vendredi 29 avril 2011

LE HEROS : SUPER D - SON COMBAT : DESASPHALTER


Les états généraux de l’eau sont plus que jamais à l'ordre du jour. Bruxelles Environnement a soumis à l'enquête LE PLAN DE GESTION DE L’EAU DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE jusqu'à la fin de l'été.

La presse ce matin fait écho d'un tout jeune héros, Superdesalphatico (que vous pouvez déjà appeler Super D), qui aide les Bruxellois à retrouver de la verdure dans leur environnement bétonné.

Comme son nom l’indique, Superdesalphatico s'est donné pour mission de désasasphalter Bruxelles. Mieux, il veut “depave the world” . Ceci afin de redonner à l’eau la place qu’elle mérite. Et il y a du boulot.

Ce héros des Temps modernes mène son combat en étroite collaboration avec la plate-forme citoyenne qui a lancé les états généraux de l’eau en marge du plan de gestion de l’eau.

C'est probablement lors de la Zinneke Parade de 2008 que Superdesalphatico, mettant en scène le combat de l'eau et de la ville (la commune d'Ixelles, au départ), est né. Son personnage est inspiré directement par la figure du Superbarrio mexicain. SUPER DESASPHALTICO se donne la mission de lutter pour un paysage urbain perméable. Il est, d'après nos sources, également épaulé dans sa lourde tâche de deux autres super héros : Asphaltor et Ixelligator.

Le projet de Super D est totalement accessible. Très simple de faire appel à ses services si vous souhaitez rendre un lieu perméable : vous remplissez un formulaire (voir ci-dessous) à télécharger sur son blog et à renvoyer à l’adresse superdesasphaltico@gmail.com. SuperD traitera votre demande le plus rapidement possible.

Photo en tête d'article publiée sans autorisation.

SENS UNIQUE RUE TH. VERHAEGEN : BASTA

Nous livrons tel quel un communiqué de la commune à propos de la géniallissime fausse bonne idée de la STIB de bloquer en montant l'accès à la Barrière dans la rue Théodore Verhaegen :

Au cours d’une réunion tenue à l’Hôtel de Ville le vendredi 08 avril dernier, la STIB a annoncé aux autorités communales que, après analyses chiffrées, la mise en sens unique partiel de la rue Théodore Verhaegen n’apportait finalement aucune amélioration au niveau de la vitesse commerciale du tram 81.

Les tests, demandés par la commune, ont démontré que cette mise en sens unique en faveur du tram n’entraînait pas de gain réel en matière de vitesse pour le tram. Il a donc été décidé de commun accord avec la STIB de renoncer au projet de mise à sens unique partiel tel qu’envisagé initialement. Cette observation est venue s’ajouter aux avis des habitants exprimés notamment lors de la commission de concertation du 22 mars dernier.

Des aménagements permettant d’améliorer la fluidité des transports en commun seront prévus dans le cadre du réaménagement de la Barrière de Saint-Gilles qui devrait faire l’objet d’une demande de permis d’urbanisme introduite très prochainement par Bruxelles-Mobilité. Par ailleurs, les aménagements prévus dans la demande de permis relative à la rue Théodore Verhaegen participeront à l’amélioration de la vitesse du tram 81.

La commune se réjouit de l’issue positive et rappelle que le mauvais état de cette voirie régionale nécessite le lancement rapide du chantier.

Le CODES retiendra néanmoins dans cette affaire l'insupportable chantage de la STIB lors de la Commission de Concertation. Une attitude qui laissera des séquelles.

Par ailleurs, le sujet est revenu sur la table à huis clos de la Commission de Concertation de ce mardi 26 avril 2011. Un deuxième passage où les uns et les autres ont probablement acté la position décrite plus haut.

jeudi 28 avril 2011

CONTRAT DE QUARTIER PARC/ALSEMBERG : PROJETS D'AMENAGEMENT

Dans le cadre du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg, la commune organise le 4 mai prochain une journée d'information sur les 5 projets d'aménagement de placettes situées grosso modo de part et d'autre de l'axe Théodore Verhaegen : les 6 coins, les 2 bancs, le "bateau", le plateau de la rue des Villas. Le projet s'attaquera aussi aux aménagements de la rue des Fortifications et du Céleri. Et il sera également question de l'ouverture (hors des heures de cours) de la cour de l'école 1-2.

Voici, concrètement, ce qui est envisagé au coin de la rue Dethy et de la rue de Lisbonne (souvent appelé "les 6 coins" ou "la cacaouette") [ci-dessous deux images dont la maquette du banc proposé à la commune par l’architecte Isabelle Coppens,diplômée en architecture d'intérieur de l'Institut supérieur d'Architecture 'Saint-Luc' de Bruxelles en 1989. Ce projet a été soumis de sa propre initiative.]

Lors de la présentation du projet au début du mois, le principe fut perçu de manière positive : aujourd’hui, l’espace est encore parfois investi de manière anarchique par certains (appuis de fenêtres, voitures etc.). Il est à constater qu'aucune infrastructure « normale » n’est prévue pour les personnes plus âgées. Il fut souligné une certaine amélioration de l’utilisation de cet espace et de l’ambiance générale depuis l’installation d’une caméra de surveillance et la fermeture du commerce qui attirait certaines nuisances. Un banc à cet endroit sera donc le bienvenu.

Il fut un temps suggéré de construire un banc autour de l’arbre. Des problèmes liés à la planimétrie empêchent cependant cette alternative (et le problème des déjections d’oiseaux).

La question de l’éclairage de l’espace (du carrefour et de l’arbre) est également posée. Le coût d’un tel éclairage, notamment environnemental, est cependant pointé.

Rendez-vous donc le 4 mai pour de plus amples explications.

mardi 26 avril 2011

NUCLEAIRE : MEME PAS PEUR ...

Juste un point d'interrogation : On en est au vingtcinquième "anniversaire" de l'"accident" de Tchernobyl. L'année, aussi -2011- de l'"accident" de Fukushima. C'est le moment que choisit - curieusement - le Ministère de l'intérieur pour insérer dans la presse une "publicité" concernant les instructions en cas d'accident nucléaire.

Cinq icônes commentent succinctement le texte (très brièvement prolongé par un texte laconique) :
Rentrez ou restez à l'intérieur;
Fermez portes et fenêtres;
Ecoutez la radio ou regardez la télévision;
Evitez de téléphoner;
Laissez vos enfants à l'école.

La pub fait référence à un site du service public fédéral de l'intérieur. Ce site web informe sur les risques nucléaires pouvant entraîner l'activation du plan d'urgence. Vous trouverez donc là les informations concernant la préparation à un éventuel accident nucléaire.

Le site rassure : Si vous cherchez, de manière générale, plus d'information sur les nombreux aspects relatifs à la présence et à l'utilisation du rayonnement ionisant dans la vie quotidienne (médical, naturel, cosmique (sic), industriel,...) vous pouvez vous rendre sur le site web de l'Agence Fédérale du Contrôle Nucléaire (AFCN) .

Le site continue : "Êtes-vous une collectivité située dans une zone de risque ? Dans ce cas, vous pouvez commander ici vos comprimés d’iode pour votre personnel et visiteurs"...

Une idée - la pub - qui vient à point nommé pour nous rassurer tous que la situation est bien en mains. Où cas où certains en douteraient ....

Pour ce qui est de Saint-Gilles : le site vous propose de voir quel est le niveau de dangerosité. Ce qui se traduit par (au niveau du contrôle des zones a risque- e tapant le code postal "1060") :

Le code postal se situe en dehors des zones de planification d'urgence autour des sites dans lesquelles des matières nucléaires sont traitées.

Pour la population en dehors de la zone, il existe des stocks centralisés et décentralisés qui seront mis à disposition en cas de situation d'urgence.

Sites en Belgique, Pays-Bas et France:

Centrale nucléaire à Doel ;
Centrale nucléaire à Tihange ;
IRE à Fleurus ;
SCK-CEN/Belgoprocess/Belgonucleaire à Mol-Dessel ;
Centrale nucléaire à Borssele (Pays-Bas) ;
Centrale nucléaire à Chooz (France) .

vendredi 22 avril 2011

MISERE ET COMPAGNIE

La 11ème édition de l’Erfgoeddag : L’histoire de la pauvreté à Bruxelles.



Le Erfgoeddag est avant tout une fête. Cet événement, qui connaîtra sa onzième édition en 2011, s’est imposé au fil des ans comme une journée incontournable de découverte du patrimoine de Flandre et de Bruxelles, grâce à son approche, son audience, son rôle innovant, et – surtout – l’enthousiasme des nombreux participants. Il s’agit d’une action de sensibilisation du public, du secteur du patrimoine, de la presse et du monde politique à notre patrimoine culturel.

• Le but de l’Erfgoeddag est de permettre à chacun de côtoyer le patrimoine culturel dans son environnement quotidien, à travers une approche contemporaine, qualitative et pertinente ; d’aller à la découverte du patrimoine culturel dans ce qu’il a de précieux, de proche de nous.
• Toutes les initiatives poursuivent le même objectif : rendre le patrimoine culturel compréhensible afin d’entraîner un changement de perception et d’approche de celui-ci de la part du public.
• Par ailleurs, l’Erfgoeddag entend stimuler les collaborations au sein du secteur lui-même, cultiver de nouvelles impulsions et inscrire ses activités dans une approche contemporaine du patrimoine.
• L’Erfgoeddag tente également d’encourager la réflexion relative au désenclavement du patrimoine, au fonctionnement vis-à-vis du public et à la durabilité.
• L’Erfgoeddag se concentre sur le patrimoine culturel mobilier (les objets) et immatériel (récits, techniques et savoir-faire), ce en quoi il se distingue de la Journée du Patrimoine, qui met en valeur l’héritage immobilier.

La 11ème édition de l’Erfgoeddag (la Journée du Patrimoine culturel) propose donc des activités le dimanche 1er mai 2011 à Bruxelles.

De nombreuses organisations vous feront découvrir l’histoire de la pauvreté à travers des activités dans des musées, des archives, des bibliothèques patrimoniales, des cercles d’histoire locale, des associations d’artistes amateurs et de nombreux autres participants.

Les activités sont de toutes natures : expositions, visites guidées, lectures, jeux et parcours-découvertes, ateliers, projections de films et représentations théâtrales, et bien plus encore.

Quelques activités démarrent à la Porte de Hal pour s'enfoncer dans les Marolles. Pour tout renseignement : cliquez ici pour visiter le site en français, néerlandais, allemand ou anglais.

lundi 4 avril 2011

LA PRISON DE SAINT-GILLES SANS PRISONNIERS

Les prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael forment un ensemble cohérent à cheval sur les communes de Saint-Gilles et Forest. En 2018, plus aucun prisonnier ne devrait plus y passer sa peine. Une nouvelle prison sera en effet bientôt en construction à la frontière de Haren et Diegem. L'inauguration de cette nouvelle prison bruxelloise est prévue pour 2016. Que deviendra dès lors le site de la prison actuelle ? Des lofts heut de gamme ? Du logement social ? Un centre commercial ? Un peu de tout mélangé ? Nous reviendrons prochainement sur ce sujet : il suscite déjà des remous au sein des populations riveraines.

dimanche 3 avril 2011

Aménagement de la rue Théodore Verhaegen : Chantier et chantage

La rue Théodore Verhaegen est l’une des plus sinistres de la commune de Saint-Gilles. Voirie régionale, elle est un lieu de passage très dense qui relie plusieurs quartiers de la gare du Midi à la Barrière.

Depuis de nombreuses années, les saint-gillois entendent parler de son réaménagement. Le projet était à l’enquête publique le 23 mars. Ou plutôt : le projet de la STIB était « proposé ».

Inlassablement, le Comité de Défense de Saint-Gilles (nous ne sommes pas les seuls) demande aux instances de respecter une nécessaire coordination des chantiers. Trop souvent à Bruxelles, les trottoirs et chaussées sont ouverts puis refermés puis rouverts ; et ainsi de suite. Reconnaissons que les choses changent et que notre commune tente de coordonner les chantiers – ce n’est pas simple lorsqu’il s’agit de mettre autour de la table dix, quinze, voire vingt opérateurs.
Lorsque l’on « touche » à la rue Théodore Verhaegen, nous sommes dans ce cas de figure.
Un autre point sensible auquel il faut s’intéresser est la profusion de projets locaux :

l’aménagement de la placette dite « des deux bancs »,
la construction d’un abribus place de Bethléem (qui entraînerait la déviation de la petite rue du haut de la place),
le remplacement des rails de tram,
le changement de sens unique de la rue du Fort (et son aménagement dans le cadre du contrat de quartier Parc-Alsemberg),
l’asphaltage de la voirie et son aménagement (modification des arrêts de tram, tracé de pistes cyclables,…),
l’installation d’une station Villo (la firme JC Decaux en avait promise une au coin de la rue Bernier – c’est plutôt « bernique » pour l’instant.

Et dans cet élan, la STIB demande de mettre le haut de la rue à sens unique pour faire gagner quelques secondes (le représentant s’aventure à parler d’une minute trente) au tram.

A la lecture des plans et des explications, les citoyens et commerçants sont resté sur leur faim. Ils étaient nombreux à manifester leur inquiétude face à l’ampleur des travaux et des conséquences sur leur vie de tous les jours. Tout à la fois, tous sont conscients qu’il faut faire quelque chose. Reste à savoir comment.

Depuis plusieurs années, la STIB a répondu à notre invitation et a pu nous expliquer ses intentions. Elles sont essentiellement liées au contrat de gestion régional qu’elle doit respecter. Et aussi aux objectifs fixés par plusieurs plans. Force est de constater que la STIB n’arrive pas à les atteindre. Les sites propres sont loin d’être à hauteur de ce qui est annoncé depuis des années. La vitesse commerciale est toujours aussi poussive (elle stagne sous les 17 km/h en moyenne alors qu’elle devrait atteindre autour de 19 km/h).. Les lignes sont de moins en moins « lisibles » et efficaces. Les correspondances ont été multipliées,… La société est passée sans transition de service public à entreprise de sévices public.

La commune de Saint-Gilles avait initié une réunion en février dans le but d'expliquer les grandes lignes du projet. Tout comme le Comité de Défense de Saint-Gilles qui avait invité à plusieurs reprises les habitants de la rue Théodore Verhaegen (et des alentours) à venir exposer leurs craintes et exprimer leurs questions quant aux travaux prévus - bientôt. Les commerçants, surtout, ont manifesté leur désapprobation quant à la mise à sens unique du haut de la rue.

Une pétition a d’ailleurs été émise par des commerçants en vue de supprimer ce sens unique : plus de 380 signatures ont été collectées et déposées en réunion concertation.

C’est dire si le sujet inquiète.
Tous concèdent que la rue doit être réaménagée. Les travaux sont un mal nécessaire. Ce sens unique, par contre, traduit un caprice de la STIB qui veut imposer son diktat en dépit du bon sens.

Quels sont les craintes du public quant à ces travaux ?

1. La mobilité
La mise à sens unique du haut. La STIB veut donc interdire la circulation des véhicules vers le haut de la rue qui serait donc mis à sens unique : on pourra descendre depuis la Barrière mais les véhicules ne pourront plus remonter à partir de la rue Sterckx. A titre d’essai, la commune teste le modèle depuis le 28 février pour une période de trois mois. Une évidence déjà : Ce n’est pour l’instant absolument pas concluant ! Au contraire …

La commune non plus ne semble pas voir pas trop l'utilité de ce sens unique. En effet, les comptages de passage de véhicules n'indiquent pas la nécessité de la mise à sens unique de ce tronçon. 7.000 voitures l’empruntent chaque jour (de semaine), tous sens confondus. C’est loin d’être saturé. D'autant plus qu'à aucun moment de la journée (excepté vers 8 heures du matin), le tram n'est ralenti. Cette mesure aura même pour la commune, une autre conséquence négative : celle de bloquer à certains moments le bus 48 et le tram 97 ! Le sens unique aurait aussi pour objectif de réduire le trafic de transit. C’est le contraire qui se produira : un véritable chaos.

A noter aussi que la rue du Fort est, elle aussi, à sens unique pendant cette période à titre d'essai ! Vaste programme donc qui provoque déjà un fameux chambard. La période de Carnaval a probablement permis de limiter l'embrouillamini du test grandeur nature. Le public s'est néanmoins demandé si la période (avec les vacances scolaires) était à ce point éclairante ...
Mais quid du marché du week-end ? Les camions doivent venir dans la rue du Fort par le haut. Cette question doit encore être réglée.

Pendant la durée des travaux, nous voulons que la STIB organise « son réseau de déviation » de manière à maintenir un tram sur la rue Théodore Verhaegen en recourant à l’aiguillage californien. Il doit y avoir moyen de maintenir un tram sur la rue Théodore Verhaegen ... même pendant les travaux ! Et si tel n’est pas le cas, il faudra mettre en circulation des navettes efficaces dès la gare du Midi.

2. L'impact des travaux sur le développement économique et leur incidence sur les entreprises :
Ici aussi, la commune a pris le taureau par les cornes en demandant une étude d'incidence à Atrium (et aussi sur les probables embarras de circulation du 48 et du 97). Lors de la Commission de Concertation, Atrium a stigmatisé les conséquences catastrophiques du plan de la STIB.
La commune veut garantir à tout moment les livraisons des commerces. Les commerçants seront sollicités et avertis en temps utile. La commune s'engage à trouver avec eux des solutions. Les clients aussi devront avoir accès aux commerces. Tout doit être mis en œuvre pour que les boutiques et magasins soient accessibles à tous pendant toute la durée des travaux.

3. Les travaux d’égouttage.

Les égouts de la rue Théodore Verhaegen vont être entièrement rénovés. Le réseau des égouts bruxellois a cent ans : vétuste, inadapté, usé : il faut le rénover. Tant le raccordement aux maisons que le collecteur principal sous la voirie sont concernés. C’est un chantier nécessaire. Nous craignons cependant que, malgré les propos tenus, ils ne durent plus longtemps que prévu.

4. Les passages pour piétons : il faudra une attention particulière pour la sécurité de tous. Et que tous les arrêts de trams soient disposés après les carrefours (ce qui semble être le cas). Nous regrettons une nouvelle fois que les trottoirs soient réduits – légèrement il est vrai - au bénéfice des places de parking. Quant aux plantations, elles ne sont pas prévues en suffisance pour les habitants.

5. Quid des pistes cyclables ?

Les riverains craignent que ces pistes cyclables, même si elles sont bienvenues, risquent d’être en « conflit » avec les piétons. C’est notamment le cas au niveau des abribus où il est prévu des pistes les contournant, encerclant donc, en quelque sorte, les piétons. C’est un danger réel.
Par contre, le revêtement du sol (antidérapant, plat,…) permettra une plus grande facilité de circulation, même si plusieurs habitants soulignent que la rue restera dangereuse et que les cyclistes l’éviteront.

6. L’aménagement de la voirie.

Le projet de construire un abribus sur la place de Bethléem choque la majorité des riverains. La rue venant du coin Dethy/Chaussée de Forest/Vanderschrick serait redessinée pour accueillir un abribus. Elle ne débouchera donc plus dans la rue Théodore Verhaegen mais bifurquerait avant vers l'autre côté de la place de Bethléem.

Pour le reste, les habitants demandent que les entrées des garages soient prises en compte pendant les travaux. Et nous insistons pour que les trottoirs soient dessinés de sorte à garantir un maximum de sécurité et de commodité pour tous – y compris pour les usagers faibles et les personnes à mobilité réduite et les handicapés.

Embellir, informer, organiser, coordonner.

De nombreux commerçants et habitants craignent ces travaux qui vont durer de longs mois. Certains parlent de 9 mois de travaux, d’autres d’un an. Difficile à dire. Quoiqu’il en soit, ces travaux, même s’ils vont à terme embellir l’axe Midi-Barrière, demandent une excellente coordination et une information parfaite vers tous les publics.
Comment le quartier va-t-il fonctionner pendant ces travaux ? Plusieurs commerçants craignent que ce chantier risque de «tuer» l'activité économique locale. De plus, la crainte d’un « effet domino » reste d’actualité. Que ce soient les livraisons du Delhaize, les activités de Midas, des autocars Gilles, de la boulangerie Bécue (et des autres, snacks, restaurants, magasins divers), du marchand de bonbonnes Jacky : les travaux vont mettre à mal l’activité économique locale bien au-delà de la rue Verhaegen.

Pour un tel chantier, un numéro d'appel permanent et une antenne de chantier sont indispensables. En cas de problème, il y aura moyen de contacter une cellule (une antenne de chantier) qui pourra répondre et réagir rapidement. Il sera prudent aussi de garantir un accueil pour les personnes ne parlant pas - bien - le français. Cette cellule d'accompagnement devra avoir pour mission sera de rester en contact permanent avec les habitants et commerçants afin de veiller à (une information sur la) bonne marche des opérations. C'est elle aussi qui pourrait prendre contact avec les commerces concernés pour examiner avant toute nouvelle étape des travaux quelles pistes de solutions seraient à mettre en oeuvre. La commune a déjà pris les devants en diffusant largement un questionnaire aux commerçants. Une bonne signalisation des travaux doit aussi être prévue. Comme le fait que les commerces sont accessibles.

Le dédommagement des commerçants.
Nous avons par ailleurs déjà évoqué cette question dans le blog. Tout sera mis en oeuvre, nous a-t-on dit, pour que le commerce souffre le moins possible de la situation. A aussi été abordée la question des inspections de l'AFSCA. Les commerçants du circuit alimentaire et de l'Horeca demandent que les travaux ne mettent pas à mal les questions de sécurité et - surtout - d'hygiène.

Certains points techniques doivent aussi être pris en compte. Citons par exemple la carte de stationnement : sera-t-elle étendue aux autres quartiers pendant le chantier ? Le stationnement sera plus compliqué. Les riverains pourront-ils garer "au même tarif" leur véhicule plus loin – puisque les places habituellement autorisées seront temporairement inaccessibles ?

Quid du calendrier des travaux ?
Dans tous les cas, nous voulons une bonne coordination entre les différents opérateurs. Nous aurions aussi voulu savoir plus précisément l’ordre des travaux. On ne sait pas encore par où commenceront les travaux (par le haut ou le bas ?). La seule exigence est que les raccordements des égouts aux maisons se fassent sans trop d'effet sur la circulation, comme assuré par la commune. Le plus rapidement possible doit être présenté le séquençage des travaux [où commencent-ils, pour combien de temps,…].

Quid de la priorité de droite dans la rue Théodore Verhaegen ?
Selon nos informations, la Région souhaite effectivement privilégier cette option. Dans ce cas, nous demandons que tout soit mis en œuvre pour articuler cette possibilité avec le Plan Communal de Mobilité. C’est d’ailleurs une peau de banane qu’a mise la STIB sous le pied de la commune en « imposant » le sens unique … et le chantage qui l’accompagne.
Moderniser, rajeunir, embellir la rue Théodore Verhaegen est un plus. Mais nous demandons de tout mettre en œuvre pour que ce ne soit pas – pour les commerçants – la clé sous le paillasson ou – pour les habitants un parcours du combattant.

Nous avons aussi constaté que beaucoup de citoyens, commerçants, habitants ne comprennent pas (ou pas bien) l’une des langues nationales. Il faudra impérativement les informer coûte que coûte pour les préparer aux travaux. Sans quoi le clash social et économique sera incalculable.

vendredi 1 avril 2011

INTERDICTION DE FUMER DANS LES PARCS

On avait appris l'empressement de la N-VA à lancer le débat au Parlement sur l'interdiction totale de fumer dans tout le secteur de l'Horeca : la commune de Saint-Gilles va plus loin encore et interdit désormais de fumer dans les parcs près des points d'eau ! Une mesure assez inattendue que les autorités expliquent par la crainte de contaminer plus encore la chaîne alimentaire et de porter atteinte à l'écosystème et à la biodiversité.

Saint-Gilles n'est pas la seule commune à appliquer ce règlement (Woluwé Saint-Lambert, Bruxelles-Ville et Ixelles suivent - principalement les étangs Meelaerts, le Bois de la Cambre et les étangs d'Ixelles). Une manifestation a d'ailleurs spontanément mise sur pied ce vendredi 1er avril quai aux poissons (face au célèbre estaminet "La bonne pêche") à 15 heures. Le cortège devrait suivre la Senne pour se disloquer devant le Pont de la Carpe (à proximité du Canal).

Cette mesure impopulaire fait suite à la constatation que de plus de saint-gillois se réfugient dans les parcs, ayant bien souvent essuyé un refus de pouvoir fumer dans un débit de boisson. Mais ce n'est pas la seule raison : De nombreux spécialistes ont en effet constaté que la faune aquatique subirait de graves dommages dus au tabagisme. Ainsi, le professeur Forel précise que les mégots jetés négligemment dans un étang contaminent durablement la qualité de l'eau. Il rapporte même que l'on a vu en Scandinavie des poissons intoxiqués par les résidus de nicotine. Lorsque l'on importe ces poissons, il n'est pas rare de découvrir qu'ils sont morts littéralement étouffés. La mesure risque également d'être appliquée aux cours d'eau et à la mer du Nord.

Fini bientôt alors, de manger ces poissons "fumés" ?

Une autre éminent spécialiste, le Docteur Pengasus (de l'Université de Whale), enchérit : à terme, si rien n'est entrepris au niveau mondial, c'est la fertilité des poissons elle-même qui sera touchée.

Concrètement :
La mesure sera d'application Parc Pierre Paulus, Place Morichar, Place Marie Janson, au pied sud de la Porte de Halle et même sur le Parvis (un plan d'eau est en projet devant l'Aegidium) dès le 1er juillet 2011 - pour correspondre avec l'interdiction totale de fumer dans l'Horeca.

Dans un premier temps, les stewards seront formés à "débusquer" les zones poissonneuses dans la commune - elles ne sont pas nombreuses, mais on a observé une petite colonie d'épinettes dans les rigoles de la place Morichar. La prévention sera le maître-mot des surveillants jusqu'à la fin 2011. Par après, le personnel pourra sévir.

Les amendes seront salées : de 75 € pour les fumeurs (le double en cas de récidive), de 112 à 135 € si un mégot est jeté dans l'eau - selon qu'il s'agit d'une cigarette avec filtre (ou sans), un cigarillo, un 'joint' ou un cigare.

Renseignements : loup.cabillaud@joke.com