jeudi 30 septembre 2010

NO BIKE NO PUB

Villo Plus est une association citoyenne qui traque les stations de location Villo mal desservies. Stations vides, stations pleines : elle les repère et en fait écho sur sa page Facebook.
Dernièrement, elle a mené une action symbolique à la Toison d'Or (place Louise) pour manifester son opinion face à cette situation. Selon nos informations, les équipes de JCDecaux sont rapidement intervenues pour enlever l'affiche qui masquait un versant des bornes de location (le versant publicitaire évidemment). Il est vrai que notre Comité dénonce également la mauvaise gestion de ces stations et le manque de réaction de l'exploitant. Selon une rumeur, celui-ci envisagerait la possibilité d'engager des étudiants pour achalander les stations plus rapidement.

Photo en tête d'article : Elle provient d'un album sur la page Facebook de Villo Plus. Si cela gêne l'auteur de la photo, je m'engage à l'enlever illico presto. Sinon : merci pour l'image. Ci-dessous : une station pleine place Rogier.

dimanche 26 septembre 2010

SAINT-LUC S'INSTALLE A MORICH'ART

Une demande de permis d'urbanisme était soumise à l'enquête publique jusqu'à la semaine dernière (nous sommes le 25 septembre 2010).
Il concerne un immeuble squatté pendant plusieurs mois sur la place Morichar (le bâtiment en "L" gris ci-dessus). Jusqu'à un passé récent (avant le squat de 2009 donc), le bâtiment était destiné à un usage de bureaux - en réalité l'office de la TVA et des contributions à St Gilles.

L'école supérieure annonce sur son site avoir commencé son déménagement depuis janvier. On veut bien le croire : depuis septembre - et de manière totalement illégale, le bâtiment est occupé par l'école supérieure et donc les étudiants de l'Ecole Supérieur d'Art, Saint-Luc. Visiblement à l'étroit dans ses locaux actuels, l'idée était dans l'air de déménager et d'occuper ces locaux place Morichar.

Le permis demande notamment de pouvoir construire un auditoire (au rez et au 1er sous-sol). D'après ce que nous avons vu, l’architecte Christophe Gillis a imaginé un auditoire qui aura pour résultat que la cour intérieure sera entièrement recouverte (c'est la partie ombragée sur la photo aérienne ci-dessus, en début d'article).

Le projet prévoit au rez : une salle polyvalente, des salles de cours et d'expo, une cafétéria, le secrétariat et l' accueil.

A l'étage : des salles de cours;
1er sous-sol : des salles de cours, des locaux technique et de rangement, ainsi que 10 emplacements vélo (mais est-ce suffisant ?);
2ème sous-sol : idem que maintenant mais avec, en plus, des salles de cours et un local pour la chaudière à mazout.


Depuis le début du mois de septembre (au moins),
les cours sont organisés dans le bâtiment sans la moindre autorisation légale.

La façade ne comporte curieusement aucune modification : pour une école d'architecture, c'est dommage ... sauf la porte d’entrée et l'accès carrossable. Saint-Luc annonce d'ailleurs fièrement que l' "on passe du néo-gothique aux années septante, du 57 Irlande au 30 Morichar". Ils sont vite contents les architectes. Pour peu, ils affirmeraient que l'immeuble est remarquable ...

Soit. L'occupation des locaux par un nouveau public nécessite par ailleurs de nouvelles mesures de sécurité. Ainsi, deux sorties de secours sont prévues.

La cour intérieure disparaît totalement. L'auditoire exigera également la rehausse du mur mitoyen.

Les emplacements de parking (actuellement 10 places en sous-sol) sont, eux, intégralement supprimés. Un logement sera maintenu pour la conciergerie. Il s'agit d'un appartement de 3 chambres.

Le projet vise en quelque sorte à rassembler dans une même implantation tout les cours technique et les ateliers de qualité de l’ESA.

Pour mémoire :

L'immeuble fut construit dans les années 70. Son style de construction diffère sensiblement du caractère du quartier. Cet immeuble est tout simplement hideux.

A noter aussi que le quartier compte 7 immeubles classés - dont deux sur la place Morichar elle-même (aux numéros 14 [voir ci-dessous] & 41).


Un autre ensemble est remarquable à un jet de pierre de là : Chaussée de Waterloo 246 à 256.
Même si le bâtiment occupé dorénavant par Saint-Luc n'est pas compris dans le périmètre de protection, on eut pu espérer un aménagement de la façade rappelant l'esthétique locale. Bien entendu, l'école n'est probablement pas assez riche pour investir de la sorte.

Un peu de mystère ou de powésie pour terminer : sur le site de l'ESA, on lit que "A partir du noyau central, des cercles concentriques virtuels vont être tracés par les nouveaux occupants de Morich’art. Partant du cube du 30, ils s’élargiront pour gagner bientôt les gradins, la pelouse, les terrains de sport, la place Van Meenen, le parc aux canards, le Parvis de Saint-Gilles, le Jacques Franck et d’autres terras incognitas". On ne fume visiblement pas que des pieds à Morich'art ...

jeudi 23 septembre 2010

LE PARC PIERRE PAULUS : BIENTOT HANDICAPES ADMIS

La commune de Saint-Gilles a introduit un permis d'urbanisme concernant le Parc Pierre Paulus.
Les objectifs de l’aménagement visent à la sécurisation et à l’amélioration du site.

Le projet prévoit la réfection des chemins et la pause de mobilier adapté pour rendre le parc plus accessible aux personnes à mobilité réduite.

Quelques repères historiques :

Le parc est constitué tel qu'on le connaît aujourd'hui depuis le percement du métro en 1973. Avant cela, on trouvait à cet endroit deux jardins - qui ont donc été réunis.

L'un d'eux était un jardin privé de la famille Pelgrims, devenu parc public en 1969, et aménagé à partir de 1972.

A l'Ouest était disposé le jardin de notre dame du Cénacle, dessiné en 1899 par l'architecte Emar Colles (voir les notes en fin d'article). Le parc est repris dans l’inventaire des biens présentant un intérêt patrimonial (Moniteur Belge du 22/09/95 - arrêté de classement : 17/04/97). il présente un paysager «à l’Anglaise».

La Maison de Pelgrims (arrêté de classement 21/06/01) surplombe le parc.


Dans le parc se trouvent aussi les locaux de «Notre cercle», lieu de rencontre pour les seniors depuis 1971. Des activités (dans les anciennes écuries) y sont données régulièment.

Quelles sont les grandes orientations du projet ?

L'idée que nous en retenons est d'aménager un cheminement pour les personnes à mobilité réduite, mal voyantes ou âgées.

Le Parc Pierre Paulus étant très en pente, le club est accessible par l'accès de service via la rue de Parme, une voie carossable. Le chemin escarpé du parc est, pour les personnes à mobilité réduite pratiquement infranchissable avec une bordure de 7 cm et un avaloir.

L'inclinaison actuelle de 12% serait ramenée à 6% en redressant le chemin.

Dans le bas du parc - et à plusieurs endroits, on constate que l'eau s'évacue mal et stagne ! Ce qui entraîne la formation de flaques et de boues.

Le mobilier urbain est disparate et devrait être harmonisé. Il serait adapté et uniforme. Une signalétique adaptée aux mal voyants est aussi prévue.

Le projet prévoit la suppression de l'accès sur le côté de l'école - le chemin serait supprimé. L'entrée du parc se ferait donc par les portiques actuellement inutilisés (voir ci-dessous).


Une section avec parcours pour les mal voyants serait aussi dessinée.

Les fondations et le drainage seraient revus de sorte à rendre l'évacuation de l'eau efficace.

Une descente avec mains courantes au niveau de la pente forte du parc est aussi dans les cartons, ainsi que des escaliers plus «franchissables». Ce sera surtout le cas du côté de la place Morichar, du Cercle et au milieu. Le chemin sera élargi.

Les places de parking pour les personnes à mobilité réduite (PMR) doivent être rendues conformes aux normes (rue de Parme).

Le dallage sera podotactile et un abaissement des bordures est envisagé.

Une rampe sur le chemin du milieu facilitera la circulation.

Le range vélo est à remplacer (voir ci-dessous la situation actuelle).

On découvre aussi dans le projet que des tables pic nique, des bancs et des banquettes sont prévues. Ainsi que des poubelles (dont des tris sélectifs aux entrées).

L'aménagement des accès est aussi repensé. Tout comme refaire le pont qui comprend aujourd'hui différentes surfaces.

Les promeneurs et riverains déplorent le nombre de rats et de souris sur le site du parc. Un effort serait à faire pour enrayer cette nuisance. Le Comité de Défense de Saint-Gilles aura souhaité par exemple que l'étang soit nettoyé et assaini. Ce n'est pas le cas, semble-t-il.

Les promeneurs (dont beaucoup de jeunes - surtout le midi par beau temps) demandent une fontaine et des toilettes publiques.

Plusieur options ont été abandonnées. Notamment l'idée de maintenir un chemin naturel venant de l'Hôtel des Monnaies. Un temps, la suppression d'un chemin dangereux(celui de gauche en descendant) a été évoqué. Tout comme l'élargissement du chemin vers «le cercle». Les auteurs du projet se sont rendu compte que dans tous les cas, les membres du club allaient continuer à y accéder par l'accès de service de la rue de Parme.

Le chantier devrait durer 60 jours ouvrable sur 2011 et 2012.

Le phasage des chantiers est prévu suivant le calendrier suivant :

2011 Phase 1 Réfection des chemins;
2011 Phase 2 Sécurisation des pentes fortes et escaliers;
2012 Phase 3 Mise en place de mobilier adapté;
2012 Phase 4 Mise en place d'une signalétique pour les personnes mal voyantes.

Le Comité de Défense de Saint-Gilles présentera sa position en commission de concertation ce mardi 28 septembre 2010. C'est ainsi que l'un des aspects oubliés est d'assainir l'étang. Le patrimoine est, lui aussi à mettre en valeur.

A noter aussi le blog de JEREMY FOURNIE sur la place Morichar et le Parc Pierre Paulus (malheureusement inactif depuis 2007 - le blog [pas Pierre Paulus]) :
http://placemorichard.blogspot.com/2007/05/le-parc-pierre-paulus.html

Le saviez-vous ?
Pierre Paulus (né à Châtelet le 16 mars 1881 et inhumé à Bruxelles le 17 août 1959) était un peintre belge de la mouvance expressionniste. Il a acquis la notoriété lors de l'exposition de l'Art wallon de Charleroi en 1911. Pendant l'entre-deux-guerres, il a fait de nombreuses expositions en Europe et aux États-Unis. A la la demande de Paul Pastur, il dessine en 1913 le coq hardi présent sur le drapeau wallon suite à la décision prise par l'Assemblée wallonne d'adopter comme emblème de la Wallonie le coq hardi de gueules sur or.

Mais bon sang : qui est Émar Collès ?

Il est l'architecte-auteur de la Chapelle Saint-Bernard et du Couvent des Carmélites (Rue de la Source 83 et Rue de Lausanne 22)en 1891, sur une vaste parcelle boisée offerte à l'ordre des carmélites par Mlle Thiernesse vers 1889-1890. C'est le quatrième couvent de l'ordre des Carmélites royales, dit également des Carmélites chaussées, depuis sa création en Belgique en 1607. Le complexe est conçu en style néogothique. Le style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique.
A noter aussi que le bruxellois Emar Collès a édifié en 1886 sur le site de l’ancien château de Charles de Nice (à Mont-sur-Marchienne) un vaste bâtiment en briques de style néogothique pour les Carmélites. Le Musée de la Photographie s’y installe en 1987.

Une partie de l'église la Sainte-Famille à Helmet (Schaerbeek), le chœur et le transept, a également été construite en 1890 par l'architecte Émar Collès, co-fondateur des écoles d'art Saint-Luc à Bruxelles. L'église de la Sainte-Famille à Helmet. Tandis que la tour et la nef ont été construites bien plus tard, vers 1930, par l'architecte Vandendael, dans un style Art déco.

mercredi 22 septembre 2010

COMMENT AMELIORER L’OFFRE DE TRANSPORTS EN COMMUN A SAINT-GILLES ?

Le Comité de Défense de Saint-Gilles est soucieux de contribuer à développer des transports en commun qui desservent vraiment les habitants de tous les quartiers. La STIB (ainsi que De Lijn et TEC, d’ailleurs) semblent oublier, parfois, leur mission de service public. Nous avons exposé au sein d’Inter-Environnement Bruxelles quelques idées pratiques, simples et opérationnelles pour rencontrer cet objectif.

Loin de ne se concentrer que sur Saint-Gilles, nous soulignons également les incidences positives de nos revendications pour les habitants des autres communes.


1. De manière générale, donc, on se demande où en est le projet de commande des feux par télécommande. Le système fonctionne très bien au goulet Louise, par exemple. Pourquoi ne pas l’étendre à tout le réseau. Technologiquement, cela ne pose pas de problème et cela permettrait d’augmenter la fluidité du trafic – et donc la sacro sainte vitesse commerciale des trams et bus … Notons que la STIB a passé commande au bureau d’étude Tritel (Transport, Infrastructures and Telematics) pour l’équipement de la ligne 4.

2. Un développement réel de sites propres pour les trams et les bus est une priorité absolue. Nous regrettons que cela ne soit pas plus rapide – les objectifs de la STIB en la matière sont systématiquement dénoncés.

3. Pas de nouveaux tunnels ! Améliorer la fluidité du trafic en surface amène souvent les politiques et les opérateurs à imaginer des situations d’enfouissement des lignes : nous n’en voulons pas. Le plan IRIS 2 semble aller dans ce sens. Par contre, l’idée de faire de la ligne 3 un métro est toujours dans les cartons de la STIB. Dans cette hypothèse, la station Albert à Saint-Gilles deviendrait le terminus de la ligne. Le projet est imaginé pour 2018 mais est conditionné à un financement par Beliris.

4. Pour l’axe Nord-Midi, qui pose quand même de sérieuse question en termes de cadences (alors que l’on annonçait une amélioration du service).

On constate que des trams de capacité différente y circulent :
Le 51 entre Lemonnier et la Gare du Midi, des véhicules de type 3000 (environ 30 mètres) ou de type 4000 (environ 40 mètres), les petits 31-32-33-83 en soirée. Ces véhicules provenant de quartier différents s’engouffrent dans l’axe. Généralement, un petit suivant un grand ou l’inverse. Les conducteurs de trams le savent : généralement, le résultat est qu’ils se collent l’un à l’autre. L’objectif recherché est donc raté. La seule véritable solution est l’utilisation de trams de même capacité (nous pensons que les 4000 sont les plus indiqués).

5. Nous demandons l’allongement des quais avenue Brugmann. En effet, les haltes ne sont pas assez longs pour accueillir les trams de la génération 4000. C’est à se demander si cette situation n’est pas voulue …

6. Le réseau de soirée traversant Saint-Gilles (les lignes 31, 32, 33 et 83) fonctionne bien. Pourquoi donc ne pas également le faire fonctionner le Week-End et les jours fériés ? Il y aurait de nombreux avantages :

Moins de correspondances ;
 Particulièrement utile les matins du WE (pour l’instant, la fréquence du 81 est d’un tram toutes les 20 à 30 minutes (exemple à l’arrêt Guillaume Tell le dimanche matin : 5h51, 6h21, 6h51, 7h18, 7h38, 7h58,…). Un tram toutes les 20 minutes est nettement insuffisant.
 Traverser la ville est devenu une véritable gageure les matins du weekend.


7. Nous demandons une desserte sur l’avenue du Roi (et pourquoi pas au Bd. Van Haelen). C’est un quartier très mal desservi. Pourquoi ne pas faire transiter le 50 depuis l’avenue Fonsny. Ce bus ne va pas où les gens en ont besoin, mais là où ça roule. Nous avons discuté avec un porte-parole de la STIB nous donnant comme argument le fait qu’il fallait rentabiliser les aménagements de sites propres. Détourner le 50 n’est vraiment pas compliqué et ne ferait probablement « perdre » qu’une petite minute aux voyageurs.

lundi 20 septembre 2010

WHERE IS MY VILLO

L'entretien des vélos : un sacré boulot ...

Une alternative à la mobilité automobile dans les grandes villes est certainement la marche à pied. Bruxelles est une cité à dimension humaine où il est souvent possible de se rendre à pied d'un point à un autre.

Depuis le lancement de Villo, on constate (cet été du moins - on verra ce qu'il en sera à l'arrivée des pluies et vents automnals ou de l'enneigement hivernal ...) un réel engouement pour ce système de location de vélos. D'autant plus qu'il est gratuit jusqu'au 27/12/2010 !

Pourtant, beaucoup d'utilisateurs se plaignent de manière récurrente de
soit ne pas pouvoir prendre un vélo (la station est vide);
soit de ne pas pouvoir restituer l'engin (la station est pleine).
Un site annonce sur sa page d'accueil :

[FR] Villo! est super mais trop de stations sont fréquemment vides ou pleines. Where's My Villo? vise à inciter JCDecaux à y remédier, et l'invite à démontrer que fournir un service public décent lui tient autant à coeur que de placer ses publicités.

[NL] Villo! is super maar stations zijn te vaak helemaal leeg of vol. Where's My Villo? streeft ernaar JCDecaux aan te moedigen om daar iets aan te doen.

Le site, dont l'adresse est : http://www.wheresmyvillo.be/#bike pointe les 10 stations les moins bien cotées dans les deux cas (stations vides ou pleines). Mais aussi une foule d'autres renseignements intéressants - parfois en temps réel.

Bien sûr, la gestion du parc à vélos doit être assez complexe - il ne peut pas y avoir en permanence un camion qui va et vient dans les communes qui disposent du srervice pour répartir toutes ces machines. Il n'empêche : quand, interviewé, un représentant de JC Decaux (gestionnaire du dispositif) estime que les cyclistes ne jouent pas le jeu en "descendant" les vélos du haut vers le bas de la ville, il culpabilise honteusement les utilisateurs. Pire : il ose même sans rire évoquer que dans ce cas de figure, le système n'est pas écologique puisque pour achalander les stations plus efficacement, on pollue (à cause des camions, donc).

Jonathan Van Parijs, le créateur du site, veut que l'on trouve une solution. Les vélos doivent être mieux répartis entre les stations de prêt.

Voici cette semaine le top 3 des stations vides (notons qu'il n'y a pas de stations saint-gilloises dans le top 10):

Station %
LOUISE / LOUIZA 49
LOUVAIN 488-494/LEUVEN 488-494 48
PAGE/EDELKNAAP 47

Voici cette semaine le top 3 des stations pleines(notons qu'il n'y a pas de stations saint-gilloises dans le top 10):

Station %
STE ANNE/SINT-ANNA 62
PAVILLON/PAVILJOEN 51
ELISA/ELISA 46

Chaque station est consultable et reçoit une appréciation (une boule verte, orange ou rouge). Pour les cotes de Saint-Gilles : consultez le site (ou demandez-nous le tableau).

Super initiative en tout cas de Jonathan Van Parijs. Merci à toi.

MORICHAR : LE MOBILIER URBAIN EST ARRIVE


... enfin, pas encore. Mais les travaux avancent et les étudiants de l'ESA (Ecole Supérieure des Arts - aussi connue sous l'appellation Ecole d'Architecture de Saint-Luc) occupent déjà l'espace le midi sur ce qui accueillera le futur salon urbain. On ne peut pas leur donner tort.
A propos : l'ancien bâtiment de la TVA et des impôts de la place Morichar - qui accueille déjà les étudiants - fait l'objet d'une demande de permis d'urbanisme. Pas de demande ébouriffante. La construction d'un auditoire est demandée et, bien entendu, la conception de salles de cours et d'ateliers spécialisés de qualité. On ne touchera pas à la façade - c'est vrai qu'elle a tellement de cachet !!! Par contre, le projet supprime toutes les places de parking (en sous-sol actuellement) et construira un emplacement pour ... 10 vélos (quoi ? tout ça !).

Revenons à la place Morichar elle-même : Je ne résisterai pas à la tentation de présenter une photo des dents de l'ogre (voir ci-dessous). Quelle imagination ! Quel travail ! Quelle audace ! Quelle ... j'en perds mes mots laids. Cette oeuvre fera date dans l'histoire de l'art contemporain. C'est sûr ! Finalement, à voir cette création d'une redoutable intelligence, on a peut-être bien fait de raser la colonnade.


L'ORDRE DU JOUR FANTôME

Le prochain Conseil Communal a lieu ce jeudi 23 septembre 2010 à 20.00. L'ordre du jour abordera, selon nos sources, les abords de l'église du Parvis de Saint-Gilles.

Petite anecdote : ce point est discuté alors qu'une CLDI du Contrat de Quatrier Parc-Alsemberg est, elle-même, convoquée (à 17.15 il est vrai) ... avec ce sujet également sur la table.

Autre petite anecdote : le site communal dispose d'une rubrique où l'on peut - dit le site -découvrir l'ordre du jour des séances du Conseil Communal. Pour le plaisir, nous nous y sommes rendus. On y découvre ceci :



Les documents "pré-conseil" s'arrêtent au mois de juin 2010. Quant à l'ordre du jour annoncé : il n'y a rien. Que dalle. Nada. Rud ar bith.

On a continué de chercher pour trouver cet ordre du jour. On a donc tapé "ordre du jour" comme mot-clé dans la fenêtre de recherche. Pour tomber sur une liste de dates (enfin, il faut de l'imagination ...). Dont celle de 0923-10-20. Mais bon sang mais c'est bien sûr : ce qu'on est bête.

Sous la rubrique 036 156 on trouve le libellé du point :
"Réaménagement de la rue des Vieillards.Mode de passation et conditions du marché. Adjudication publique. Cahier spécial des charges n° 236/2010. Budget extraordinaire 2010. Article : 801/731/60. Montant estimé : 455.000 € TVAC."

Comment donc les citoyens, dont c'est un droit démocratique de participer aux conseils communaux, peuvent-ils être au courant (avant la tenue de la réunion) de ce qui y estdébattu si l'information est si difficile à trouver ? Probablement en suçant son pouce ...

Mais c'est pas tout. On découvre aussi que le sujet 015 147 abordera la
"Place Marie Janson. Etude de reconnaissance de l'état du sol. Bureau d'études. Mode de passation et conditions du marché de services. Information.Délibération du Collège du 8 septembre 2010 portant choix de la procédure négociée sans publicité moyennant consultation d’au moins trois bureaux d’études et approbation du projet de convention. Budget extraordinaire 2010. Article 421/721/60 : 37.000 € TVAC."

Nous vous livrons en vrac les autres sujets que nous suivons régulièrement (je vois que vous aimez cela ...) :

Le point 037 157 parlera de l' "Aménagement du parc Paulus en vue de le rendre plus accessible aux personnes à mobilité réduite. Adjudication publique. Cahier spécial des charges n°235/2010. Budget extraordinaire 2010. Article : 801/725/60. Montant estimé : 400.000 € TVAC."

Le suivant, 038 152 abordera l' "Aménagement de la maison de l'environnement rue du Fort, 33. Remboursement de la Régie foncière. Ratification. Budget extraordinaire 2010. Article 8791/723/60 : 100.000 € TVAC."

039 169 "Contrat de quartier ""Parc-Alsemberg"". Volet 5 : actions socio-économiques.
Projet 5b.5. Prime ""accès étages"". Règlement relatif à l'octroi d'une prime pour la création d'un accès séparé au(x) logement(s) situé(s) au dessus d'un commerce."


On vous tiendra au courant des développements. Mais soyez sûrs que nous réagirons.

dimanche 19 septembre 2010

SANS VOITURE MAIS AVEC AVIONS

A l'occasion de la fête de la mobilité [et en particulier de la journée sans voiture(s)], le carré "Hôtel des Monnaies" était en fête. Enfin, "sans voiture" est quand même une vue de l'esprit quand on apprend que 27.000 dérogations ont été demandées/obtenues à Bruxelles ...

Malgré le froid - quasi - de canard, les badaud sont venus taquiner les stands, ma foi assez inventifs. Nous avons beaucoup aimé la cage/parking à vélo en canettes, le stand de Eco & Co (et son concours : quelqu'un a gagné ?), le jeu de dames et le dispositif massage/torture.


Ceci étant, l'aspect mobilité ne semblait pas vraiment le fil conducteur, entre les tentes vantant les produits anti limaces et les inévitables stands de spécialités marocaines. Et puis la sono offrait au quidam des décibels mesurés de mp3 techno et électro dégotés dans les pires compiles pour ados pseudos branchés de la kapital (un bestoff mêland le Grand Jojo, le Big Bazar et la bande à Basil en medley méga remix n'aura pas été un pire choix) - Sorry pour Didjé.

Et, comme prévu ... la maquette du projet de parking et de l'aménagement de la place Marie Janson sont restés dans les bureaux de l'Hôtel de Ville !


Pendant toute la journée, ce qui n'a pas échappé aux promeneurs, c'est le ballet incessant des avions au-dessus de nos têtes. A quand donc une journée sans avion(s) ?



Photos (de haut en bas) :
1 & 2 - Entre ces canettes et ces bouteilles en plastique est garé : un vélo, un Tupolev TU-95 Bear, le Pape Benoît XVI en transit à Bruxelles (biffer les mentions inutiles) ;
3 - Une masseuse tente gentiment de convaincre une passante d'abandonner définitivement sa voiture;
4 - Les antennes de quartier mettent le carré de Moscou en échecs.

samedi 18 septembre 2010

BIG BROTHER IS WATCHING YOU

De nombreux saint-gillois s'étonnent de voir les caméras "fleurir" sous leur nez. Ils ont raison : de plus en plus de citoyens protestent contre le fait d'être en permanence filmés, observés, contrôlés. Personne ne conteste le fait de pouvoir vivre sereinement sa ville, sa commune, son quartier. En toute quiétude. De là à ce que des dispositifs s'imiscent intrusivement dans le quotidien en permanence, il y a une marge. Et est-ce pour autant que la délinquance diminue ? Vraiment ?

Dans la commune de Saint-Gilles, donc, de nombreuses caméras ornent dorénavant les façades de certains immeubles. Leurre ou réelle surveillance : il semble illusoire qu'un observateur se trouve devant écran raccordé à chaque "espion". Mais alors : à quoi cela sert-il donc ?

Voici (merci Bruxelles en Mouvement - le périodique papier d'IEB Bruxelles) un site où ces caméras sont recensées à Saint-Gilles. Sur le même site, vous pouvez évidemment découvrir les autres espions dans la capitale.

NB : Le site n'est pas exhaustif mais il nous a beaucoup "amusé" ....

Voici enfin (mais attention : allez voir plutôt le texte de leur site) une réflexion intéressante sur le phénomène liberticide des caméras de surveillance :

Une muse antique orne le flanc de l’Opéra Royal de La Monnaie. Le long de cette sculpture descend un tube de plastique jaune duquel sort le câble d’alimentation d’une caméra de surveillance. Aux pieds de ce symbole intemporel de l’inspiration, un oeil électronique fixe les passants. Récemment, nous avons pris cette caméra comme point de départ pour une promenade dans la capitale belge. Le but de la ballade: repérer les caméras de surveillance dans le centre de la ville.(1) Après une heure de déambulation, nous avions compté un peu moins de cent caméras.

Une Société Sous Surveillance?
Lors de la préparation de l’Euro 2000, la sécurité urbaine fut un thème récurrent. La potentielle menace des hooligans et autres casseurs se présenta comme la raison indiscutable d’installer une nouvelle couche de caméras dans la ville. Comme à l’époque où les autorités craignaient des actions des Cellules Communistes Combattantes, une menace temporaire sert de motif pour implanter un système de surveillance qui devient définitif.(2) Et plus encore, ces caméras seront reliées entre elles pour former un réseau qui couvre toute la ville, ainsi que l’annonce fièrement le toute-boîte Bruxelles Plus dans son numéro Spécial Euro 2000:
”La télématique, elle, est appuyée ” par 24 caméras de surveillance dont les images sont centralisées au poste de commandement installé à la tour de contrôle de police ”, explique l’une des chevilles ouvrières du dispositif. De surcroît, la centrale est reliée au réseau de caméras surveillant les lieux estimés stratégiques, répartis sur tout le territoire de Bruxelles-Ville.”(3)

L’espace public bruxellois est de plus en plus scruté par les autorités. Aux caméras qui enregistrent les allées et venues des usagers du métro s’ajoutent à présent celles qui nous observent dans le décor familier du tram.
Les autorités publiqes ne sont pas les seules à investir dans la vigilance électronique. La démocratisation de la technologie visuelle a fait chuter les prix de ce matériel. Ainsi l’explosion du home cinéma, de la webcam qui font la joie des familles s’accompagne d’un développement aussi remarquable de la technologie d’espionnage. De l’échoppe au centre commercial, du garage d’un particulier à l’entrepôt industriel, du hall d’entrée des appartements aux guérites des rues privées, de l’entrée des écoles aux toits de la Banque Nationale, des couloirs du bureau aux places publiques, tous les types d’espace semblent vouloir s’adjoindre la vigilance vidéo.

Si tout le monde semble autorisé à surveiller tout le monde, la question qui vient immédiatement à l’esprit est : que voit-on grâce à ces caméras et que deviennent les images qui ont été enregistrées?

Finies les images troubles ou nuageuses, le zoom devient un accessoire courant ainsi que la possibilité de faire bouger la caméra à 180 voire à 360°.Le destin de ces images est variable. Les images du traffic routier sont effacées au fur et à mesure, mais d’autres semblent suivre un chemin différent. En effet certains sites internet commercialisent les images des caméras et bien sûr, les enregistrements des cabines d’essayage font l’objet de transactions juteuses.Parfois, à l’inverse l’enregistrement s’efface inopinément. Ce fut le cas par exemple des images filmées à l’occasion de l’interpellation de suspects dont la violence déclencha les émeutes d’Anderlecht. Mais dans un avenir proche, l’image suivra un chemin plus tortueux encore. Les logiciels de reconnaissance faciale peuvent désormais fonctionner avec les informations visuelles captées par les caméras. Et celles-ci peuvent être mises en réseau avec les bases de données de la police. Fini donc le garde qui baille devant le défilé ennuyeux d’inconnus. Place à l’intelligence artificielle qui reconnaît le visage d’un individu fiché comme terroriste ou comme mauvais payeur et qui alerte la police à son apparition dans le champ. Science fiction? Déjà plus pour nos voisins anglais lorsqu’ils font leurs courses dans les shopping malls d’ East London. Et ce n’est qu’à 3 heures de train de Bruxelles!

Surveillance privée et espace public.

Si une société investit à ce point dans le contrôle, c’est manifestement qu’elle a quelque chose à craindre. C’est avec cette question à l’esprit qu’il faut observer l’apparition démesurée de caméras dans les zones de nouveaux bâtiments de prestige. Ce que l’on a baptisé le projet Rive Gauche voit l’émergence de ces constructions richissimes dans des quartiers modestes voire à l’abandon. Les luxueux centres de la KB ou de la Communauté Française font de violents contrastes avec les immeubles détruits, les squatts ou les maisons partagées en de multiples petits appartements. La présence des caméras ne fait que souligner les frontières choquantes qui découpent ces espaces urbains. Lorsque les inégalités se montrent sous un jour aussi cru, il n’est pas étonnant de voir proliférer les mouchards électroniques.

L’augmentation exponentielle de la surveillance prend place dans une société qui définit l’espace public par défaut: l’espace public est ce qui reste quand les intérêts privés se sont servis. Pour comprendre l’impact coercitif de la surveillance, il suffit de s’imaginer en permanence sous l’oeil de quelqu’un. Il est alors aisé de faire le lien entre ces yeux toujours ouverts et le formatage des comportements qui en résulte. Et l’on pourra alors évaluer l’importance des recherches qui ont cours actuellement: les laboratoires achèvent de mettre au point des logiciels de reconnaissance de mouvements dans le but de repérer les comportements à risque. Ce seront donc des algorithmes qui définiront la décence de nos gestes ou la criminalité de nos actes?


En guise de conclusion, nous voudrions insister sur le fait que le phénomène des caméras de surveillance doit être envisagé à la fois comme le symptôme d’une société dont le ciment social se compose plus de contrôle que de solidarité et comme la preuve que des questions d’ordre éthique se trouvent solutionnées par la technologie plutôt que par le débat démocratique. Il est donc urgent que des organismes comme les comités de quartiers, le milieu associatif, les universités soient impliqués dans les mécanismes de décision qui mènent au quadrillage de l’espace public. Et que des solutions alternatives puissent être envisagées sérieusement:
des conducteurs de la STIB n’avaient-ils pas manifesté clairement qu’ils se seraient sentis plus rassurés en recevant un téléphone mobile pour alerter la police plutôt que de mettre le tram sous surveillance électronique?


Surtout ne l’oublions pas: les caméras de surveillance ne sont pas une fatalité, le Danemark, par exemple, les a mises hors-la-loi.


Ces réflexions - rappelons-le - sont extraites du site de constant vzw sur lequel vous pouvez surfer via ce lien. Il est cependant difficile de s'y retrouver. C'est pourquoi nous avons reproduit l'intégralité de leurs propos. Que l'on retirera immédiatement si l'association "Constant" nous le demande.

35 ans du Comité

A l'occasion du trente-cinquième anniversaire du Comité de Défense de Saint-Gilles (créé en 1975 et constitué en asbl en 1976), un vidéogramme a été réalisé avec le soutien de FIJ asbl. Il s'agit en réalité du premier volet d'un diptique qui aborde deux angles d'un comité d'habitants comme le nôtre :

les combats du passé, du présent et du futur
et
la pertinence, la raison d'être d'un tel comité au XXième siècle.

La première partie, visible prochainement sur ce blog, illustre logiquement en quoi le CODES a contribué à maintenir une certaine image de la commune. La deuxième a déjà été tournée mais doit encore être montée. Nous vous tiendrons au courant ...

LUTTE CONTRE LA PAUVRETE

De nombreuses actions auront lieu autour du 17 octobre 2010, journée mondiale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Une lutte qui a lieu chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Et célébrée chaque année le 17 octobre.

Le Réseau belge de lutte contre la pauvreté (BAPN) coordonne son organisation. Au même titre que les autres composantes régionales du BAPN, le Forum bruxellois de lutte contre la pauvreté (FBLP) est étroitement associé à l’organisation des manifestations et des événements nationaux et régionaux.

A l’occasion de l’année européenne de lutte contre la pauvreté et de la Présidence belge de l’Union européenne, une grande manifestation nationale et européenne mobilisera cette année l’ensemble des acteurs européens et régionaux. La plupart des événements se déroulera sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

Voici une synthèse des événements prévus :

Le 14 octobre – événement régional
Bruxelles laïque, le CPAS de Saint-Gilles et le FBLP, organisent conjointement une exposition photographique et un événement ponctuel de sensibilisation à la lutte contre la pauvreté. Dans un premier temps, un lâcher collectif de draps noués (les désormais symboles du 17 octobre) aura lieu au Parvis de Saint-Gilles le jeudi 14 octobre à 17h30.
Ce geste collectif, mobilisant les associations et les habitants du quartier, sera immortalisé depuis une grue par le photographe Michel Loriaux.
Dans un deuxième temps, à 18h00, à la « Maison du Peuple », la projection d’un documentaire sur l’exclusion sociale, spécialement produit pour l’occasion par l’équipe de Bruxelles Laïque, inaugurera une exposition de photos (images de Michel Loriaux sur la pauvreté prises dans différentes villes européennes).
Enfin, des reproductions géantes de ces mêmes photos décoreront les façades du Parvis de Saint-Gilles pendant le mois d’octobre 2010.
Une conférence de presse de présentation de l’événement, du documentaire et de l’exposition sera organisée au courant de la matinée du 14 octobre 2010 à la Maison du Peuple de Saint-Gilles.

14,15 et 16 octobre – événement régional
La "Brussels Platform Armoede" (BPA) organise en collaboration avec le Codes (Comité de défense de Saint-Gilles), le FBLP (Forum bruxellois de lutte contre la pauvreté asbl) et le RBDH (Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat) des visites de sensibilisation des jeunes à la problématique de la pauvreté (explication du travail des associations, explication de l’aide fournie aux personnes et témoignages). Les parcours et les visites aux associations auront lieu ces 12, 13 et 14 octobre de 09h00 à 16h00.

16 octobre – événement européen
Samedi 16 octobre, Euromarche (ensemble d’associations regroupant des personnes sans emploi de toute l’Europe) organise une journée de conférence sur 3 thèmes (le chômage, les personnes en situation de pauvreté et les jeunes chercheurs d’emploi). Depuis plusieurs pays européens, des jeunes chômeurs convergeront à pied sur Bruxelles afin de participer à ces conférences et manifester leur refus de l’exclusion sociale.

17 octobre – événement national
Le dimanche 17 octobre aura lieu la manifestation nationale regroupant l’ensemble des acteurs nationaux et régionaux.
Cette année le thème fédérateur choisi porte sur la hausse des bas revenus. Le lieu de départ est fixé à la gare du Nord à 13h00. De 13h00 à 14h30, la manifestation se dirigera vers la Place Sainte-Catherine. De 14h30 à 15h30 des discours et des concerts auront lieu. La manifestation se dirigera ensuite vers la dalle commémorative des victimes de la pauvreté placée devant le Berlaimont.

17 octobre – événement national
Depuis 10 ans, le réseau wallon organise en collaboration avec différentes associations, des ateliers de fabrication de lanternes en papier de soie et organise des défilés nocturnes éclairés lors du 17 octobre à Namur. En 2010, en collaboration avec le FBLP ces ateliers ont également eu lieu à Bruxelles et les lanternes produites défileront le soir du dimanche 17 octobre dans un grand cortège qui de la grande place empruntera les rues du centre ville. Cet événement constitue la suite de la manifestation nationale de l’après-midi.

21 0ctobre – événement régionalLe jeudi 21 octobre, la Coordination sociale d’Ixelles se mobilise. Un chapiteau sera dressé place Sainte Croix de 10h00 à 18h00.
Des stands et animations s’y tiendront : économie d’énergie, atelier couture (vêtements récupérés), atelier sur la justice de Paix, spectacle de marionnettes, exposition artistique. Le podium accueillera à 10h30 une présentation/débat sur des projets de mise à l’emploi ; à 13h00 et 17h00, une projection de « Ici et Maintenant (hier est ailleurs) » dédié aux mineurs étrangers non-accompagnés ; et à 14h00 ; une conférence sur le sans-abrisme. La soirée de clôture aura lieu au Flagey à 20h00 avec un concert gratuit de Marwan Zoueini.

19 novembre – événement européenLe 19 novembre, à l’occasion d’un «Agora » sur l’inclusion sociale prévue au Parlement européen (initiative parlementaire européenne réunissant parlementaires et représentants de la société civile européenne), le Réseau européen de lutte contre la pauvreté (EAPN) organise une manifestation devant l'esplanade du Parlement Européen à Bruxelles. Chaîne humaine et concerts sont au programme.

Pour plus d’information, un site spécialement consacré aux événements liés au 17 octobre 2010 a été mis en ligne par le BAPN : www.17octobre.be .

Et avec tout ça, s'il y a encore "des pauvres qui crèvent dans la rue sur des cartons avec des mouches autour" 1, c'est à n'y plus rien comprendre ....

1. Evocation d'une citation d'un participant du printemps du social (2/4/2009) de la coordination sociale de Saint-Gilles qui secoue de par sa clairvoyance insolente, son sens de l'image choc et de la formule bouleversifiante.

VILLO : AU SERVICE DE LA MOBILITE DOUCE (AH ! BON ?)

Beaucoup d'entre nous ont été séduits par l'entreprise de "Villo". Un succès incontestable et ... gratuit jusqu'en décembre 2010. Il y a juste quelques problèmes :

1. L'état des vélos n'est pas toujours au top : chaînes déraillées, freins défectueux, selles déscellées, protections tordues, ...

2. Les stations du haut de la ville (Saint-Gilles est aussi dans ce cas) sont désservies le soir et saturées le matin ... A tel point que se rendre de Saint-Gilles vers le centre le soir est pratiquement impossible. Et que le contraire est le cas le matin.

3. La publicité est, hélàs, trop présente1. A tel point que cela indispose. Ceci explique d'ailleurs le point précédent qui semble confirmer l'idée que le seul but de Villo est de s'en foutre plein les poches - ce qui est son droit. Pour ce qui est de favoriser et d'encourager la mobilité douce ... il semble que l'on y est pas du tout.

4. Et on attend toujours la station de la place de Bethléem, le long de l'école ...


1. Une anecdote : l'une de mes amies a dû effacer, dans le cadre d'un job étudiant, en quelques soirées et nuits, lors du (re)lancement de l'opération en 2009, les autocollants d'une marque de service téléphonique portable [apposés sur l'arrière des vélos] qui n'avait pas respecté/honoré son contrat.

Parc Pierre Paulus admis

Une enquête publique qui nous ravit : la commune a décidé d'effectuer des travaux pour lui permettre un accès plus aisé aux personnes à mobilité réduite. Jusqu'à présent, en effet, il était difficile pour beaucoup d'entre nous, de déambuler dans les sentiers de ce - petit - parc. Un projet visant à aménager le parcours est soumis à consultation. L'idée à retenir est de permettre à tout un chacun de s'y promener sans cascade inutile et périlleuse. Et de pouvoir atteindre (soyons fous) le plan d'eau en contrebas. Une très bonne chose pour tous. Et surtout pour les handicapés moteurs.

17 OCTOBRE 2010 : AVEC OU SANS GOUVERNEMENT, LES PAUVRES SERONT LA !

Le sans-abrisme, la pauvreté, la précarité touchent aujourd'hui de plus en plus de citoyens. Un scandale ! A l'occasion de la Présidence belge de la commission européenne (et aussi depuis la consécration d'un belge à la présidence du conseil européen - c'est simple, l'Europe, hein ?), nous nous faisions une joie de marquer l'an de grâce 2010 du sceau d'un nouvel âge : celui du début de l'éradication de la pauvreté. Ce sera partie remise, visiblement - au vu de la situation au niveau de la constitution d'un gouvernement que tous les partis démocratiques de notre pauvre B (sauf un, visiblement) veulent voir perdurer.

Qu'à cela ne tienne : notre comité d'habitants soutiendra bec et ongles cette initiative européenne le 17 octobre 2010.

Passons le message : le 14 octobre aura lieu sur le Parvis de Saint-Gilles un événement autant visuel que symbolique. Un lâcher de draps le long des façades. Un photographe, Michel Loriau, immortalisera l'événement. Mais au-delà du symbole, c'est évidemment le moment de montrer que la pauvreté est inadmissible dans notre pays - et, bien entendu, dans le monde !

MARIE JANSON ET LE MONSTRE DU LOCH NESS

L'enquête publique sur l'aménagement de la place Marie Janson a démarré la semaine dernière. Elle durera jusqu'au 14 octobre 2010. Ce qui était évident pour certains d'entre nous est confirmé : l'option "parking" est bien intégrée dans le projet. Quatre options sont toujours sur la table :

Scénario 0 : Pas de parking souterrain;
Scénario 1 : Construction d'un parking souterrain de 150 places;
Scénario 2 : Construction d'un parking souterrain de 300 places;
Scénario 3 : Construction d'un parking souterrain de 450 places.

Un aménagement de la place en surface est aussi prévu. Par contre, selon nos informations, la maquette annoncée (qui existe pourtant) ne serait finalement pas visible ...

Le projet est consultable au service de l'urbanisme et à l'antenne de quartier Parvis (rue Jourdan).

La concertation, elle, aura lieu le 26/10. La commune a prévu d'informer les citoyens. Comment ? Quand ? Pas la moindre idée.

SAINT-GILLES AUTREMENT


Pour votre info, sachez que le Comité propose mensuellement une visite de Saint-Gilles ... autrement. Info-Culture nous cite dans son dernier n°.

Nous vous invitons à vous joindre à nous lors de l'une d'elles d'ici à la fin de l'année.

Les prochaines dates sont les suivantes :

Samedi 25/9,
Vendredi 15/10,
Samedi
23/10,
Dimanche 24/10 (complet),
Samedi
27/11,
Samedi
18/12

Et retenez déjà en 2011 :

Samedi 29/1/2011
Samedi 26/2/2011
Samedi 26/3/2011
Samedi 30/4/2011
Samedi 28/5/2011
Samedi 25/6/2011

Cela se déroule à partir de 10.00. La promenade dure 2 heures environ.

Le mieux est de réserver en nous appelant au bureau (02/539.22.83).

La participation aux frais est de 7 € en principe.

Des réductions sont possibles : notamment pour les bénéficiaires du revenu d'intégration sociale (via l'article 27 - voir le CPAS), les étudiants, les chômeurs, les groupes. Contactez-nous pour plus de détails.

Graphisme de l'affiche : Francis Jungers sur une idée de Catherine B. Merci à tous deux.

LE "PARKING" MORICHAR




Les travaux d'aménagement de la place Morichar avancent à grands pas. Comme nous l'avions prévu, le véritable nettoyage par le vide n'est pas franchement une réussite annoncée. Les dents du monstre ont-elles la cote auprès des riverains ? On en doute. Et l'esplanade du haut, alors ? Une correspondante nous écrivait récemment :

"La partie du haut ressemble vraiment à un parking. Celle du bas (...) a été aussi asphaltée. Je me demande si on ne peut pas demander de remettre le revêtement du même type qu'il y avait avant (un peu rouge foncé). Je ne sais pas si c'est prévu."

Nous nous renseignerons auprès de la commune pour ces questions. En attendant, la réouverture de la place semble toujours prévue pour novembre 2010.

Photos : Nelly J.B. (que nous remercions ici).