is watching you
19/09/10 Sans voiture mais avec avions

En octobre :

09/10 L’ordre du jour fantôme
09/10 Morichar : Le mobilier urbain est arrivé
20/09/10 Where Is my Villo
09/10 Place Marie Janson le parking refait surface
22/09/10 Comment améliorer l’offre de transports en commun à Saint-Gilles
23/09/10 Le parc Pierre Paulus: Bientôt handicapés admis
26/09/10 Saint-Luc s'installe à Morich'art
30/09/10 No Bike No Pub
0/10 Bloggeurs, Bloggeuses, je vous ai compris
10/10 Dernier rappel avant poursuites !
10/10 Morich'art: Stop ou encore ?
10/10 Parc Pierre Paulus: Echos de la concertation
02/10/10 Les dix stratégies de manipulation de masses
10/10 L'aegidium chasse les idées noires
10/10 SAVEZ-VOUS PLANTER DES CHOUX ?
10/10 Lutte contre la pauvreté
03/10/10 Du punch pour les dessus de commerce
08/10/10 Pauvreté: Sommes-nous tous pigeon ?
10/10 Le sommaire de la table des matières 2005 à 2009
10/10/10 Campagne "Logement"
11/10/10 Le sommaire de la table des matières 2010
20/10/10 99 Signatures
10/10 STIB, Corruption and lies
22/10/10 Vamos Bordet
10/10 Henri Dineur au conseil communal

En novembre :

02/11/10 PARIS, MOSCOU, ROME, MORICHAR : LES GRANDES PLACES DU MONDE
11/10 B-Post : l'hécatombe continue
11/10 SAINT-GILLES, COMMUNE PROPRE
11/10 MARIE JANSON : AVIS REPORTE
03/11/10 LES EGOUTS DES VIEILLARDS
04/11/10 Hydrobru : kèkessè ?
11/10 SAINT-GILLES AUTREMENT
11/10 PROJET D'AMENAGEMENT DU« BATEAU »
08/11/10 UN PARC GüELL A LA PLACE DES DEUX BANCS
11/11/10 EVALUATION DU PLAN DE STATIONNEMENT
14/11/10 BIENTÔT CHACUN SA TOUR AU MIDI
15/11/10 QUE DEVIENT LA PLACE DE BETHLEEM ?
21/11/10 Une maison du développement durable
21/11/10 LES 2 BANCS et LE BATEAU : 439.500 €
24/11/10 DU LOGEMENT GARE DU MIDI
26/11/10 SAINT-GILLES AUTREMENT EN DECEMBRE
30/11/10 MARIE JANSON FAIT SA COQUETTE

vendredi 3 décembre 2010

Réaménagement du square Jacques Franck

Dans le cadre du contrat de quartier « Midi-Fontainas », il est prévu que le square Jacques Franck fasse l'objet d'une requalification. Nous ne sommes pas invité aux réunions : du coup, nous ne disposons que d'informations partielles. Longtemps, nous avons entendu que la commune souhaitait supprimer le terrain de sport. Nous avons contacté le coordinateur du contrat de quartier (CdQ) qui nous a affirmé que ce n'était pas à l'ordre du jour.

Quels sont les constats qui ont été posé ?

Cet espace public est fragmenté, peu structuré et peu qualitatif. On y trouve donc un terrain de sport, la plupart du temps monopolisé, selon le bureau d'étude, par les garçons de plus de 15 ans. On ne trouve actuellement dans ce quartier aucune aire de jeu pour les enfants et les jeunes enfants.

Le dossier précise : Sur la partie centrale, quelques grands arbres et quelques bancs sont présents. Une grande partie de l'espace est occupée par la voirie, par les voitures en stationnement ou par des zones de plantations basses (bosquets) inaccessibles.

En outre, presque toutes les façades au rez-de-chaussée des immeubles présents sur le square sont aveugles, excepté l'immeuble où sont implantés les bureaux du Foyer Saint-Gillois. Ceci engendre un manque évident de contrôle social, à l'origine du vandalisme et d'un certain sentiment d'insécurité, particulièrement en soirée.

L'espace entre la tour 2 et la rue Fontainas, à l'ombre de la tour, n'offre aucun attrait.

Notons que ce constat est celui que clame le Comité de Défense de Saint-Gilles depuis les années 70 ! Rappelons que la commune voulait même, à cette époque, ériger 6 hautes tours ... détruisant ainsi des dizaines de maisons. Le pire a été évité - nous n'avons hérité que de l'horreur. Que stigmatise donc le dossier.

L'espace situé à l'angle de la rue Fontainas et de la chaussée de Forest constitue une zone de type résiduel où sont installés la friterie et un canisite. La proposition d'aménagement veillera à intégrer cette partie du site dans l'ensemble formé par le square.

Dans l'ensemble, l'espace utilisable par les usagers est relativement réduit. En outre, peu de possibilités d'utilisation sont offertes, que ce soit pour les jeunes, filles ou garçons, les adultes, les personnes âgées ou les plus petits enfants.

On constate également l'absence de parkings pour vélos.

Un réaménagement est donc proposé

L'objectif est de recréer une réelle convivialité sur ce square urbain. Pour le bureau d'étude, il est essentiel de trouver des solutions par rapport aux nombreuses façades aveugles qui entourent actuellement le square. Et précise ceci :

Un travail sur les façades au rez-de-chaussée des tours de logements sociaux permettrait de créer un dialogue entre l'espace public et le bâti existant.

Dans le même objectif, l'implantation de nouvelles fonctions autour du square semble également nécessaire. La construction d'un nouveau volume d'un seul étage, contre la dalle du parking, permettrait de donner au square une structure plus cohérente et plus lisible et d'accueillir de nouvelles fonctions telles qu'une maison des parents, une école des devoirs, un local pour les jeunes, une buvette, ...

Pour ce qui concerne l'espace public, la proposition du bureau d'étude tend à répondre aux différentes demandes et propositions qui ont été émises lors des rencontres, réunions et de l'atelier qui ont eu lieu avec la population.

Le mercredi 15 décembre à 9.00, les habitants (via les associations) sont invités à participer à une concertation. On imagine que le sort du square Jacques Frank sera abordé.

FIN DE L'ANNEE : UN CORTEGE FESTIF

Comme chaque fin d'année à l’occasion des fêtes, Saint-Gilles s’illumine. Pour découvrir ces illuminations, un cortège festif sera organisé. Tous sont bienvenus (habitants, clients et visiteurs).


Ce cortège reliera les différents quartiers de la commune où les participants seront accueillis successivement par les commerçants qui prennent part à l’évènement en collaboration avec le Syndicat d’Initiative de Saint-Gilles et Atrium.


Cette manifestation se tiendra le mercredi 8 décembre. Le rendez-vous est fixé au15, rue de la Source à 18h00. Le parcours se clôturera à 22h.


En voici le programme complet :

18h00 : Accueil des invités avec une animation musicale et un cocktail;

18h40 : Parcours-visite de la rue Berckmans et de ses guirlandes. Accueil sous tente (vin chaud).

19h00 :Réception au Centre Culturel Laïc Juif (CCLJ) (52, rue de l’Hôtel des Monnaies).

19h45 : Vins et dégustation de tapas et autres délicatesses rue de l’Hôtel des Monnaies, 80. puis réception (rue de l’Hôtel des Monnaies, 89).

20h15 : Circuit vers le Parvis au son des rythmes musicaux.

20h30 : Arrivée de la promenade au bout de la rue Jourdan avec dégustation de spécialités régionales et drink offerts sous tentes par les commerçants de la rue Jourdan - secteur Parvis.


Le Comité de Défense de Saint-Gilles sera présent et vous fera un compte-rendu de la soirée.


Et à propos d'illuminations : la commune devrait cette année faire un effort en terme d'animation et de décoration de la rue Théodore Verhaegen. Les habitants et commerçants ont parfois le sentiment d'être oubliés chaque hiver, au contraire de tous les autres grands axes commerçants de la commune.

jeudi 2 décembre 2010

PLAN HIVERNAL A SAINT-GILLES


Le Comité de Défense de Saint-Gilles réclame depuis de nombreuses années un plan hivernal communal digne de ce nom. Prenant malgré tout acte que les sans-abris ne souffrent pas QUE quand il fait froid.

Il n'empêche : le froid est là et si, tous, nous déplorons souvent l'improvisation de certains de nos dirigeants, nous devons saluer :

1. l'initiative du plan froid de la commune de Saint-Gilles (via le CPAS) qui a mis en place un dispositif impressionnant (voir l'affiche qui en illustre l'étendue);

et les deux déclarations du Président du CPAS de Bruxelles-Ville, Yvan Mayeur qui

2. veut contraindre les sans-abris à être emmenés en lieu sûr en cas de -grave- difficulté;

3. assurer une pérennité aux lieux d'accueil au-delà de l'hiver dans les casernes mises à disposition depuis peu pour les SDF.

Un faisceau de mesures fortes qui permettent de penser que la marche pour une lutte contre la pauvreté est enfin lancée.

Les « plaisirs d'hiver » ne le sont pas pour tous ! Un exemple ce 3/12/2101 à 7.15 heures au square des Blindés.


mardi 30 novembre 2010

MARIE JANSON FAIT SA COQUETTE

Lors du dépôt d'une demande d'enquête publique, le service de l'urbanisme de chaque commune examine si le dossier est complet. Le personnel du bureau de Saint-Gilles est totalement disponible pour aider les demandeurs à déposer un dossier complet. Il se fait que, parfois, les choses sont visiblement compliquées : certaines demandes passent quand même en concertation alors que, mystérieusement, les documents soumis à consultation populaire ne sont pas de nature à se faire une opinion (puisqu'incomplets). Parfois aussi, un dossier soulève la polémique. Et suscite une opposition virulente au sein de la population.

En tout état de cause, lorsque le dossier de demande d'abrogation du PPAS de la place Marie janson a été déposé et ensuite discuté en commission de concertation, il a été décidé (par les autorités) de reporter l'avis sur ledit dossier. C'est parfois le cas dans les dossiers compliqués qui méritent des débats plus conséquents au sein de différentes instances (Région, Commission des monuments et sites, Aménagement du territoire, ...).

Pour la place Marie Janson, donc, l'avis - qui devait en principe être disponible vers le 5 novembre 2010 - a été reporté au 30/11/2010 (aujourd'hui, donc). Le site de la commune étant curieusement muet sur la question, nous avons appelé l'urbanisme qui nous a appris que l'avis ... était une nouvelle fois postposé à huitaine ! Tout cela est-il bien sérieux ?

Pour ce qui nous concerne : nous respecterons nos engagements et vous tiendrons au courant comme promis. Espérons toutefois que cet avis soit émis (regardons nos calendriers) le 8 décembre 2010 au plus tard.

Mais est-ce bien respectueux des dispositions légales, ces reports intempestifs ?

vendredi 26 novembre 2010

SAINT-GILLES AUTREMENT EN DECEMBRE


La prochaine visite du bas de Saint-Gilles aura lieu le 18 décembre 2010. A ce moment, une petite brochure sera remise aux participants. Réservez dès à présent : le nombre de places est limité.

mercredi 24 novembre 2010

DU LOGEMENT GARE DU MIDI

Photo ci-dessus :
la tête de Tintin a été classée - et Steven Spielberg n'a strictement rien à voir là-dedans.


Lors de la concertation concernant l'abrogation du PPAS "France", nous avons, entre autre, abordé une question qui paraît essentielle pour les saint-gillois : le projet de quatre buildings qui conduit à cette demande est très chiche en matière de logement. Sur les 100.000 m² de constructions prévus, seuls 5 à 10.000 m² seraient dédiés au logement. Et encore : ce matin (mercredi 24 novembre), la conseillère juridique des propriétaires a annoncé à la concertation (jumelle de celle de Saint-Gilles) d'Anderlecht concernant l'abrogation du PPAS "Bara I" que 6.000 m² seulement étaient en réalité prévus. Ca a au moins le mérite d'être clair. Plus clair encore : pour l'avocate, les 4.000 m² doivent être construits par d'autres - ce qui en soi n'est pas faux sur le principe (Aténor n'ayant bien entendu pas le monopole de l'arrogance en matière d'interprétation de l'esprit des lois).

Mais le plus amusant est certes venu du Président de la séance de la concertation de ce mardi 23 novembre. Cet éminent échevin de la commune de Saint-Gilles a tenté de nous rassurer quant aux préoccupations de la commune en matière de logement. Et d'annoncer un prochain projet de la chaîne d'hôtels "Pullman" dans le quartier de la gare - et plus précisément sur le - toit actuel du - site de la gare. En réalité, on nous annonce - pour nous rassurer donc quant à de nouveaux développements de logements à Saint-Gilles - 240 chambres d'hôtel du groupe Pullman.

Nous avons, par curiosité visité le site de la chaîne qui dispose de 46 points de chute dans le monde (et annonce prochainement pas moins de 150 hôtels). Sur le site de Pullmanhotels.be, on ne trouve qu'un seul hôtel en Belgique, mais il renseigne des partenaires - et notamment : Novotel, Sofitel,ou encore Mercure. A Bruxelles, il y a une implantation à Diegem, près de l'aéroport.

Ci-dessus :
Ces chancres (ici face à la gare du Midi) doivent disparaître !


Imaginons une réservation de nuitée ce soir (mercredi 24 novembre, donc).

Pas de place au Pullman de Diegem. On se rabat donc sur les autres propositions. La nuitée la moins chère (ou la plus avantageuse selon le niveau où l'on se situe sur l'échelle des classes sociales) vous en coûtera au minimum 170 € la nuit pour une chambre / 2 adultes (consentants) - à 5.27 km du centre-ville au Mercure Airport Hotel à Evere. Les autres offres sont à l'avenant : 369 € au Sofitel Louise, 256 € place Jourdan (Sofitel Brussels Europe), 219 € (Novotel Brussels Grand Place), 199 € au Novotel Brussels Airport à Diegem, ...

Essayez : c'est encore plus drôle que de jouer au Monopoly. Si les prix s'alignent sur ceux-là (et il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement), ce ne sera résolument pas du logement social.

Peut-être n'avons-nous pas très bien expliqué lors de la concertation ce dont avaient besoin les bruxellois : des logements pour toutes les bourses - et pas des hôtels de grand luxe. En tout cas, un mandataire ne l'a visiblement pas compris. Un hôtel haut de gamme n'est pas un logement !

Juste un dernier calcul pour le fun : Pour les tarifs de séjours de plus longue durée, les prix deviennent beaucoup plus abordables. Par exemple, la nuitée pour une location du 24/11 au 17/12/2010 au Sofitel Louise coûte par jour - au minimum, donc - 143 € (soit 23 nuits pour un total de 3.289 €). Le petit déjeuner n'est malheureusement pas inclus. Mais à ce prix, ne faisons pas le difficile, hein ...

Une occasion !

Une aubaine !

Une affaire !

Une révolution !

Imaginez une seconde que le revenu d'intégration sociale (l'appellation actuelle de ce que tout le monde appelait autrefois religieusement «le Minimex») pour un couple est aujourd'hui de 987,08 € par mois - 493,54 euros (par cohabitant) : un véritable cadeau que ce «logement» gare du Midi, donc.

Mais la vérité est ailleurs :

ET SI .... comme on loge régulièrement les demandeurs d'asile dans les hôtels bruxellois par manque de place dans les centres d'accueil "traditionnels", l'idée était de permettre aux candidats locataires de logements sociaux de bénéficier d'un appartement de transit répondant aux normes du Code du Logement ? Mais quelle bonne idée ! Et pourquoi n'y avait-on pas pensé plus tôt ?

Le projet d'abrogation du PPAS cacherait en fait une avancée sociale incommensurable et révolutionnaire. Ce que nous, pauvres idiots, n'avions même pas compris !

Du logement sur le site de la gare du Midi, donc : MDR.

dimanche 21 novembre 2010

LES 2 BANCS et LE BATEAU : 439.500 €


L'investissement prévu pour réaménager « les 2 bancs » est de 375.000 €, entièrement pris en charge par Beliris. Le dossier ne précise pas encore la ventilation de ce budget ni le détail de l'aménagement. En effet, s'il est approuvé sur le principe, le projet - comme celui des autres aménagements du contrat de quartier - est discuté avec les habitants et l'associatif.


Pour ce qui est de l'aménagement de la placette dite « le bateau », son coût est estimé à 64.500 € - toujours selon le bureau d'étude Cooparch-R.U. A noter que le suivi de ces dossiers est maintenant dans les mains d'un autre bureau d'études : Beliris +.

UNE MAISON DU DEVELOPPEMENT DURABLE

La commune a annoncé un important chantier de rénovation au 33 rue du Fort, à deux pas du Parvis de Saint-Gilles, juste à côté du Pianofabriek.

Ce bâtiment deviendra, au terme des travaux qui dureront environ un an, le lieu de référence et d’information en ce qui concerne le développement durable pour la population de la commune.

On pourra y trouver de la documentation, des conseils et de l’aide en matière d’éco-gestion et de développement durable.

Le bâtiment lui-même sera respectueux des normes en la matière. En effet, la partie arrière du bâtiment sera conçue selon les usages de la construction passive. Pour parvenir à de bonnes performances énergétiques, une attention particulière sera portée à l’enveloppe du bâtiment, en terme d’isolation notamment.

La partie à front de rue sera partagée entre le guichet de l’environnement, ouvert au public, et un logement de trois chambres de la régie foncière à l’étage. L’ensemble atteindra les normes d’une construction dite très basse énergie. (30 kwh/m² par an et une bonne isolation)

Le chauffage sera assuré par une chaudière à condensation, et l’air chaud sortant, rejeté par la ventilation, équilibrera l’air froid rentrant. Ceci permettra des économies supplémentaires en terme de chauffage de l’ensemble. Enfin, cet ensemble sera équipé d’une citerne afin de récolter l’eau de pluie ainsi que d’un bassin de démonstration pour le traitement des eaux.

Le budget des travaux est de 672.000 € (hors TVA), et bénéficie à la fois d’un subside de la Région, du programme Politique des Grandes Villes et de l’IBGE/Bruxelles-Environnement au titre de bâtiment exemplaire.

«Eco & Co» devrait également s'y installer.

lundi 15 novembre 2010

QUE DEVIENT LA PLACE DE BETHLEEM ?

De plus en plus de commerces ferment - et particulièrement place de Bethléem. Pourquoi ? La spéculation immobilière bat-elle son plein ? Le racket décourage-t-il les initiatives commerçantes ? La crise frappe-t-elle de plein fouet les plus entreprenants ? La drogue et la violence donnent-elles le ton dans ce quartier ? C'est pas du bronze ? Alors : qu'est-ce que c'est ? On se le demande ....

dimanche 14 novembre 2010

BIENTÔT CHACUN SA TOUR AU MIDI


Nous l'annoncions en bandeau sur notre page d'accueil : le quartier de la gare du Midi va encore faire parler de lui puisqu'il semblerait que plusieurs tours monumentales y sont en projet.

A cheval sur Saint-Gilles et Anderlecht, les parcelles doivent faire l'objet de modifications de deux PPAS pour que ces buidings puissent s'y ériger. Nous avons consulté le dossier de demande déposés à la commune de Saint-Gilles et son petit frère à Anderlecht.

Le dossier d'Anderlecht est un peu mieux motivé et explicite. Il concerne le PPAS «BARA 1» datant de 1995 et abrogé partiellement en 2004.

C'est par la presse que nous avons appris quels étaient les enjeux liés à ces abrogations déposées par les deux communes (à un jour d'intervalle).

Le Comité de Défense de Saint-Gilles a écrit aux deux communes pour s'étonner de constater que ces projets soient déposés alors même que les différents avatars des projets urbanistiques calamiteux de la rue Fonsny auraient normalement dû permettre de tirer des leçons quant à l’inopportunité d’édifier encore de nouveaux immeubles de bureau dans le quartier de la gare du Midi.

Plus inquiétant : la commune de Saint-Gilles s’acoquine aux autorités de la commune d’Anderlecht pour permettre à Atenor et CFE de multiplier encore les projets immobiliers spéculatifs dont l'intérêt nous échappe.


Stéphan Sonneville, administrateur délégué d'Atenor, a déclaré au journal «Le Soir» qu'il reconnaissait qu'il y avait trop de bureaux à Bruxelles. Il nuance en déclarant : « Mais il n'y en a pas assez de qualité. »

Le PPAS n’évoque à aucun niveau le projet immobilier sous-jacent, pourtant bien réel dans les cartons d'Atenor. C’est donc par la presse que le quidam a appris le pourquoi du comment de la demande d’abrogation du PPAS. Il nous semble que cette dissimulation ne contribue pas à garantir un projet de qualité – c’est le moins que l’on puisse dire.

Pour l'instant, l'îlot concerné est, nous le concédons, un désastre. Ce sont des entrepôts, des immeubles, des bâtiments laissés en friche depuis trop longtemps.
Une fresque de bande dessinée masquait jusqu’à peu une partie du chancre (voir photo ci-dessous - la bâche est enlevée depuis peu).



Aujourd’hui, c’est un spectacle de désolation qui s’offre aux yeux des navetteurs, des touristes … et surtout aux habitants du quartier. Par contre, les squatteurs n'ont plus - aussi facilement - accès aux bâtiments dont plusieurs ont été murés.

En quoi consisterait le projet - dont le nom de code est : «Victor» ?

Le patron du groupe justifie son projet : « Les centres d'affaires doivent se situer à proximité des gares. La gare du Midi est l'endroit où il faut faire du bureau ! ». Il dit y voir travailler dans le futur environ 8.000 personnes. La fonction de bureau ne serait pas la seule : le logement occupera entre 5.000 et 10.000 m2 et le commerce environ 3.000 m2.



Quelle hauteur auront ces tours ? Le Code bruxellois de l'aménagement du territoire (Cobat) est clair : Victor ne pourra dépasser les 150 mètres de la tour du Midi érigée durant les années 60. Nous voilà rassurés ...

Selon Le Soir, toujours, c'est l'architecte français Christian de Portzamparc qui devrait orchestrer l'opération (en association avec d'autres partenaires). Le groupe dit vouloir s'inscrire dans l'environnement existant et ne pas développer une architecture coup-de-poing, dont l'hypermodernité devrait donner un sérieux coup de vieux à la tour du Midi.

Le projet Victor consiste en un ensemble de quatre tours à la disposition variée, dont trois sont imbriquées. Les premiers étages joueront la carte de la transparence, s'ouvrant sur un espace public réaménagé.

Il semble que la demande de permis est prête et serait déposée le 22 décembre.


Qu'en penser de tout cela ?

La construction de bureaux pose question. Surtout que beaucoup d'entre eux restent vide. Pourquoi ne pas occuper les bureaux disponibles - et les rénover s'ils ne correspondent plus à la demande et au confort.
En réalité, un autre projet nous semble bien plus utile que de construire ces tours de bureaux : celui de vraiment créer dans ce quartier du logement (moyen et pour les bas revenus – surtout) et non des immeubles de bureaux calamiteux ou des espaces commerciaux foireux. Et pourquoi pas : d'aider les habitants à rénover leur logement - tout en éradiquant ces chancres et en traquant les spéculateurs qui laissent pourrir des immeubles de longues années durant.

Car là est aussi le problème : en abrogeant le PPAS, il semble que l’on tente de déroger à ce qui était prévu au départ dans le cadre de 1995 : la construction de 10.000 m² de logement. Alors que le PRAS limitait le bâti à 170.000 m² de construction : nous avons, à ce jour, largement dépassé ce quota. Le projet d'Atenor annonce miraculeusement la construction de 10.000 m² de logement : c'est à voir.

Ce côté obscur de la procédure (où des promoteurs préfèrent finalement les effets de manche auprès de la presse, plutôt que d’informer le public en toute transparence au cours de l'enquête publique ... dans la demande de permis) nous pousse à demander de ne pas abroger ce PPAS sans que des informations transparentes, garanties et fiables ne soient consultables et vérifiables – et respectant les dispositions antérieurs du PPAS de 1995, du PRAS et du RRU. De plus, cette demande n’a de sens qu’assortie d’une explication quant aux projets précis des futurs promoteurs (ailleurs que dans la presse).

L’insuffisance de motivation est un pied de nez aux procédures démocratiques que nous ne pouvons tolérer.

jeudi 11 novembre 2010

EVALUATION DU PLAN DE STATIONNEMENT

Il y a deux ans (en novembre 2008), le plan de stationnement de Saint-Gilles était mis en oeuvre. A l'époque, il avait été dit que le dispositif serait évalué. A ce jour, nous n'avons rien vu qui ressemble à une quelconque évaluation. Pourtant, le citoyen lambda entend régulièrement que les horodateurs ont rapporté plus que prévu. Il n'aura échappé à personne que se garer à Saint-Gilles en journée est devenu beaucoup plus aisé. Il semblerait que 20% des emplacements soient libres. L'une des conséquences est qu'il y aurait donc moins de stationnement illégal. En revanche, il est toujours assez malaisé de trouver une place pour sa voiture chérie le soir.


Le Comité de Défense de Saint-Gilles s'est toujours étonné de voir ce plan-là exécuté avant le plan communal de mobilité (le PCM). Un peu comme si on servait les frites avant de donner le cornet. Il en est où, finalement, ce plan de circulation ? A l'aube de nouveaux travaux dans la commune, il serait bon de savoir si ceux-ci s'articule dans une vision d'ensemble - et pas au petit bonheur la chance ... Nous supposons que tout cela est minutieusement étudié. D'ailleurs, la commune de Forest a, elle, soumis son PCM dans lequel nous avons pu lire que quelques articulations ont des répercussions sur Saint-Gilles. Un plan que le dossier forestois a négocié avec les autorités saint-gilloises.

Alors ? Qu'est-ce qui bloque pour présenter enfin le plan de mobilité et l'évaluation du plan de stationnement ?

lundi 8 novembre 2010

UN PARC GüELL A LA PLACE DES DEUX BANCS

Toujours dans le cadre du Contrat de Quartier "Parc-Alsemberg" (programme à réaliser entre le 11/01/2010 et le 11/01/2014), la commune envisage un réaménagement complet de ce que certains appellent "Les 2 bancs" ou encore "le Diabolo" à l'angle de la rue Théodore Verhaegen, de la Chaussée de Forest et de la rue de Montenegro.

La situation existante est effectivement très pauvre et même insécurisante. Il s'agit d'un terre-plein asphalté, de trottoirs pavés (de type klinkers), une arborisation existante qui ne limite pas l'espace. On y déplore aussi une forte emprise des voies carrossables, une faible mise en valeur du site et un mobilier urbain peu présent.

C'est donc avec soulagement que les riverains devraient pouvoir bénéficier d'une remise à neuf de leur petit poumon vert.



Sur l'image ci-dessus : deux bancs bientôt malmenés au sein d'un projet de futur "espace merveilleux".

Qu'est-il prévu ?

Un réaménagement de façade à façade et l'augmentation des surfaces piétonnes et récréatives, la réduction des surfaces carrossables et la plantation de végétalisation qualitative.

Le bureau d'étude trouve nécessaire l'idée de concours et démarches participatives des habitants. Ce qui nous semble en effet une bonne idée.

Les objectifs sont aussi de répondre à la haute valeur d'usage de la placette, de concevoir un aménagement « imagé », de lui conférer une dimension événementielle et un contraste par rapport à l'ambiance architecturale et minérale du quartier. La composante végétale devrait être importante même en présence d'un revêtement minérale du sol. A titre de référence le bureau d'architecte veut s'inspirer de l'univers poétique du Parc Güell.


Hum. Ne poussons quand même pas bobonne dans les orties : on ne va pas comparer ce mouchoir de poche (et ce qu'il va devenir) avec le délire génial de Antoni Gaudí, l'architecte catalan. Enfin, on en aura rêvé le temps d'une fraction de seconde. Vous vous imaginez : on pourrait aussi penser commander une oeuvre à Arne Quinze, par exemple. Ou à Terry Gilliam (qui est très fort aussi en matière de délire) ou Paul Gonze (de l'asbl TOUT) dont j'apprécie beaucoup le travail qui s'intègre parfaitement dans l'utopie de la ville - malgré son côté souvent happening et éphémère. Plus sérieusement, nous avons rencontré une artiste saint-gilloise qui se verrait bien proposer une oeuvre urbaine en mosaïque. Et puis, lors des précédentes éditions des parcours d'artistes, de nombreux lauréats sont peut-être encore dans le coup : Laurent d’Ursel, Victor Barros, Catherine Evrard, Charles Mutanganwa et Natalie Rolin, Nazife Can, Franca Ravet, Edmundo Solari, Frag et Mario José Angeles, Franca Ravet,Véronique Sabban, Edmundo Solari, Didier Lange et Vivian Kral, Edmundo Solari, Alvari, Franca Ravet, Hugo Van der Vennet, Laurence Nitlich, le duo DD Demeuter & La Muss, Max Francos, Silvia Bauer, Alvari, Rachel Silski, Louise Bossut, Martine Vanhoutte, Jacques Beelen, Jamila Al Badaoui, Maja Polackova, Mélanie Rutten, Mariska Forrest et Saiko Ashida.

Mais s'il vous plaît : pas de "queue de l'ogre" ici. Ni de "gros pétard de la sorcière" : le coin connaît déjà assez de dealers comme ça. A propos : il nous semble qu'ils sont bien peu embêtés, ces gens-là ...

Mais attention : pas de précipitation : les travaux ne devraient pas commencer - au mieux - avant un an ...