dimanche 25 avril 2010

CONTRAT DE QUARTIER PARC-ALSEMBERG : GO


La semaine dernière avait lieu l'Assemblée Générale du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg (qui court de 2010 à 2013), précédée de la Commission locale de Développement intégré (CLDI).

Rappelons que la CLDI est mise en place en début de chaque contrat. Cette commission se réunit au moins trois fois durant la phase d’élaboration du programme et ensuite, huit fois par an durant sa mise en œuvre.

Elle regroupe au minimum huit habitants du quartier, trois délégués de la commune, un délégué de la Mission locale, deux représentants du réseau "Habitat", deux représentants du monde associatif, un délégué du CPAS, deux délégués régionaux ainsi que des représentants des administrations des commissions communautaires française et flamande.


Qu'y avons-nous appris ?

En gros, deux appels d'offre vont être lancés en juin 2010.

Le premier porte sur une intervention artistique sur le mur de l'école "Les filles de Marie", avenue du Parc. La réalisation du projet se ferait déjà durant le second semestre 2010.

Le second a trait à un concours de "rénovation et de belles façades". L'idée étant de valoriser le quartier, le concours primerait par exemple de belles rénovations, un parcours fléché ou encore la mise sur pied d'une visite guidée. L'objectif est clairement la mise en valeur du patrimoine.
Là aussi, la réalisation du projet se ferait déjà durant le second semestre 2010.

Un questionnaire a aussi été diffusé. La cellule du Contrat de Quartier pose quatre questions aux habitants (concernés par le sujet) :
1. Que trouvez-vous le plus intéressant dans le porogramme ?
2. Que trouvez-vous le moins intéressant ?
3. Avez-vous des suggestions ?
4. Souhaitez-vous être informé de l'avancement des projets ?

Tout cela à envoyer à la cellule donc. Donnons une adresse :
ndavid@stgilles.irisnet.be
Les informations sur le Contrat de Quartier sont disponibles sur le site de la commune dans la partie «enquêtes publiques».

AMENAGEMENT DE LA BARRIERE


Le Bureau d'études chargé de réaliser un projet d'aménagement de la Barrière de Saint-Gilles nous en a expliqué les grandes lignes. Vous pouvez voir ci-dessus une simulation de la place.

Ce lundi, nous publierons les détails du programme qui sera bien entendu soumis à enquête publique.

dimanche 18 avril 2010

MORICHAR : DEBUT DES TRAVAUX



C'est le Jour J : la commune avait annoncé le début des travaux sur la place Morichar ce lundi 19 avril 2010. Ce matin, un camion était en poste dans le haut de la place. Une petite pelle mécanique et des barrière grillagées (voir les photos ci-dessus)laissent augurer que le chantier débutera bel et bien dans la journée.

Dernière minute : écoutez l'interview du coordinateur du Comité sur Radio Contact (102.2 à Bruxelles)à 13.00 heures.

vendredi 16 avril 2010

Saint-Gilles : La place Morichar en travaux pendant 99 jours


Le Comité a édité ce vendredi 16 avril 2010 le communiqué de presse suivant :

Depuis de nombreuses années, la commune de Saint-Gilles envisage d’aménager la place Morichar. Pour ce faire, elle a, depuis 2004, commandé plusieurs études qui, toutes, inscrivaient la démolition de la colonnade comme une nécessité.

L’argument principal des autorités communales étant que cet édifice ne constituait finalement qu’un repère de voyous et de drogués, la démonstration de son éradication s’imposait. C’est ainsi que la seule piste avancée pour endiguer cette délinquance et rendre sa sérénité au quartier est la destruction de la colonnade.

Depuis 2004, les habitants soutiennent que cette place « fonctionne » bien. La colonnade ne fait certes pas l’unanimité, mais l’essentiel n’est pas là. Cette galerie couverte donne néanmoins son cachet à la place ; elle représente une image forte et identitaire. D’ailleurs, nombreux sont les architectes, urbanistes et défenseurs du patrimoine qui lui attribuaient une potentielle nouvelle vie. Un projet a même été primé en 2007 : en lui rendant son lustre d’antan et en lui conférant une nouvelle vocation artistique et culturelle, il redonnait tout son sens à la place. Tout en replaçant l’Humain au centre de la fonction publique de la place.

Rien n’a pu faire flancher la commune. Les riverains ont pourtant émis des idées réalistes et intéressantes : la déception est grande en voyant le projet qui va coûter – selon la commune - la somme très précise de 909.204 €.

Le Comité de Défense de Saint-Gilles s’offusque du manque d’ambition du projet et du gaspillage des deniers publics.

La commune, décidément, après les démolitions scandaleuses des années septante et quatre-vingt (l’Hôtel des Monnaies, la Maison du Peuple, ....), continue clairement et subrepticement d’effacer de son territoire tout témoignage d'une époque.

L’avis de la Commission de Concertation avait, en maigre contrepartie, acté un reportage photo sur ce qui deviendra dans les semaines qui viennent un souvenir. C’est bien la moindre des choses … Mais le Comité n’a pas pu, à ce jour, avoir accès à ce travail d’archivage et de mémoire pourtant essentiel : cela a-t-il été fait ? On peut en douter …

La préparation des travaux a vu des techniciens débouler sur la place. D’aucuns pensent que les vibrations risquent de provoquer des dégâts (des fissures dans les murs ou au niveau des cheminées sont sérieusement prises en compte,...) : qui paiera les éventuels dégâts ? Pour les activités commerciales, la commune a prévu une information sur les possibilités d’indemnisation en raison des nuisances.

Les bulldozers seront probablement sur la place dès ce lundi 19 avril 2010 pour le carnage annoncé. Le chantier va durer au moins 99 jours ouvrables – en fonction des conditions météo.

Le Comité se demande pourquoi les travaux n'ont pas commencé plus tôt de sorte à ce que le parc soit accessible dès les beaux jours (du printemps ou) de l'été.

jeudi 15 avril 2010

CONTRAT DE QUARTIER PARC-ALSEMBERG



La commune de Saint-Gilles invite les habitants concernés par le Contrat de Quartier Parc-Alsemberg à une Assemblée Générale des Habitants. Cela se déroule le mardi 20 avril 2010 à 18.30 heures à l'école 1/2 qui se trouve 80 A, rue du Fort.

Il sera question d'une information sur les projets qui ont maintenant commencé. Le planning d'intervention sera aussi abordé. Les habitants pourront aussi y faire des suggestinos. La soirée se fera en la présence de l'Echevine des Contrats de Quartier.

lundi 12 avril 2010

Echauffourées à Saint-Gilles


Chaque année, avec le retour du printemps, notre équipe s'attend à de nouvelles manifestations violentes de certains jeunes dans la commune. Aucun élément facho dans mes propos : je remarque simplement que les casseurs reviennent avec les hirondelles.

Pas plus tard qu'hier matin, je passais avec ma collègue et deux administrateurs du Comité place de Bethléem. Sur la place, du côté de l'école, des travaux ont été entamés il y a plusieurs semaines (pratiquement un mois) déjà par - je pense - Electrabel ou Sibelga. Un monceau de pavés se trouve à proximité de la fontaine. Je faisais donc à mes comparses une réflexion sur ce fameux retour saisonnier des fauteurs de troubles et me disais que ces pavés allaient probablement bientôt voler. Mais aucune magie pour moi là-dedans. Une simple évidence. Notre administratrice nous signalai que lorsqu'elle voyait de tels pavés dans son quartier, elle s'efforçait de les déplacer ... en lieu sûr.

Le printemps est donc bien là et les bagarres entre forces de l'ordre et - certains -jeunes ont donc recommencé hier soir. Cela ne m'étonne pas. A la limite, c'est le contraire qui eut été étonnant. Non pas que nous justifions la casse et les voyous qui retournent et incendient les véhicules, canardent les policiers et détruisent ce qui se trouve sur leur chemin,...

Mais enfin : pourquoi faire des travaux en laissant ainsi pendant de trop nombreux jours des pavés qui, dans ce quartier et pour d'aucuns, ne demandent qu'à être ramassés se faire balancer contre le bien d'autrui - voire sur des personnes ?

Je lisais donc dans les nouvelles de ce matin (nous sommes le mardi 13 avril 2010, donc) que de nouvelles échauffourées avaient eu lieu lundi soir peu après 20h00 dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles. Voici ce que l'on pouvait lire :

La police précise que des jeunes s'en sont pris à des voitures et ont jeté divers projectiles, dont des pierres. La police de la zone Bruxelles-Midi (Anderlecht/Saint-Gilles/Forest) a reçu le renfort des zones voisines et de la police fédérale. On ignore encore s'il y a eu des blessés et des interpellations.

Les incidents ont commencé à proximité de la place Bethléem, où des jeunes ont bouté plusieurs petits feux et ont déversé du carburant. Lorsque les policiers sont arrivés en nombre sur la place, les choses se sont quelque peu calmées, mais les incidents ont repris peu après. Les jeunes ont jeté divers projectiles en direction de la police et ont renversé des véhicules qu'ils ont ensuite incendiés.

La police a dû charger à plusieurs reprises. Les troubles étaient toujours en cours aux alentours de 23h à Saint-Gilles et la police ne pouvait pas encore donner d'indications quant à d'éventuels blessés ou interpellations. Plus tôt dans la journée, d'autres troubles avaient déjà éclaté à Saint-Gilles. Une trentaine de jeunes s'en sont pris à une voiture de police et ont brisé les vitres du commissariat de Saint-Gilles.


Les émeutes d'hier ont en fait été déclenchées par une nouvelle qui a à nouveau suscité des accusations à l'égard des forces de l'ordre. Celles-ci avaient, effectivement, abattu deux membres présumés d'une association de malfaiteurs près de Wautier-Braine. Le premier serait mort au volant de sa voiture sur laquelle un policier aurait tiré. Le second a voulu échapper au filet policier en sautant d'un viaduc. Une chute de 16 mètres qui lui aura été fatale quelques heures plus tard.

Le Comité ne porte de jugement sur rien ni personne en la matière : ce n'est pas dans nos missions. Il n'empêche que ce type d'échauffourées n'est pas de nature à améliorer la qualité de vie des saint-gillois. Calmer les esprits et faire front contre les manipulateurs qui tentent de discréditer le maintien de l'ordre est un devoir civique. Propager la haine et défendre l'indéfendable n'est pas un "plus" pour la démocratie.

Quand on sait que la rue Théodore Verhaegen va subir prochainement des travaux d'ampleur pendant de très longs mois, on peut craindre de futurs "vols" massifs de pavés si ceux-ci ne sont pas, un tant soit peu, mis hors de portée de vandales potentiels.

Peut-on éviter cela ? J'en suis convaincu.

La photo, prise ce matin, montre que les pavés ont disparu entretemps. Pas le chantier, par contre.

vendredi 9 avril 2010

Dents de l'Ogre

L'un des projets de la commune est d'installer sur le plateau du milieu un ensemble de sculptures. Cet ouvrage à vocation ludique est l'oeuvre de Pascaline Wollast. Elle précise qu'elle veut "faire pousser dans la pelouse des volumes, en mortier de haute qualité, façonnés à la main et de teinte blanches-ocres (comparable à la gamme de couleur des chemins du parc)".

MORICHAR : PREMIER REGARD


Le réaménagement de la place Morichar a déjà fait couler beaucoup d'encre. Notre Comité a très largement contribué à être une caisse de résonnance pour les habitants soucieux de ne pas devoir subir un lifting lourd et coûteux. La commune souhaitait remodeler la place pour la rendre plus sécurisée. Notre opinion étant bien entendu que l'on ne fait pas disparaître d'un coup de cuillère à pot la délinquance, les incivilités, le sentiment d'insécurité.
C'est un travail de longue haleine. Qui se construit jour après jour. Et de préférence avec les habitants.

C'est pourquoi, au-delà du bien-fondé ou pas de la destruction de la colonnade, il nous a toujours été évident que le réaménagement devait s'imaginer avec la consultation des riverains et usagers de la place. Et de l'inscrire dans une perspective dynamique et globale. Cette place fonctionne bien. Mais il est vrai qu'elle souffre d'un manque de personnalité. Il y a aussi trop peu de verdure. Sa conception - spartiate, militaire - n'engage pas à la flânerie.
La commune nous annonce que dans quelques jours (le lundi 19 avril 2010) débuteront les travaux. Par quoi le chantier va-t-il débuter ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Commencera-t-on par détruire la colonnade ? De quoi aura l'air cette place ? Les terrains de sport seront-ils déplacés ? Y aura-t-il des jeux pour les enfants ? Qu'est-il prévu en matière de lutte contre les incivilités ?

Les informations dont nous disposons sont à l'étude. Nous publierons ce week-end un aperçu du projet communal. Ce sera l'occasion de nous dire ce que vous en pensez.

Ci-dessus, l'illustration dévoile l'aspect de la place après les travaux.

lundi 5 avril 2010

COLLECTO : SE DEPLACER COOL LE SOIR A BRUXELLES

Une initiative est une initiative de la Région de Bruxelles-Capitale pour se déplacer en fin de soirée et la nuit à Bruxelles assez sympa. Elle est visiblement encore assez méconnue, mais c'est une alternative à la voiture (et au taxi) pas cher du tout.

Comment ça marche ?

Collecto est un service de taxis collectifs disponible 7 jours sur 7 entre 23 heures et 6 heures du matin sur tout le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Le service propose actuellement 200 points de départ (situés à des arrêts de la STIB).
Vous embarquez à un arrêt Collecto déterminé et vous débarquez à l'adresse de votre choix dans les limites de la Région bruxelloise. Collecto est bon marché : 5 € par personne pour des courses inférieures à 3 km et 8 € au-delà.

Les taxis collectifs complètent le réseau de bus de nuit proposé le week-end de la STIB (Noctis).

Concrètement
Prendre un taxi collectif demande trois étapes :

1. Réserver
Le départ d'un taxi collectif est prévu à l'heure ou à l'heure trente (par exemple 1h, 1h30,...). La course doit être réservée au moins vingt minutes avant l'heure de départ souhaitée auprès du central téléphonique, via le numéro 02 800 36 36.

Les informations suivantes sont transmises à la centrale :

- le point de départ Collecto à choisir parmi une liste d'arrêts déterminés. Il est conseillé de transmettre le numéro ainsi que le nom de l'arrêt de prise en charge pour éviter tout malentendu ;
- une adresse au choix dans les limites du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, vous serez débarqué au point Collecto le plus proche ;
- la date et l'heure à laquelle vous souhaitez prendre le taxi collectif ;
- votre nom ;
- le nombre de personnes qui vous accompagnent éventuellement.
La centrale vous communiquera alors le prix de la course. Le tarif est de 5 € par personne si la course est inférieure à 3 km et de 8 € par personne au-delà de 3 km.

2. Le départ
Vous devez absolument être présent au point de départ Collecto à l'heure convenue avec le central téléphonique. Le taxi Collecto vous prendra 10 minutes au plus tard après l'heure du rendez-vous fixé. Il est reconnaissable au logo Collecto apposé sur le pare-brise avant du véhicule. Vous communiquez votre nom au chauffeur afin d'être certain d'embarquer dans le bon taxi collectif. Après confirmation, vous réglez immédiatement la course (5 ou 8 € par personne) et le chauffeur vous remet un reçu comprenant la date et le montant de la course.

3. L'arrivée
Vous débarquez à l'adresse de votre choix.

Maintenant, le petit bémol, c'est que pour les familles nombreuses, ça devient déjà nettement moins intéressant. Même à deux, c'est limite. Pour se rendre de la place de Bethléem à la place Sainte-Catherine, par exemple, un taxi ordinaire demandera une course d'environ 10 €.