mardi 29 juin 2010

ABORDS DE L'EGLISE : (ENFIN) L'AVIS DE LA CONCERTATION

Après 31 jours d'attente, le service de l'urbanisme donne enfin accès à l'avis rendu à propos de l'aménagement des abords de l'église du Parvis. Le voici :

Considérant que le bien se situe en réseau viaire, en espace structurant, et en zone d’intérêt culturel, historique, esthétique ou d’embellissement, compris entre une zone d’équipements d’intérêt collectif ou de service public et une zone d’habitation du plan régional d’affectation du sol arrêté par arrêté du gouvernement du 3 mai 2001;

Considérant que l’avenue J.Volders est une voirie interquartier et que les autres voiries sont « zone 30 » conformément à la carte 5 du PRD ;

Considérant que la demande vise à réaménager l’espace public situé sur le flanc nord de l’église de Saint-Gilles, monument classé par arrêté du 16/031995 ;

Considérant que le projet induit également l’abattage de 10 arbres ;

Considérant que la demande est située dans des zones de protection de bien classés, et que les actes et travaux objet de la demande modifient les perspectives sur ces biens classés ou à partir de ceux-ci ;

Vu l’avis de la Commission Royale des Monuments et des Sites en date du 18/05/2010 ;

Considérant qu’un arrêt de bus sur l’avenue J.Volders est concerné par la demande et vu l’avis formulé par la STIB en date du 11/05/2010 ;

Considérant que la demande induit la suppression de 13 emplacements de parking sur les 23 emplacements légaux existants dans le périmètre concerné par la demande ;

Considérant que le lieu de la demande est particulièrement bien desservi par les transports publics ;

Considérant que la suppression d’une partie du stationnement automobile est compatible avec les objectifs fixés par le PRD, et que la réalisation d’un aménagement de qualité ne peut-être envisagée sans une réduction de l’emprise de celui-ci sur l’espace public ;

Considérant que des tracés alternatifs de la chaussée sont possibles et intéressants, mais que la maintien du tracé actuel, parallèlement au front de bâtisse, se justifie également ;

Considérant que la réalisation d’une extension de trottoir du côté des habitations, d’un espace de détente directement contigu aux maisons de la rue des Vieillards, risque de porter préjudice à la quiétude des riverains concernés ;

Considérant que le permis d’urbanisme ne porte pas sur les activités que l’espace public considéré est susceptible d’accueillir (marché ou autres) ;

Considérant que la plantation de grands arbres n’a pas plus d’impact que les plantations projetées (arbres à développements limités mais en plus grand nombre) sur la réverbération du bruit dans un espace minéral ;

Considérant la plantation d’un arbre (ou plusieurs) empêcherai l’ensoleillement des habitations situées le long de la rue des Vieillard, orientées vers le sud, alors que celles-ci n’ont que peu de recul du côté de l’intérieur d’îlot qui (est fort dense) ;

Considérant qu’il y a lieu de maintenir une traversée piétonne adaptée aux personnes à mobilité réduite au débouché de la rue des Vieillard sur la rue J.Volders ;

Considérant que le tilleul isolé en trottoir devant l’église ne participe pas à la structuration de l’espace public ;

Considérant que certains « plots-assises » projetés entravent les cheminements des piétons et ne permettent pas une bonne polyvalence de l’espace public ;

Considérant que la petite zone verte projetée à proximité du stationnement est trop réduite et isolée que pour en assurer un bon entretien (plantations et propreté) ;

Considérant qu’il y a lieu d’assurer un bilan neutre en terme de plantations entre la situation actuelle et celle projetée ;

Considérant que l’installation d’un urinoir public est judicieux dans les alentours du Parvis de Saint-Gilles, mais que l’implantation de celui-ci ne doit pas nécessairement se situer dans le périmètre de cette demande ;

Considérant que le placement d’un urinoir sur l’église classée requiert un permis d’urbanisme « unique » (patrimoine de l’urbanisme) ;

Considérant que l’éclairage public actuel est déficient et qu’il doit être revu ;

Considérant que les informations relatives à l’éclairage public le plus adapté sur le lieu de la demande est certainement de type consoles fixées sur les fronts de bâtisses ;

Considérant que l’espace public objet du projet de réaménagement doit s’inscrire dans le réseau viaire existant ;

Considérant que les revêtements de l’espace public doivent s’accorder avec les matériaux existants et maintenus dans les zones contigües de la demande, dans le quartier, ou correspondre à ce qui est habituellement réalisé par la commune ;

Considérant que la proposition de placer des bordures en tôles pose d’insolubles problèmes de raccord, notamment avec les bordures en pierre bleue de l’avenue J.Volders ;

Considérant que le projet permet une requalification très appréciable de l’espace public, et qu’il participera à rendre plus convivial le dégagement situé l’arrière de l’église de Saint-Gilles ;

AVIS FAVORABLE

Clauses de conditions :

1. Introduire postérieurement une nouvelle demande de permis d’urbanisme pour le renouvellement de l’éclairage public et l’éventuel placement d’un urinoir public.
2. Prévoir les aménagements requis par la STIB pour ses arrêts de bus.
3. Prévoir une traversée piétonne à travers la rue des Vieillards, le long de l’avenue Jean Volders, adaptée aux personnes à mobilité réduite.
4. Prévoir des revêtements en pierres naturelles non glissants sur l’ensemble du périmètre de la demande, et pour ce qui est des trottoirs, prévoir un revêtement qui s’accorde avec celui de l’avenue Jean Volders (qui est en pierre bleue).
5. Prévoir des bordures en pierre bleue, et des filets d’eau.
6. Porter la largeur du trottoir du côté des habitations de la rue des Vieillards à 3m, au lieu des 2m prévus.
7. Maintenir des pots-assises uniquement à l’arrière de l’église, sans en augmenter le nombre.
8. Déplacer le stationnement vélo le long de l’avenue Volders, en dehors du cheminement piéton.
9. Assurer un bilan des plantations « neutre » : pour un arbre abattu, en replanter un.
10. Prévoir un trottoir continu le long du côté pair de la rue de l’Eglise de Saint-Gilles, également à l’arrière des 10 places de parking projetées (fondations renforcée), avec des abaissements permettant la circulation des chaisards.
11. Ne pas prévoir de parterre végétalisé entre le stationnement et l’espace piéton, et prévoir un rehaussement de l’espace dévolu aux piétons afin que les véhicules en stationnement débordent pas sur celui-ci.
12. Prévoir des fosses d’arbres circulaires autour des arbres, avec des plantations basses.
13. Maintenir 4 des 5 Tilia Cordata existants et alignés le long de l’église ainsi que les 2 pommiers situés le plus près de l’église. Les fosses d’arbres circulaires aménagées autour des arbres existants et maintenus doivent contenir les fosses d’arbres carrées existantes (carré inscrit dans le cercle).

Notez que l'avis n'est toujours pas en ligne sur le site internet de la commune : est-ce bien légal ? Dans ce blog, vous pourrez prochainement lire l'avis du Comité ainsi que les réactions des habitants.

Merci à Arielle qui a dactylographié ce texte.

dimanche 20 juin 2010

LA PENTE DE LA POSTE


L'une des demandes du Comité à l'attention du bureau de poste de la rue Sterckx va enfin être exaucée : le projet d'enfin construire un plan incliné est soumis à enquête publique depuis le 18 juin dernier.

Depuis la réouverture de l'agence, le Comité s'étonnait - et se plaignait - de son inaccessibilité pour les personnes en chaise roulante, les poussettes,...

Nous n'avons pas encore consulté le projet, mais quoi qu'il en soit, pratiquement un an après sa réouverture, il ne faudra plus ruser pour aller chercher son courrier ou des timbres quand on connaît des difficultés pour monter les marches.

Le Comité n'a jamais compris pourquoi ces travaux n'ont pas été fait immédiatement lors des travaux de rénovation. Une lacune - bientôt - enfin corrigée - il en a fallut du temps !

A propos : la boîte postale va-t-elle toujours rester perchée si haut ? Ca non plus, ce n'est pas très pratique ...


Ci-dessous : Non ce n'est pas le nouveau logo de la Poste ! Néanmoins, ce caisson se trouve sur la façade du n°29 de la rue Théodore Verhaegen, face à la rue Sterckx ... où le nouveau logo n'est pas (encore) visible.

vendredi 18 juin 2010

Projet d'habitats groupés (solidaires) à Bruxelles

Le Centre Public d'Action Sociale de Bruxelles lance un appel à projets : il propose en effet deux opportunités de développement de projet d'habitats groupés (dits aussi solidaires). Face à la crise du logement, des initiatives novatrices, créatives et crédibles doivent être mises en oeuvre. L'enjeu est de maintenir chaque citoyen dans un logement adéquat, respectant ainsi la dignité de chacun. Le confort, la sécurité et l'accès sont des moteurs d'émancipation et de cohésion sociales.

L'appel à projet du CPAS est une réelle opportunité en Région bruxelloise. Bien entendu, ce n'est pas la première fois qu'une instance publique propose de "libérer" prioritairement des bâtiments pour le développement de projets d'habitats groupés.

Si on remonte à une dizaine d'années, plusieurs éditions de la bourse d'achat collectif, avec l'aide de la Délégation au Développement du Pentagone, ont eu un réel succès permettant la rénovation et le réinvestissement de +/-53.000 m² de locaux.

L’idée du CPAS dans ce projet, est de réhabiliter des immeubles et de les louer pour que des collectifs puissent y développer leurs projets. Il s’agit plus concrètement de deux sites d’une cinquantaine de logements qui pourraient accueillir quelques collectifs de 4 à 10 personnes chacun.

Donc, si vous êtes dans un groupe formé ou une personne intéressée, faites-vous connaître auprès de Monika Thelen, afin d'obtenir de plus amples informations.

Contact : Monika Thelen, secrétaire au Service des Propriétés, rue Haute 298a, 1000 Bruxelles - e-mail : monika.thelen@cpasbru.irisnet.be

BIENTOT UNE NOUVELLE RUE DU FORT


Dans le cadre du contrat de quartier "Parc-Alsemberg", la commune a décidé de se pencher sur la rue du Fort. Après les alentours de l'église du Parvis, c'est donc un autre espace de ce coin de Saint-Gilles qui va faire l'objet d'un réaménagement.

Si l'on inscrit ce projet en synergie avec les abords du Parvis, le Plan Communal de Mobilité et la rénovation de la place Marie Janson, c'est une nouvelle dynamique qui est impulsée dans le quartier. Le Pianofabriek a planifié une rencontre avec les associations actives dans les environs pour échanger sur le sujet. Trois questions sont posées par les organisateurs :

Quel est l'enjeu des plans communaux ?
Comment pouvons-nous informer les habitants ?
Comment ceux-ci pourraient-il formuler des idées qui seront une réelle amélioration du quartier ?


A ce stade, les habitants ne sont donc pas conviés. Mais nous ne manquerons pas, dans ces lignes, de faire écho de la suite qui sera donnée à cette première plate-forme.
Stay tuned.


Photos :
En début d'article : le sens unique sera-t-il inversé ?
Ci-dessus : le bas de la rue du Fort sera-t-il piétonnier comme lors du marché du week-end ?

SAINT-GILLES : NOUVEAU LOGO

La commune a annoncé qu'un nouveau logo remplacerait l'ancien dans un “souci d’économie et de bonne gestion des réserves” qui impose une actualisation progressive des outils de communication plus anciens.

Le nouveau logo, rond, conservera les deux couleurs de Saint-Gilles : le bleu et le jaune. Le bleu symbolise l’eau de la Senne tandis que le jaune évoque le sol sablonneux ainsi que la couleur du blé. Et le cercle ouvert chapeautant le personnage évoque, pour les autorités communales, “le mouvement et le changement” caractérisant la municipalité.

Autrefois, la commune abritait un fort. On en découvre d'ailleurs encore trace dans le nom de quelques rues (la rue du Fort ou des Fortifications). Ce passé est rappelé également par la silhouette du sieur Saint-Gilles, surplombée de crénelures.

La création artistico-historique est censée dégager une “identification plus rapide et plus évidente.

Lors de la prochaine rentrée scolaire, un site web revu (et, on l'espère, corrigé) sera aussi mis en ligne.

LA POSTE CHANGE : VRAIMENT ?


Nouveau nom, nouveau logo. Tous deux plus modernes.

La Poste a annoncé le changement de son nom pour devenir bpost dans l'esprit d'une évolution normale, explique le grand patron de l’entreprise publique.

Dans le même élan, le nouveau nom s’accompagnera d’un nouveau logo qu'elle annonce plus moderne tout en conservant de manière abstraite la référence au célèbre cor des facteurs.

Les objectifs sont multiples : notamment celui d'exprimer sa modernité et rompre avec - lance Johnny Thijs - la perception erronée d’une entreprise bureaucratique.

La Poste devenue BPOST, donc, veut simplifier son nom pour l’insérer dans un contexte international à l'horizon du 1er janvier 2011, date de la libéralisation totale du marché postal. Rappelons que l'Etat belge est actionnaire à 50,01%, le reste étant propriété du fonds d'investissement anglais CVC.

Comme les syndicats, nous émettons des craintes quant au coût que vont représenter ces modifications. Le patron de La Poste estime, lui, que les coûts seront assez marginaux. En effet, les anciens véhicules ne repasseront pas par l’atelier peinture : seuls les nouveaux véhicules, ainsi que ceux qui doivent de toute façon être repeints, auront le nouveau logo. L'écurie de Bpost, c'est quand même 8.000 vélos et vélomoteurs ainsi que 6.000 véhicules. Il faudra aussi repeindre les 14.000 boîtes aux lettres et les 1.000 bâtiments. Courage. Par contre, aucun détail, donc, sur le coût de l'opération - ni de la part de Johnny Thijs, ni de la ministre en charge des entreprises publiques (Inge Vervotte).

Sur son site, la poste (bpost, donc) dit ceci : "Certains nous voient encore comme la bonne vieille poste d'autrefois, même si nous avons changé depuis longtemps. Toutes les personnes qui travaillent aujourd'hui à La Poste savent très bien que nous sommes devenus une entreprise moderne et ouverte, entièrement réorganisée en fonction de vos besoins en tant que client, pour aujourd'hui et pour demain".

Le Comité en tout cas, continue de protester contre la fermeture en catimini des bureaux de poste et, globalement, contre le recul des services accordés à la population. Rappelons-nous : l'agence du carré Hôtel des Monnaies, rue de Moscou, a fermé il y a près d'un an. Le bureau de la rue Sterckx, lui, est toujours inaccessible aux handicapés.

Quant aux tarifs, ils progressent eux aussi de manière scandaleuse. Ainsi, un envoi national ordinaire coûte aujourd'hui 0,69 € ! Une augmentation de plus de 15%. La Poste rétorquera que par achat de 10 timbres, il n'en coûte que 5,9 € : il n'empêche que par là, elle contraint des achats de quantités dont tout le monde n'a pas nécessairement besoin.

Pour le reste, ce n'est pas uniquement en changeant de nom ou de logo que l'entreprise fera face à la concurrence. Elle va se faire manger tout cru ! Le mot de la fin ? Prenons en guise de conclusion ce qu'en dit Bpost : "Nous vous donnons rendez-vous dans les mois qui viennent pour constater ce grand changement partout en Belgique".

jeudi 17 juin 2010

AVANTI MORICHAR

Les travaux de réaménagement de la place Morichar avancent bon train. Le dessus de la place semble déjà terminé.

Le Comité a, par contre, reçu des témoignages d'habitants de la place qui disent avoir subi des dégats occasionnés par les vibrations des pelleteuses. Des fissures, dénoncent ces habitants, sont apparues dès le début de la démolition de la colonnade à l'intérieur des habitations. Nous allons essayer de creuser cela.


A noter aussi une exposition assez amusante à la taverne "Terra Incognita" située sur l'angle de la place (au coin des rues de Roumanie et d'Irlande). L'artiste (dont je ne connais pas le nom - que la serveuse n'a pas pu me donner ...) présente des photos du chantier retouchées où les skateurs ont des têtes de chien et les grues des gueules de dinosaures. Drôle, sympa et décalé.

vendredi 11 juin 2010

DES (PETITS) TROUS QUI DEVIENNENT GRANDS

Devant la porte du Comité, un trou est apparu au début du mois de juin. L'asphalte est pour l'instant éventré assez légèrement, mais on constate qu'une plaque beaucoup plus grande risque l'effondrement. Un des résultats de la rigueur de l'hiver, mais aussi des pluies abondantes qui fragilisent le sous-sol.

LA VETUSTE DES EGOUTS


Les égouts de Saint-Gilles ne sont pas une exception : ils sont tous très vétustes et doivent subir ces prochaines années de gros travaux. En attendant, certaines canalisations sautent - comme ici rue de Prague début juin 2010. Bientôt toute la rue Théodore Verhaegen sera en chantier pour se prémunir contre de tels incidents et rénover l'ensemble des raccordements vers les maisons. Nous en reparlerons.

DEBAT MARIE JANSON : 3. LES ALTERNATIVES ?

La troisième partie du débat sur le projet d'aménagement d'un parking place Marie Janson fut consacrée aux alternatives à ce parking dont beaucoup d'habitants ne veulent pas - mais, reconnaissons-le, plusieurs y voient malgré tout une solution pour garer plus facilement les voitures.

Plusieurs arguments ont été évoqués :

Il existe dans les abords de la place d’autres parkings qui ne sont pas saturés :

Celui de la Porte de Hal, par exemple, situé à 700 m, occupé à 65% selon les chiffres disponibles. Il fut essentiellement construit par souci de faciliter l'accès à l'hôpital Bordet, tant pour les membres du personnel que pour les visiteurs. La moitié de l'ensemble des emplacements est occupée par ces clients. L'autre étant occupée par des habitants. Interparking - qui s'est désisté au débat quelques heures avant la séance - a très bien compris cette sous utilisation. D'ailleurs, le parking était fermé le soir et le week-end. Notons que, curieusement, le parking est maintenant ouvert une partie du samedi et du dimanche. Dans notre premier blog (http://lecodes.skyrock.com/), nous avions évoqué cette question. Vous pouvez retrouver l'article en cliquant ici. Nous écrivions ceci à l'époque : Depuis peu, le parking de la porte de Hal est également ouvert le week-end. Le Comité a toujours estimé que ce parking sous-terrain n'était pas utilisé rationnellement.

En effet, il était fermé le soir (dès 20.00) et le week-end ! Ce parking de 500 places semblait n'être destiné qu'aux fonctionnaires de la COCOF (qui a déménagé il y a quelques années) et au personnel, malades et visiteurs des hôpitaux proches (Saint-Pierre et Bordet). Visiblement, les habitants ne sont pas des clients potentiels pour les gestionnaires privés du parking.


Il y a aussi celui du Delhaize de la chaussée de Forest qui pourrait être utilisé le soir et une partie du week-end (il y a une trentaine de places).

On sait très bien que les parkings sont généralement sous utilisés. Prenons, dans les environs, celui de la place Poelaert qui se vide vite dès les débats clos dans les différentes cours de justice.

Le public (enfin : une partie de celui-ci) déplore le manque d'imagination. La commune est invitée à imaginer des accords avec les gestionnaires des parkings pour permettre d'élargir les heures d’ouverture et aussi pour réduire la facture aux riverains dans les parkings existants.

Des navettes entre les parkings et le marché pourraient être mises en place.

La question de la mobilité doit être imaginée autrement. Les citadins (entre autres) devraient délaisser plus volontiers la voiture au bénéfice du taxi ou du covoiturage, par exemple.

Un intervenant souligne également que les systèmes Villo, Cambio, Collecto, Noctis doivent être renforcés - ces alternatives marchent finalement bien ou ... de mieux en mieux.

Pour ce qui est des transports en commun, par contre - STIB et De Lijn, il est urgent d'en améliorer le service. Sa médiocrité actuelle finit par en détourner la clientèle potentielle ... qui songe même parfois à reprendre la voiture !

Quant au Plan Régional de Développement, il ne met que poussivement à l'oeuvre l'option des transports publics.

L'assemblée demande des précisions quant au budget de l'aménagement. Aucune précision très éclairante n'en sortira si ce n'est qu'un mandataire de l'opposition avance qu'à Bruxelles, dans une configuration similaire à celle de la place et sans «surprise majeure», il faut compter 6 millions d'Euros pour construire un tel parking. Et de souligner que des choses bien plus importantes pourraient faire l'objet de tels investissements.

On cite aussi des expériences d'alternatives à l'étranger.

A Zurich, par exemple, grâce à l’efficacité des trams et bus, les Zurichois font déjà 45% de leur «kilométrage» par des moyens écologiques (contre 31% en moyenne suisse). 42% des ménages ne possèdent carrément pas de voiture. Un plan communal de transports développe une nouvelle stratégie de mobilité en 18 points - des vélos aux parkings. Un des objectifs est que les déplacements en transports publics atteignent 50% et que les déplacements à pied et à vélo atteignent 20% dans certaines zones.

En Allemagne aussi des initiatives novatrices rencontrent des succès impressionnants en matière de mobilité.

De toute façon, les parkings ne doivent pas être financés par la commune (seulement) : il faut faire payer sa part par l’usager.

Ci-dessous : il n'est pas facile de se parquer dans la commune.

Merci à Geneviève pour ses notes.

DEBAT MARIE JANSON : 2. LES GRANDS PRINCIPES


L'échevine explique, lors du débat organisé par les comités de quartiers localisés autour de la place Marie Janson, que la qualité de la mobilité globale est un point essentiel du projet. Le parking souterrain a l'avantage d'être invisible et permet un aménagement de plus grande qualité en surface. Un autre élément contre lequel se bat la commune est le fait, pour de nombreux automobilistes, la recherche de place de parking ... qu'ils ne trouvent pas. Selon la commune, la réflexion porte aussi sur le développement durable.

Quel projet de société veut Saint-Gilles ?

La question, posée par l'assistance évoque le fait que multiplier les parkings "aspire" les voitures et ne solutionne absolument pas les questions de mobilité : Bruxelles est congestionnée et la pollution est alarmante.

Dans son appel d’offre, la commune aurait bétonné des contraintes. Notamment de faire une place belle à l'eau sur la place. N'oublions pas que le projet (tel qu'il est prévu) évoque le parking souterrain mais aussi l'aménagement de la place. Un autre élément important est de nettoyer la place en profondeur. Il est vrai que l'on découvrira probablement en sous-sol des gravats et déchets datant de l'époque de la démolition de l'ancien Hôtel des Monnaies.

Et quid du plan de mobilité ? La commune rétorque que la réflexion avance.

A propos de la rentabilité du projet : l'assistance se demande qui va payer.
L'échevine précise que la commune a élaboré un montage financier qui comprend :
- des investisseurs,
- les futurs utilisateurs du parking - notamment les riverains et les visiteurs,
- et la commune.
D'autres éventuels partenaires peuvent encore compléter le tableau.

A-t-on pensé aux camions du marché qui occupent une partie de la place ?
La commune répond que le marché est très populaire et qu'il s'agira de garder à l'esprit de faciliter le travail des commerçants et ambulants.

L'ARAU (Atelier de Recherche et d'Action Urbaine) insiste : un parking est dans tous les cas une pompe à voiture. Les allers et venues des véhicules occasionne des nuisances : du bruit, des pollutions, de l'encombrement. Et se pose aussi la question de la sécurité.

Sur le plan juridique, un parti de l'opposition présent trouve étrange d'avoir demandé de modifier le PPAS. Rappelons par ailleurs que quand c'est une personne privée (physique ou morale, d'ailleurs) qui demande un permis d'urbanisme, son interlocuteur est la commune; si c'est un organe public qui en fait la demande, c'est alors la Région qui est compétente.

Le PRAS a déterminé des zones réservées. La commune porte aussi son attention sur la perméabilisation des sols.

Un intervenant du public martèle que lorsqu'il y a trop d'Horeca, les gens déménagent. Les exemples sont nombreux : dans le centre, on évoque le quartier Saint-Géry ou l'Îlot Sacré.

Notes : Les PPAS ET PRAS : Ce sont des plans qui déterminent et spatialisent les fonctions (habitat, bureau, espaces verts,…) qui peuvent s’implanter dans les différents quartiers. Ils comportent des prescriptions graphiques (zones) et
littérales (ce qui peut être fait dans chaque zone).
Le PPAS (plans particuliers d'affectation du sol) sont des outils de planification locale déterminent avec précision, de manière graphique et littérale, la manière dont doit s'organiser le territoire considéré.

Le PRAS est le plan régional d'affectation du sol. En vigueur depuis le 29 juin 2001, le PRAS constitue le plan de référence pour l'aménagement du territoire dans la Région de Bruxelles-Capitale. La Région a mis en ligne un site sur lequel vous pouvez vous informer.

jeudi 10 juin 2010

DEBAT MARIE JANSON : 1. HISTORIQUE


Photo : La destruction de l'hôtel des Monnaies en 1978.
Lors du débat initié en mars dernier par le Comité de Défense de Saint-Gilles et plusieurs comités de quartier, trois sujets ont été abordés : l'historique, les grands principes et les alternatives. Nous vous présentons, à la veille de la nouvelle enquête publique, le résumé des débats de cette soirée qui a rassemblé près de 80 personnes.

Aujourd'hui : l'historique; demain les grands principes et après-demain les alternatives au projet communal.


Commençons donc par l'historique.
Vers la fin des années 70, alors que l’Hôtel des Monnaies avait été détruit, il n’y avait pas de sous pour reconstruire l’îlot – malgré les différents projets proposés.

En 2002 apparaissent les contrats de quartier, dans le cadre d’une revalorisation des quartiers populaires.

Nous sommes en 2010 : on va vers une « piétonisation » des quartiers commerçants et vers une plus grande verdunisation de l’espace public. La coulée verte est incontournable ; la convivialité et a cohésion sociale l’accompagnent.

Un groupe de travail constitué de commerçants se met en place : l’idée de la construction d’un parking fait surface. Les investisseurs ne peuvent être intéressés que si un parking voit le jour. La commune émet une idée : l’Aegidium, bâtiment remarquable, se travestirait bien en centre de congrès. L’horeca y trouverait également son compte.

Sur la place Marie Janson, une demande de permis est déposée pour déroger au PPAS . Ces PPAS ne couvrent qu’une partie du territoire. Ils définissent des zones constructibles et des zones non constructibles, délimitent les espaces publics des espaces privés,...

En l’occurrence, le cahier des charges a intéressé Interparking … qui n’est pourtant pas venu répondre à l’appel des organisateurs pour défendre leur position et leur vision du dossier. Le public en fut fortement déçu.

Le PPAS suscite don la Région et la commune pour réaffecter la place en un espace où l’on peut déroger à son affectation. Un appel d’offre est lancé. Les travaux pourraient durer 1 an et demi.

La commune étudie la faisabilité financière du projet avec et sans le parking.

L’opposition Ecolo fait remarquer qu’un tel parking (en gros 300 places en souterrain) coûterait 6.000.000 €. C’est ce que coûterait en moyenne la construction d’un tel parking à Bruxelles dans le même type de configuration. La commune estime, elle les travaux à la moitié de ce « devis ». Polémique.

La commune argue qu’à Saint-Gilles, c’est le commerce de proximité qui a la cote. Mais aussi les boutiques spécialisées. Ce qui attire le chaland. Les grandes enseignes se montrent également intéressées.

Le coût prévu est donc de 6 millions d’euros. Pour la commune, c’est une priorité. Le public réagit en estimant qu’il faut utiliser cet argent pour autre chose : dans l’enseignement, par exemple ou pour des infrastructures sportives.

Ce parking sera vite trop petit et il sera de toute façon … si cher !

Merci à Geneviève pour la prise de notes.

PROJET IMMOBILIER PRES DE LA PLACE DE BETHLEEM


Nous évoquions dernièrement un vaste projet immobilier dans l'îlot encadré des rues Fernand Bernier, Théodore Verhaegen et du Tir. L'enquête publique a été soumise à l’enquête publique du 24/03/2010 au 07/04/2010. Deux concertations ont eu lieu.

Plus précisément, ce sont les immeubles situés rue Fernand Bernier 16 à 26, rue Théodore Verhaegen 110 et rue du Tir 12 à 16 qui sont concernés.

La demande porte sur la démolition de quatre bâtiments existants, la transformation de autres bâtiments, la construction de deux bâtiments neufs en intérieur d’îlot et de la démolition et reconstruction d’une maison. Le projet prévoit une modification de volume, de façade et un changement de destination. En effet, l'institut déménagera dans quelques mois vers le quartier "Alma" à Woluwé et sera partiellement démoli. La façade sera, elle préservée.

La situation projetée comprendrait selon le demandeur 11 appartements d'une chambre, 65 appartements de 2 chambres et 21 appartements de 3 chambres - soit 97 appartements annoncés en principe lors de la première concertation. Un parking de 116 places est prévu (avec son accès rue Bernier).

La petite école flamande qui jouxte le site compte 200 élèves et est totalement saturée. Elle a manifesté son inquiétude face au projet. En effet, l'organisation des classes pendant le chantier sera assez compliquée. Le bruit et la sécurité avant, pendant et après les cours doivent impérativement être pris en compte par les entrepreneurs.
Photos : L'entrée de l'institut en façade de la rue du Tir. En haut de l'article : l'arrière du bâtiment rue Théodore Verhaegen a été la cible régulière de vandales.

mercredi 9 juin 2010

MORICHAR : LE CHANTIER DANS TOUS SES ETATS



Un mois et demi après le début du chantier, la place Morichar est devenue méconnaissable. La colonnade est partie dès les premiers jours. Les ouvriers s'activent et les pelleteuses déménagent terre et gravats. On attend le résultat.

Photos : merci à Nelly


MARIE JANSON SANS PARKING ?


Tous les saint-gillois se rappellent du tollé suscité par le projet de réaménagement de la place Marie Janson et de l'idée de construire un parking souterrain de 200 ou 300 places. Ce projet souleva souvent l'inquiétude, l'indignation voire la colère de nombreux riverains et commerçants.

Le Carré Hôtel des Monnaies - c'est ainsi qu'on appelle encore cette place - va donc être "dépoussiéré". La commune annonce en effet que l'étude de l'aménagement de la place est maintenant terminée et qu'une enquête publique aura bientôt lieu. Le projet ne parle pas du parking. Mais il est peu probable que ce volet soit définitivement enterré.

Une maquette et les plans seront bientôt consultables à l'antenne de quartier de la rue Jourdan - on évoque la date du 12 juin prochain.

Ce que l'on sait déjà, c'est que la place sera largement verdurisée et favorisera la promenade (un peu à l'image des ramblas barcelonaises - toute proportion gardée). Des jeux pour enfants devraient y trouver place et il semble qu'une construction (mobile ou modulable ?) dédiée à de l'Horeca soit envisagée. Le marché ne serait pas affecté par le nouveau look de la place.

Photo : la façade de l'antenne de quartier au 165 rue Jourdan.

L'ECAM VA PARTIR


La Haute Ecole Léonard de Vinci est située à Bruxelles et en Brabant wallon (Nivelles et Louvain-la-Neuve) et accueille chaque année quelques 6.000 étudiants répartis dans 36 formations regroupées dans 6 catégories (pédagogique, technique, traduction/interprétation, paramédical, social et économique.

Comme toute Haute Ecole, elle répond aux nécessités de rationalisation du Décret de la communauté française de Belgique du 5 août 1995. Sa création comprend six Instituts dont l'Institut supérieur industriel, l'ECAM, situé dur du Tir (une parallèle à la rue Théodore Verhaegen donnant sur la rue Bernier) à Saint-Gilles.

En 2005, un projet de déménagement de l'ECAM vers le site de l'UCL à Woluwé-Saint-Lambert est mis en chantier. Il s'inscrit dans la dynamique d'évolution de l'Institut et présente de nombreuses opportunités, notamment :

le rapprochement avec l'UCL, propice à de futures synergies sur un campus universitaire,
le regroupement géographique avec 3 autres instituts de la Haute Ecole Vinci,
la réalisation d'un projet immobilier commun en Haute Ecole,
la contribution active du personnel à un projet aux retombées technologiques, humaines et pédagogiques très positives.

La phase « Etudes » se termine actuellement. Les avis d'adjudication européen et national ont été publiés en cette fin du mois d'octobre 2009. Cette année 2010 voit donc le démarrage du chantier de rénovation et de construction du nouveau site appelé à héberger l'ECAM. Ce chantier, long de 18 mois, devrait permettre d'organiser la rentrée académique 2011-2012 dans les nouvelles infrastructures.

Le bâtiment que l'Institut occupe actuellement va donc être réaffecté. A ce titre, une enquête publique s’est déroulée du 24/03/2010 au 07/04/2010. Deux concertations ont eu lieu - le 2ème passage portant sur la demande de permis d'urbanisme PU2009-131précise qu'il s'agit donc de démolir et reconstruire des immeubles de logements, rénovation d'immeubles avec modification du nombre et de la répartition des logements, modifications de volumes, de façade et changement de destination sise rue Fernand Bernier de 16 à 26, rue Théodore Verhaegen 110, rue du Tir de 12 à 16.


Photo ci-dessus : La façade de l'institut côté rue du Tir qui laissera place à des services (qui ne sont pas encore précisés). Plus haut : le bâtiment borde aussi la rue Bernier. C'est par-là qu'entreraient et sortiraient les voitures du parking prévu dans le projet.

Le projet consiste à construire plusieurs dizaines de logements dans l'îlot et plus d'une centaine de places de parking. Le règlement régional obligeant tout promoteur à prévoir un ou deux emplacements de parking par appartement construit, le Comité de Défense de Saint-Gilles a manifesté son mécontentement lors de cette concertation du 25 mai dernier.

Lors de la concertation, il a aussi été relevé la densité trop élevée du bâti envisagé ainsi que des gabarits importants. Ce qui aurait un impact sur le voisinage. La commune a en cours de séance émis un avis favorable sous conditions. Par rapport au premier passage, la commune a apprécié la diminution du nombre de logements prévus - mais l'effort n'est pas encore assez important.

L'ensemble dispose cependant de bons atouts. La façade, qui date des années 30 sera maintenue. Et nous ne pouvons qu'applaudir que du logement neuf soit mis dans le circuit locatif d'ici - mettons - deux ans dans ce quartier populaire. L’école flamande, située à côté de l’ECAM, ne devrait pas être touchée par le projet.

L'avis de la concertation n'est cependant toujours pas disponible : le site de la commune l'annonce ... en préparation.

ABORDS DU PARVIS DE L'EGLISE : OU RESTE L'AVIS ?

Les abords de l'église du Parvis de Saint-Gilles ont fait l'objet entre le 18/04/2010et le 17/05/2010 d'une enquête publique. La demande de permis d'urbanisme FD2010-5 portait, nous l'avons relaté dans d'autres pages récemment, sur l'aménagement des voiries avec abattage et plantation d'arbres, la suppression et la création de places de parking et la réorganisation du mobilier urbain sise avenue Jean Volders, rue des Vieillards, rue de l'Eglise Saint-Gilles. C'est bien entendu la commune de SAINT GILLES elle-même qui introduisit la demande.

Sept lettres d'habitants et deux pétitions sont parvenues au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins.

Le 25 mai, une concertation a eu lieu. En principe, il faut une dizaine de jours pour que l'avis émanant de la concertation soit émis. On peut le consulter au service de l'urbanisme ou sur le site communal.

17 jours ont passé et le site de la commune annonce un laconique ... AVIS EN PREPARATION.

jeudi 3 juin 2010

VILLO DANS LA COMMUNE


A terme, Saint-Gilles disposera de 11 stations Villo. 10 sont déjà en service :

Avenue du Parc (à hauteur des n° 51-55)
Chaussée de Charleroi (à hauteur de la rue Tasson Snel)
Chaussée de Waterloo (Ma Campagne)
Avenue Fonsny (à hauteur de la rue de Hollande)
Rue Berckmans (à hauteur de la place Loix)
Avenue Paul Dejaer 35-39 (en face du parc)
Rue des Etudiants (au bas de la place Morichar)
Chaussée de Waterloo-Parvis
Gare du Midi - 2 points d’enlèvement: place Victor Horta et rue de France 56

La station de Bethléem doit encore être mise en fonction.
Vous trouverez toutes les informations et explications sur Villo sur le site Internet

Une bonne nouvelle : l'abonnement est gratuit en 2010. mais attention : il faut malgré tout se constituer une garantie bancaire de 150 € qui ne sera prélevée qu'en cas d'abus ou de mauvaise utilisation.

mardi 1 juin 2010

TOILETTES PUBLIQUES VANDALISEES



Nous vous le disions il y a quelques jours encore : c'est très bien d'installer des urinoirs dans la ville; encore faut-il s'attendre à des actes de vandalisme. Ici : les toilettes publiques de la place de l'Yser ont carrément été déracinées de leur socle ! La Ville de Bruxelles a dû enlever l'installation (voir photo ci-dessous).
Il y a de quoi décourager les initiatives les plus utiles (soupir) ...